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Does working-class representation affect parties’ policy proposals? Evidence from post-war UK and Canadian parliaments

Des recherches approfondies ont démontré que la représentation descriptive est importante. Les membres de groupes sociaux partagent souvent des intérêts communs et les élus qui font partie de ces groupes peuvent exercer leur pouvoir pour promouvoir les intérêts de leur groupe. Alors que la plupart des études sur la représentation descriptive portent sur les femmes et les minorités ethniques, peu d'entre elles s'intéressent à la représentation descriptive des groupes économiques. Cette étude tente de remédier à cette situation en posant deux questions : comment la représentation descriptive de la classe ouvrière a-t-elle évolué et comment ces changements de représentation sont-ils liés aux politiques des partis ? J'utilise des informations sur l'ancien emploi des députés du Royaume-Uni et du Canada comme indicateur de classe sociale pour analyser les tendances de la représentation de la classe ouvrière depuis la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, je combine ces données avec les données du Comparative Manifesto Project (CMP) pour mesurer l'ampleur du lien entre la proportion de députés issus de la classe ouvrière et l'orientation idéologique des plateformes électorales des partis. Les résultats relatifs aux tendances de représentation démontrent que même si le nombre total de travailleurs au parlement a progressivement diminué, la classe ouvrière dispose d’une meilleure représentation descriptive aujourd'hui. En outre, les résultats de régression montrent que la présence de députés issus de la classe ouvrière pousse vers la gauche les politiques proposées par les partis britanniques et canadiens, indiquant un lien clair entre la représentation descriptive et substantive de la classe ouvrière. Les implications de ces résultats alimentent le débat sur l'importance de la représentation des classes sociales et démontrent que l'élection de membres d'un groupe économique est un moyen efficace de voir les intérêts de ce groupe pris en compte dans les politiques des partis. / Extensive research has demonstrated that descriptive representation matters. Members of groups often share common interests and elected officials who are part of these groups can wield their power to advance their group’s interests. While most research on the topic of representation focuses on women and ethnic minorities, few have inquired into the descriptive representation of economic groups. This study seeks to address this gap in the literature by asking two questions: how has descriptive representation of class changed over time, and how are changes in representation connected to party policy? First, I use information on the former occupation of UK and Canadian MPs to analyze trends in the representation of class since the Second World War. Second, I combine this information with data from the Comparative Manifesto Project (CMP) to establish a link between the proportion of working-class MPs and party policy. Results pertaining to trends in representation show that even though the total number of workers in parliament has gradually declined, the working class is better represented descriptively today than before. Furthermore, regression results show that the presence of working-class MPs pushes the policies proposed by UK and Canadian parties to the left, indicating a clear link between the descriptive and substantive representation of the working class. The implications of these findings fuel the debate on the importance of class representation and demonstrate how electing members of an economic group is an effective way to see the group’s interests reflected in policy.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/33868
Date04 1900
CreatorsRafie, Thomas
ContributorsDassonneville, Ruth
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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