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Utilisation des substrats énergétiques à l'exercice chez la femme : influence de la contraception orale, de la prise alimentaire et de la localisation des graisses

La production endogène ou la prise exogène d’hormones sexuelles chez la femme génère un climat hormonal qui lui est propre. Ces particularités endocriniennes influent sur la composition corporelle et modifient les sécrétions et/ou la sensibilité de certaines hormones clés du métabolisme énergétique pouvant conduire à une utilisation spécifique des substrats énergétiques à l’exercice. L’objectif de ce travail était d’étudier l’influence d’une contraception orale (CO : mini dosée monophasique), de la prise alimentaire pré-exercice et de la localisation des graisses sur les réponses métaboliques et hormonales de la femme préménopausée et normo-pondérée à l’exercice (45 min à 65% de O2max). Nos résultats ont montré que la prise d’une CO ne modifiait pas les réponses métaboliques et hormonales et l’utilisation des substrats énergétiques à l’exercice quel que soit le statut nutritionnel des sujets (exercice à jeun ou en situation postprandiale). Cependant, à l’exercice, une situation de jeûne a favorisé une augmentation de l’oxydation lipidique et cela quel que soit le statut hormonal des sujets (CO+ ou CO-). En situation postprandiale, l’exercice physique a stimulé l’activité lipolytique chez des femmes CO+ et CO- sans distinction entre les deux groupes. Enfin, quand l’utilisation des substrats énergétiques à l’exercice est appréhendée en fonction du rapport de la masse grasse abdominale/masse grasse des membres inférieurs (A/MI), nos travaux ont montré une augmentation de la mobilisation et de l’oxydation des lipides chez les femmes présentant un plus faible rapport A/MI (malgré des masses corporelles et des tours de taille normaux). Ainsi, au sein d’une population féminine normo-pondérée, les CO minidosées monophasiques ne semblent pas influer sur l’utilisation des substrats énergétiques à l’exercice, alors que la prise alimentaire pré-exercice et la localisation des graisses semblent avoir un impact plus important sur le métabolisme énergétique à l’exercice. / In the female population, sexual hormones (endogen production or exogenous consumption) induce particular hormonal status leading to specific body composition and metabolic and hormonal responses at rest and during exercise. The aim of this work was to determine the influence of oral contraception (low dose monophasic combined OC), pre-exercise food intake and body fat mass localization on metabolic and hormonal responses during exercise (45 min at 65% of O2max) in normal weight premenopausal women. Our results showed that OC did not alter substrate mobilization and oxidation during exercise (in fast and postprandial conditions). However, during exercise performed in fast condition, women exhibited greater lipid oxidation rates whatever their hormonal status (OC+ vs OC-). In postprandial condition, exercise increased lipolytic activity in OC+ and OC- women without differences between both groups. Finally, it has been observed that abdominal to lower body (A/LB) fat mass ratio influenced substrate mobilization and oxidation in premenopausal women with normal weights and waist circumferences. Subjects with a lower ratio exhibited greater lipid mobilization and oxidation than those with a higher ratio. Therefore, in normal weight women, low dose monophasic combined OC do not appear to influence substrate oxidation whereas pre-exercise food intake and body fat mass localization may have an important impact on substrate metabolism during exercise.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012CLF20060
Date07 June 2012
CreatorsIsacco, Laurie
ContributorsClermont-Ferrand 2, Boisseau, Nathalie
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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