Le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU), initié au titre de la loi Borloo du 1er août 2003, a été explicitement conçu pour s’attaquer à des questions urbaines et sociales lourdes : obsolescence du parc de logements des organismes HLM, concentration de populations paupérisées dans des espaces qualifiés d’espaces de relégation, discriminations liées à la nationalité ou à l’origine géographique. Calibrée pour répondre aux problématiques des quartiers difficiles des grandes villes, sa diffusion à l’ensemble des territoires prioritaires et en direction de villes petites et moyennes témoigne du succès de la formule et, suis generis, d’une appétence particulière de ces dernières pour le changement, pour l’action et la communication autour de ces « maxi-projets urbains », parfois hors d’échelle.En inscrivant notre réflexion dans une relecture des théories de la transaction, nous avons interrogé les récits et les discours des acteurs décisionnaires engagés dans les opérations de rénovation urbaine d’envergure des villes moyennes à l’échelle de la région Bretagne. En somme, quand, comment et sur quoi se fonde l’engagement de la puissance publique dans le choix de la démolition et comment comprendre l’adhésion massive des villes moyennes à ce dispositif ? Il s’agit donc de s’intéresser, d’une part, aux conceptions de l’espace portées par ces opérations et, d’autre part, d’interroger les logiques de l’action sur lesquelles elles reposent. / The National Urban Renewal Programme (NERP), launched by the Borloo law passed on 1 August 2003, was explicitly designed as an answer to strong social and urban issues: housing obsolescence of the HLM, concentration of population in space which are considered as impoverished areas, relegation and discrimination according to nationality or geographical origin. Calibrated to address problems of the difficult areas of large cities, its diffusion to all priority areas and towards small and medium-sized towns reflects the success of the formula, and, by the way, a special appetite for action and communication about these "maxi urban projects" sometimes oversized.Mobilising a proofreading of transaction theories, we have analysed the stories and speeches of local actors and policy maker involved in large-scale operations of urban renewal in mid-sized cities across Brittany. In sum, we ask when, how and on what basis repose the commitment of the public authorities in the choice of demolition and how to understand the massive support of medium-sized cities in this device? This includes developing interest, on the one hand, about the concepts of space including in these operations and, secondly, to evalue and ask the logic of the action of the programme.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013REN20044 |
Date | 19 November 2013 |
Creators | Gaudin, Solène |
Contributors | Rennes 2, Séchet, Raymonde |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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