Différents voyageurs ont décidé de leur fait ou de par leurs obligations gouvernementales, religieuses ou commerciales de visiter et d’explorer l’Afrique. Ce qu’ils ont pu observer de la population des côtes va être généralisé aux peuples de toute l’Afrique. Dès leur arrivée, les voyageurs sont frappés par la différence qui existe, entre la population africaine, la faune et la flore et celle du reste du monde. La découverte d'un monde différent est très certainement à la source de la fascination pour l’Afrique. L’Afrique est seule capable, de produire des prodiges au niveau de la nature, des royaumes et de leurs souverains, ainsi que des animaux et des hommes. C’est de l’observation et de l’écriture que naissent les mythes. Alors que l’Afrique est décrite comme un continent avec des peuples pauvres, ignorants, superstitieux, de sauvages et d’anthropophages, les auteurs font part de terres où les pierres précieuses et l’or poussent à même le sol, quand ils ne sont pas transbordés après la pluie par les fleuves en crue. Dans les terres inconnues, au-delà de la domination de l’Islam, se conçoit l’existence de régions fabuleusement riches en or, authentiques paradis terrestres. Là est localisé l’Ophir de Salomon, mais aussi le royaume de la Reine de Saba, riche en or et encens. C’est là que se trouve, quelque part, l’Empire du Royaume du Prêtre Jean, symbole d’une chrétienté idéale, mais aussi le fabuleux royaume du Monomotapa, dirigé par le Mwenemutapwa, où habitent les Amazones. / Different travellers decided to visit and explore Africa either on their own or because of government, religious or commercial obligations. They had various motivations : some were really interested in this continent and wanted to know more about it, others went there to satisfy a desire of discovery and to share unknown lands for trade. As soon as they arrived visitors were struck by the difference - in physionomy - between the African population and the rest of the world. Travel stories - reports of bygone days - bring back the African peoples who were seing white people for the first time. The discovery of a new world, its exploration and literature are the root of the fascination for Africa. In this context the representation and the enchantment - that Sub-Saharan Africa aroused in the collective imagination of the Classical Age travellers - will be studied. Africa has become over the centuries a name which sounds mysterious, suggesting to the minds of men a stream of unusual landscapes. Myths were born from the observation of unknown lands through writing. In fact thanks to different travellers from previous centuries Africa shows in the collective imagination of Europeans from the 16th, 17th and 18th centuries two mythical and real pictures, opposed but complementary. This continent is described as a huge desert territory filled with fabulous beings where precious stones and gold grow or are washed away by the rivers flooded after rain. Africa is then described as a contintent with poor, ignorant, superstitious peoples : savages and cannibals. Everything looks different for travellers : men, civilisations, plants and lands so myths linked with Africa sprouted from them. The symbolic value of the myth is transferred in travel books and provide a common background of marvellous pictures.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013PA040201 |
Date | 29 November 2013 |
Creators | Alves Vaz, Paulo |
Contributors | Paris 4, Moureau, François |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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