Cette étude propose une analyse de la construction du mur israélien, compris ici comme l'étape finale du processus d'israélisation de Jérusalem débuté en 1948, à l'issue de la première guerre israélo-arabe. Comme la politique des autorités israéliennes a toujours été appliquée différemment à Jérusalem que dans le reste des territoires palestiniens, nous mettons en évidence que les acteurs israéliens - et en particulier les divers gouvernements d'Israël - ont développé et mis en œuvre une stratégie qui vise l'appropriation sociospatiale de Jérusalem-Est afin de l'incorporer à l'État d'Israël. Notre travail de recherche vise plus précisément à mettre en lumière le rôle du mur dans la stratégie israélienne d'appropriation de Jérusalem-Est ainsi que les impacts socio-économiques sur la population palestinienne de la ville et de sa périphérie. Des approches critique et géopolitique, nous abordons le territoire de la ville comme la dimension spatiale du pouvoir étatique. L'analyse des représentations et des pratiques du gouvernement central nous permet ainsi de mettre en évidence la transformation et l'appropriation du territoire de la ville.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Territoire, appropriation sociospatiale, Jérusalem, mur, conflit israélo-palestinien.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.4203 |
Date | 08 1900 |
Creators | Durocher, Marie-Hélène |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/4203/ |
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