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Trois essais sur la surliquidité bancaire dans la communauté économique et monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC) / Three essays on bank overliquidity in the Economic and Monetary Community of Central Africa (CEMAC)

Cette thèse s’articule autour de trois essais consacrés à l’analyse de la surliquidité bancaire dans les pays de la CEMAC. Le premier essai a cherché à identifier les déterminants de la surliquidité des pays membres de la CEMAC sur la période de 1985 à 2002. L’estimation GMM utilisé a permis de montrer que la surliquidité en Afrique Centrale dérive à la fois du comportement de précaution des banques commerciales et des facteurs exogènes. La grande prudence des banques peut s’expliquer par l’expérience de la crise financière des années 1980, la restructuration du système bancaire, l’instabilité des dépôts et un contexte économique très risqué. L’embellie du cours du pétrole alimente les réserves excédentaires due à la faible capacité d’absorption des pays de la zone. Dans le deuxième essai, il a été question d’identifier les canaux de transmission les plus opérationnels en Afrique Centrale. La modélisation VAR a permis de montrer que le taux d’intérêt est le canal le plus faible. C’est précisément la carence d’un marché financier qui ne permet pas d’assurer le rôle de recyclage de la liquidité bancaire et de la transmission de la politique monétaire. Dans le troisième essai, a été élaboré un modèle de prévision d’inflation dans un des pays membres de la CEMAC à savoir le Tchad. Les modèles BVAR se sont révélés en Afrique Centrale être plus efficaces que les outils traditionnels (AR, ARIMA, VAR).L’analyse de sensibilité entreprise par l’approche bayesienne indique que la surliquidité exercerait des tensions inflationnistes dans la zone. / This thesis is based on three essays focused on analysis of the excess liquidity in the CEMAC countries. The first one identifies the determinants of excess liquidity in developing countries by studying the case of CEMAC member countries from 1985 to 2002. The GMM estimator used has shown that the excess liquidity in Central Africa derived from both the prudence of commercial banks and exogenous factors. The precaution of Commercial Banks can be explained by the financial crisis in 1980s, the restructuring of the banking system, the instability of deposits and a very risky economic environment. The increasing in oil prices fueling excess reserves due to the low absorption capacity of countries in the region. In the second essay, it was discussed the transmission channels in Central Africa. The VAR model used has shown that the interest rate channel is the lowest. This is exactly the lack of a financial market that does not allow ensuring the function of the recycling of liquidity and the transmission of mone ary policy. At the last essay, it was developed a forecasting model of inflation in Chad which is member of CEMAC countries. BVAR models have been shown in Chad to be more effective than traditional tools (AR, ARIMA and VAR). A sensitivity analysis undertaken by the Bayesian approach indicates that the excess liquidity would exert inflationary pressures.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012CLF10374
Date16 February 2012
CreatorsBeguy, Olivier
ContributorsClermont-Ferrand 1, Combes, Jean-Louis, Guérineau, Samuel
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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