La participation publique fait partie du décor de la gouvernance des institutions sociosanitaires québécoises depuis plusieurs décennies. Malgré une apparente volonté de la part des élus pour les maintenir et les réinventer, les instruments de participation publique mis en place au sein du système de santé fournissent aux citoyens un pouvoir négligeable sur les décisions majeures qui concernent le système de santé. Nous avons appliqué la grille d’analyse des innovations démocratiques de Graham Smith (2009) à l’étude des choix et du discours en matière de participation publique par les élus et commissaires d’enquête lors des principales réformes des institutions québécoises de santé. Notre analyse a révélé que les élus et commissaires d’enquête arborent des positions paradoxales, se disant généralement favorables à la participation publique, tout en recommandant et adoptant des mesures qui limitent le pouvoir des citoyens. Notre étude nous a aussi permis de faire ressortir que la faible propension des élus et commissaires d’enquête à offrir des espaces de participation publique ne s’appliquerait qu’à propos des instruments de participation publique offrant aux citoyens un rôle direct sur la prise de décision, alors que les élus semblent plus ouverts aux instruments purement consultatifs.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/36237 |
Date | January 2017 |
Creators | Marchand, François |
Contributors | Andrew, Caroline |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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