Cette thèse analyse les pratiques actuelles de l’enseignement de la traduction dans les universités et les écoles professionnelles en Corée, par comparaison avec la situation en France, à partir d’entretiens, de QCM et de l’observation de cours de traduction. L’objectif est de reconnaître les particularités de la situation en Corée et d’en repérer les principales difficultés. Il apparaît que les facteurs socioculturels coréens, tels que la société autoritaire et collectiviste, induisent des cours centrés sur l’enseignant et la passivité des élèves. Nous découvrons aussi le faible niveau de créativité des étudiants coréens du fait d’un recours systématique à la mémorisation et aux QCM dans le système éducatif coréen. L’évaluation orientée processus et l’évaluation diagnostique font largement défaut tant à l’université qu’à l’école professionnelle de traduction, où l’évaluation est sommative plus que formative. Sous forme d’évaluation microstructurelle, les enseignants coréens pratiquent une évaluation globale et variable qui leur est personnelle, par manque de critères précis et concrets d’évaluation et de barème commun ayant force de directive. L’accent est mis sur les compétences linguistiques et textuelles plus que sur les autres compétences, au constat établi que ce sont celles qui font le plus défaut aux étudiants, aussi bien à l’université qu’à l’école professionnelle. Il y a peu de différences entre les étudiants coréens de l’université et de l’école professionnelle en matière de recherche d’informations. Malgré les difficultés particulières affectant les cours de traduction à l’université, la possibilité existe d’y former à la traduction professionnelle. / This thesis analyzes the translation education currently conducted in Korean universities and other highereducational institutions in comparison with those conducted in France. The data is gathered through three methods: interviews, MCQ (Multiple-Choice Questions), and class observation. The purpose is to pinpoint the characteristics of translation education in Korea and to outline the key issues deriving from these particularities. According to the study, socio-cultural factors in Korean society including hierarchy, collectivism, and the cultural tendency to refrain from classroom discussion in favor of professor-centered teaching methods, have led to students’ passive attitude toward learning. In addition, we found that cramming for exams and permanent MCQ assessment in the Korean education system weaken their students’ creativity. Korean teachers place more emphasis on result-oriented, summative assessment than on process-oriented, diagnostic and formative assessment. In microstructural assessment, teachers rely on subjective criteria due to a lack of concrete and precise assessment rules to serve as grading guidelines. In most cases, translation education is dedicated to enhancing linguistic and textual competencies found most lacking among Korean students. Additionally, in terms of information acquisition skills, there are few differences between Korean students in undergraduate programs and those in higher-education institutions. Despite the difficulties of teaching translation, there are still opportunities for professional translation courses at the university.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013PA030056 |
Date | 10 May 2013 |
Creators | Kim, Daeyoung |
Contributors | Paris 3, Gile, Daniel |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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