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Les représentations des enseignant-e-s de science du secondaire et du collégial à l'égard des théories atomiques

Notre problème de recherche a été formulé à la suite d'une interrogation portant sur la persistance des représentations spontanées relativement à des phénomènes naturels dans le raisonnement d'individus qui, par ailleurs, avaient atteint un développement cognitif équivalent au niveau formel, tel que défini dans le cadre de la théorie de Piaget. Ainsi, nous avons pu redéfinir l'apprentissage des sciences en tant que changement conceptuel impliquant la transformation de la structure conceptuelle de l'individu, plutôt que l'acquisition pure et simple de nouveaux concepts. Ce changement conceptuel suppose toutefois que des changements interviennent dans les postulats épistémologiques qui supportent cette structure conceptuelle. En a-t-il été ainsi chez les enseignants de science, notamment en ce qui a trait à leurs conception des théories atomiques? Aux fins d'une éventuelle analyse des discours des enseignants, nous avons, suite à un aperçu historique du développement des théories atomiques depuis les grecs jusqu'à l'époque moderne, élaboré une grille qui précise les diverses conceptions des doctrines atomiques qui se sont succédé (l'atomisme naïf, l'atomisme empiriste, l'atomisme classique et l'atomisme moderne). Ces conceptions correspondent à autant de paradigmes au sens kuhnien du terme et sont marquées par des ruptures épistémologiques. Lors d'une étude concrète au cours de laquelle nous avons interrogé dix-huit enseignants de sciences du secondaire et du collégial, nous avons pu, suite à une analyse de leurs discours, dégager trois grandes conclusions. La première est relative à la variabilité des représentations dans leurs discours. En effet, on ne peut interpréter ceux-ci comme étant caractérisés par une seule représentation de l’"atome". Un même enseignant pourra être "naïf" dans le thème de la "matérialité" et se référer au rationalisme classique dans le thème de l’"existentialisme" atomique, ou l'inverse. La seconde conclusion qui s'impose concerne l'absence d'une représentation discontinuiste du développement des théories atomiques. Enfin, la troisième porte sur l'absence quasi totale de représentations de la théorie atomique voisine de l'atomisme moderne. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2016

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/29278
Date25 April 2018
CreatorsMetioui, Abdeljalil
ContributorsDesautels, Jacques
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Formativ, 214 p., application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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