Hannah Arendt analyse dans les origines du totalitarisme les différents événements politiques qui ont participé au développement et à l’implantation du totalitarisme au vingtième siècle. Dans ce mémoire, nous démontrerons que cette analyse impose un constat, celui d’un déclin concomitant du concept d’humanité. Nous proposons donc une recension de ce déclin dans l’ouvrage d’Arendt, en insistant sur son intensification qui se manifeste par une aggravation de ses conséquences pour certaines populations. Ces dernières partagent un sort similaire : elles sont d’une manière ou d’une autre exclues du politique. En effet, le racisme, l’apatridie et l’univers concentrationnaire constituent les différentes formes adoptées par ce déclin. L’exclusion qu’elles mettent en scène est directement liée à ce qui fonde l’humanité selon Arendt, soit l’appartenance à une communauté politique.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/25287 |
Date | 20 April 2018 |
Creators | Hébert, Claudine |
Contributors | Ricard, Marie-Andrée |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (ix, 109 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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