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Le son jarocho, un genre musical métis de Veracruz / The Son jarocho, mestizo musical genre from Veracruz, Mexico / Son jarocho, a mestizo musical genre from Veracruz, Mexico

Ce travail porte sur le son jarocho, un genre musical métis de Veracruz au Mexique et ses éventuelles similitudes avec un genre musical de Tunisie, le stambeli. L’idée en est venue à la suite de situations d’écoutes spontanées du son jarocho présentant un air de ressemblance avec le stambeli. Ces écoutes se sont reproduites à plusieurs reprises et dans différents lieux et contextes avec des amis ou des étudiants en Tunisie. J’ai effectué cinq séjours de terrain, entre 2010 et 2013, dans l’État de Veracruz, entre les villes de Veracruz, Jalapa et la région des Tuxtlas au sud de l’État de Veracruz, afin d’étudier de plus près cette question d’éventuels liens entre les deux genres et comment ils sont perçus au Mexique. Lors de mon dernier séjour de terrain au Mexique (juillet-septembre 2013), j’ai fait l’expérience de ces écoutes spontanées dans le sens inverse, et la majorité des gens pensaient écouter le début du son El Toro Zacamandu alors qu’ils écoutaient la nuba de Sidi Marzug du répertoire de stambeli. En 2014, j’ai pu réaliser une rencontre à Tunis entre le groupe Mono Blanco de son jarocho et les musiciens de stambeli. La question d’une éventuelle identité « afro-mexicaine » est également abordée. Comment les musiciens de son jarocho se situent-ils par rapport à cette question déjà largement débattue ? Ce travail est centré sur une étude comparative entre le son jarocho et le stambeli par la transcription et l’analyse de trois sones jarochos et deux nubas de stambeli. De fait, l’analyse du rapport entre le chant avec la leona dans le son jarocho et du chant avec le gumbri dans le stambeli montrent des modes de fonctionnement comparables. / This work concerns the son jarocho, a mestizo musical genre from Veracruz, Mexico, and its possible similarities with a musical genre of Tunisia, the stambeli. This project came following situations of spontaneous listening to the Son jarocho reminding an air of ressemblance with the stambeli. The same impression was reproduced repeatedly and in various places and contexts with friends or students in Tunisia. Five fieldwork stays, between 2010 and 2013, in the state of Veracruz, in the cities of Veracruz, Jalapa, and the region of Tuxtlas led me to closer study this question of possible links between both genres and how the are perceived in Mexico. During my last fieldwork stay in Mexico (July-September 2013), I experienced this spontaneous listening in the reverse sense, and the majority of people thought they were listening to the begining of the son El Toro Zacamandu while they were listening to Sidi Marzug nuba from the stambeli repertoire. In 2014, I organized a meeting in Tunis between a group of son jarocho and stambeli musicians. The question of ‘Afro-Mexican’ identity is also approached on this work. How are the son jarocho musicians situated regarding this widely approached question? The whole work is centred around a comparative study between son jarocho and Stambeli through transcription and analysis of three sones jarochos and two nubas of stambeli. I analyze the relation between the singing and the leona parts in the son jarocho and the singing and gumbri parts in the stambeli. Ways of functioning in these two different musical genres appear to be similar.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PA040190
Date12 September 2017
CreatorsHamzaoui, Ikbal
ContributorsParis 4, Picard, François
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text, Image

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