L’arménien occidental est classé comme langue en danger depuis 2010, mais il est enseigné dans un réseau d’écoles arméniennes à travers une diaspora mondiale, crée par un génocide en 1915. Les inscriptions sont en déclin dans les écoles du Moyen-Orient depuis quatre décennies, alors qu’en France on observe un développement des écoles privées. Toutes les écoles sont confrontées à une culture éducative en évolution. Les données sont collectées à Beyrouth, Amman, Paris et Marseille, et des participants venant d’Alep. L’approche est interdisciplinaire, poststructuraliste et constructiviste, dans le but de comprendre le rôle des politiques scolaires dans l’attractivité des écoles et dans la transmission linguistique et dans la promotion de la vitalité de la langue dans chaque contexte. L’analyse de discours est employée pour analyser les représentations de la langue et des écoles aux niveaux personnel et structurel. Les théories de la vitalité ethnolinguistique et de la socialisation linguistique aident à éclairer les liens entre la politique, le choix des parents, et la vitalité de la langue. Le choix des parents est approché du point de vue de la psychologie de la consommation, et finalement c’est la notion de l’habitus (de Bourdieu) qui éclaire le mieux les dynamiques de ce choix et pourquoi il constitue souvent une rupture définitive avec l’institution. L’étude montre que les politiques au-delà de l’institutionnel ont moins d’influence sur le maintien de la langue que l’inscription à l’école et les discours dominants. Des préconisations sont formulées pour des changements de la politique scolaire et de la pédagogie. / Western Armenian was declared “definitely endangered” in 2010, although the language is taught in private Armenian schools across a global diaspora created by a genocide in 1915. Enrollment in Armenian schools in the Middle East has been declining for four decades, while the Armenian schools of France are growing & evolving & all are facing a rapidly changing educational climate. Conducted in Beirut, Amman, Paris & Marseille, and involving participants from Aleppo, this study analyzes data from more than 100 diasporan Armenians and a dozen schools. An interdisciplinary, post-structuralist & constructivist approach is taken to understanding the roles of school policies in attracting parents to Armenian schools, in effectively transmitting the language to students, & promoting the vitality of the language in each of the four contexts. Discourse Analysis is applied to both structural & personal representations of the language & of the schools. Ethnolinguistic Vitality & Language Socialization theories are used to understand the connections between policy, parent school choice & the wider vitality of the language. Parent school choice is looked at in terms of consumer psychology, and ultimately Bourdieu’s concept of habitus is the most apt for explaining why Armenian parents choose non-Armenian schools, & why this often becomes a definitive family break from the institution. Policy above the school level is found to have less impact on vitality than school enrollment & dominant discourses on language maintenance. Recommendations are made for policies & pedagogy.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015INAL0017 |
Date | 01 December 2015 |
Creators | Al-Bataineh, Anke |
Contributors | Paris, INALCO, Donabédian, Anaïd |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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