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Mythes sionistes et identité israélienne : la trahison nécessaire pour échapper au fanatisme dans l'oeuvre d'Amos OzBérubé, Hélène January 2006 (has links) (PDF)
La pensée politique et sociale de l'écrivain et essayiste israélien Amos Oz (1939-) repose sur sa représentation des conflits inhérents à la psyché humaine; l'angoisse issue des questions en suspens porte l'individu à rechercher l'apaisement mental en adhérant à des idéologies et à des référents identitaires qui offrent un univers de cohérence où tout est ordonné et résolu. Sans toutefois nier l'importance du désir d'appartenance, l'auteur dénonce ses dérives: la glorification de la violence faite en son nom et l'intransigeance du fanatisme, notamment face à la question de l'autre. Ainsi, Oz cherche à sonder l'inconscient collectif israélien, à dégager la part fantasmée des mythes sionistes et à montrer comment ils ont eu de réelles conséquences sur l'identité nationale de son pays, sur le cours de son histoire et sur la relation israélienne à l'altérité palestinienne. Cet examen le porte à soutenir que la seule légitimité du projet sioniste est son aspiration à permettre au peuple juif de normaliser sa situation par la création d'un foyer national, ce que la prise des Territoires a rendu impossible. Oz pose ainsi l'ultime question: comment trouver une réponse satisfaisante au sionisme sans pour autant nier la réalité d'Israël? Sa réponse: la trahison. Le combat citoyen d'Oz est d'abord et avant tout un combat contre des attitudes individuelles. À l'attitude du fanatique à vouloir faire coïncider le réel au fantasme et à vouloir forcer autrui au changement pour parfaire le monde, Oz oppose le traître capable d'ambivalence morale et de pragmatisme. Le traître comprend que différentes avenues légitimes peuvent coexister face à un même problème: le conflit israélo-palestinien étant pour l'auteur une « tragédie », soit le choc de deux projets contradictoires également légitimes, il ne sera résolu durablement que par un compromis pragmatique entre ces deux projets plutôt que par une justice absolue pour chacun des camps. Ce compromis, c'est notamment par la reconnaissance -non pas par la compréhension mutuelle ou par l'amour fraternel-de l'autre pour ce qu'il est plutôt que pour ce qu'il représente et par la reconnaissance sans équivoque de son droit égal de vivre en paix dans son État qu'il sera possible. Si une majorité de l'opinion publique israélienne et palestinienne est aujourd'hui résignée à la nécessité de la paix à deux États, le combat d'Oz est aussi de faire prendre conscience comment, en devant renoncer aux rêves démesurés afin d'être en mesure de reconnaître l'attachement tout aussi véritable de l'autre à la terre, la douleur est une étape à franchir pour atteindre la paix. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amos Oz, Sionisme, Identité israélienne, Trahison, Fanatisme, Conflit israélo-palestinien.
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La participation des femmes dans la résistance palestinienne entre la première et la seconde IntifadaArcache, Karine 08 1900 (has links) (PDF)
Dans les études des conflits, quel qu'ils soient, les femmes ont indubitablement la place de victimes vulnérables qui doivent être protégées. Considérant que les bibliothèques regorgent d'études sur le conflit Israël-Palestine, combien s'intéressent aux rôles joués par les femmes? Pourtant, les Palestiniennes sont présentes dans cette équation toujours sans solution. Certes victimes au même titre que toutes personnes qui vivent sous occupation et/ou au sein d'un conflit, elles participent de différentes manières à la lutte mais aussi à la vie dans leur société. En particulier, leur engagement lors de la première Intifada est grandement remarqué tout comme leur faible présence lors de la seconde. Notre recherche prend racine dans ce contexte. Elle illustre notre intérêt concernant le changement dans la participation des Palestiniennes entre les deux Intifadas - de 1987 à 2000. En empruntant la logique proposée par les féministes matérialistes/socialistes/marxistes, nous tentons de comprendre dans quelle mesure l'étude des facteurs socioculturels, économiques et politico-militaires permet d'expliquer ce changement. À travers les concepts de « genre », de « reproduction sociale » et de « patriarcat » nous avons montré que ces trois facteurs (1) sont intrinsèquement liés et (2) influencent considérablement la place qu'occupent les femmes dans la société et l'économie palestinienne ainsi qu'au sein du conflit Israélo-palestinien. Ce résultat confirme que la prise en compte des facteurs socioculturels, économiques et politico-militaires permet d'apporter une explication pertinente au changement dans l'engagement des Palestiniennes entre les deux Intifadas.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes palestiniennes, conflit israélo-palestinien, fondamentalisme islamiste, relations de genre, reproduction sociale, conservatisme social, patriarcat, lutte nationale, féminisme
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Étude de la stratégie israélienne d'appropriation territoriale de Jérusalem : le cas du mur entourant Jérusalem-EstDurocher, Marie-Hélène 08 1900 (has links) (PDF)
Cette étude propose une analyse de la construction du mur israélien, compris ici comme l'étape finale du processus d'israélisation de Jérusalem débuté en 1948, à l'issue de la première guerre israélo-arabe. Comme la politique des autorités israéliennes a toujours été appliquée différemment à Jérusalem que dans le reste des territoires palestiniens, nous mettons en évidence que les acteurs israéliens - et en particulier les divers gouvernements d'Israël - ont développé et mis en œuvre une stratégie qui vise l'appropriation sociospatiale de Jérusalem-Est afin de l'incorporer à l'État d'Israël. Notre travail de recherche vise plus précisément à mettre en lumière le rôle du mur dans la stratégie israélienne d'appropriation de Jérusalem-Est ainsi que les impacts socio-économiques sur la population palestinienne de la ville et de sa périphérie. Des approches critique et géopolitique, nous abordons le territoire de la ville comme la dimension spatiale du pouvoir étatique. L'analyse des représentations et des pratiques du gouvernement central nous permet ainsi de mettre en évidence la transformation et l'appropriation du territoire de la ville.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Territoire, appropriation sociospatiale, Jérusalem, mur, conflit israélo-palestinien.
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Le mur de Cisjordanie : étude sur le rapport colonial entre Israël et la PalestinePelland-Legendre, Marie-Christine 12 1900 (has links) (PDF)
Notre objet de recherche porte sur l'étude des rapports entre Israéliens et Palestiniens, à la lumière d'un paradigme colonial et ce, dans le contexte particulier de la construction du mur de séparation en Cisjordanie comme nouvelle étape du projet colonial israélien. Cette problématique éclaire plusieurs enjeux du conflit. Dans le cadre de cette recherche, l'attention est principalement portée sur les relations entre Israël et la Palestine dans le cadre de l'occupation israélienne des territoires palestiniens et sur les modalités de cette occupation. Pour ce faire, nous présentons, dans notre cadre théorique, quelques idées sur le colonialisme et différents concepts liés au colonialisme qui ont été utilisés par des auteurs pour décrire la situation en Israël-Palestine. Afin de bien cerner tous les enjeux, nous incluons deux parties plus factuelles : un contexte historique ainsi qu'une étude des politiques israéliennes à l'égard des Palestiniens. Enfin, nous procédons à une analyse des conséquences du mur à partir de données provenant surtout des rapports de l'ONG israélienne B'Tselem, de certains organes de l'ONU et de différents écrits académiques sur le sujet. Puis, dans nos conclusions, nous discutons de la situation en Palestine-Israël à la lumière de nos observations sur le rapport colonial.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : rapport colonial, colonisation, colonialisme, Israël, Palestine (Cisjordanie), mur, séparation, occupation, apartheid, sociocide, politicide.
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Distance idéologique et refroidissement des relations syriano-américaines entre 2001 et 2005Arel, Sébastien January 2010 (has links) (PDF)
L'arrivée au pouvoir de Bashar al-Asad à la tête de l'État syrien, en juin 2000, annonçait pour certains l'espoir d'un rapprochement diplomatique entre les gouvernements occidentaux et la Syrie. Malheureusement, et ce, malgré les attentes, la Syrie a poursuivi le chemin inverse au cours des cinq années suivantes, au point de se voir isolée sur la scène régionale. De ce fait, plusieurs spécialistes de la politique syrienne ont étudié la situation afin de mieux comprendre l'origine de cette détérioration politique. Cependant, suite à l'étude de leurs conclusions, plusieurs questions demeureront sans réponse sur les liens entre la dégradation des relations syriano-américaines et la marginalisation de la Syrie sur la scène régionale durant les années 2001 à 2005. Dans le cadre de cette recherche, nous avons cherché à déterminer les causes reliées à la détérioration des relations entre la Syrie et les États-Unis et à l'isolement de ce pays arabe sur la scène régionale entre 2001 et 2005. Pour arriver à nos résultats, nous nous sommes d'abord basés sur une démarche hypothético-déductive, puis sur le concept de distance idéologique à travers une perspective évolutionniste des relations inter-étatiques. Dans le but d'obtenir une analyse éclairée, nous nous sommes posé la question suivante: quel impact la distance idéologique a-t-elle eu sur l'établissement de relations syriano-américaines tendues et la marginalisation syrienne sur la scène régionale entre 2001 et 2005? En rattachant notre concept de distance idéologique à l'articulation évolutionniste des relations inter-étatiques, nous avons pu conclure que le conflit d'intérêts initial favorisant l'évolution négative d'une relation inter-étatique était dépendant de la distance idéologique entre les deux États à propos d'une série d'événements survenus durant cette époque. Suivant l'utilisation de données tirées d'articles scientifiques d'experts, d'un corpus provenant d'agences spécialisées en traduction de journaux arabes et quotidiens occidentaux et d'archives gouvernementales américaines, nous avons d'abord noté, dans le cadre du premier chapitre, que lors de la période entre septembre 2001 et avril 2003 les relations syriano-américaines ont connu une détérioration en raison des enjeux entourant le « terrorisme » et la condition irakienne lors de la « guerre contre le terrorisme », du conflit israélo-palestinien et de l'invasion américaine de l'Irak. Nous avons aussi observé, dans le cadre du second chapitre, l'influence de la distance idéologique au cours de la période de mai 2003 à avril 2005. Nous avons identifié les enjeux entourant les conditions américaines dans les dossiers israélo-palestinien, irakien et libanais, comme étant les facteurs qui ont mené à l'interruption des relations syriano-américaines et à la marginalisation de la Syrie sur la scène moyen-orientale. Conséquemment, dans son ensemble, nous avons constaté que l'accumulation de désaccords interprétatifs entre les États-Unis et la Syrie -résultant de la présence continue d'une distance idéologique sur l'ensemble des enjeux liés aux événements survenus entre 2001 et 2005 -, a engendré la détérioration progressive et la discontinuation finale des relations syriano-américaines, ainsi que l'isolement forcé du -régime syrien sur la scène moyen-orientale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Syrie, États-Unis, Distance idéologique, Théorie évolutionniste des relations interétatiques, Terrorisme, Conflit israélo-palestinien, Irak, Liban.
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La diplomatie américaine et le Hamas dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien : gestion de crise ou crise de gestion?Charles-Pierre, François-Marie 11 1900 (has links) (PDF)
Le conflit israélo-palestinien continue de faire couler beaucoup d'encre dans la discipline des relations internationales et beaucoup de sang au Proche-Orient. Dans le monde arabo-musulman, il est le prétexte de tous les radicalismes, de tous les extrémismes. Nous avons choisi d'aborder ce sujet sous l'angle d'un acteur particulier, le Mouvement de la Résistance Islamique, mieux connu sous le sigle de Hamas, dans un cadre bien précis, le processus de paix israélo-palestinien sous l'égide des États-Unis d'Amérique. Ce mouvement islamiste palestinien, mis en orbite par les Frères musulmans à partir de 1987, s'est vite fait de se tailler une place de choix sur la scène politique palestinienne, jusqu'à en devenir l'acteur le plus important. Dès sa création, il revendique un radicalisme sans concessions à l'endroit de l'État d'Israël dont il conteste la réalité, jurant de chasser les juifs hors du territoire de la Palestine, la terre sacrée de l'islam et de ses fils. Les accords de paix israélo-palestiniens négociés secrètement à Oslo et signés en grande pompe à Washington le 13 septembre 1993 par les leaders palestinien Yasser Arafat, chef de l'OLP et israélien Itzhak Rabin, Premier ministre en présence du président américain William Jefferson Clinton, avaient justement pour objectif de mettre un terme à des décennies de lutte existentielle entre les deux peuples, en favorisant selon un calendrier précis l'émergence d'un État palestinien, tout en régularisant la situation sécuritaire d'Israël. Le Hamas a rejeté de façon catégorique le protocole d'Oslo, taxé de reddition de la part des négociateurs palestiniens, déclarant continuer le combat nationaliste jusqu'à la destruction totale de l'État juif. En choisissant la dialectique des armes comme mode d'expression politique, le mouvement islamiste s'inscrit dans une logique de défi vis-à-vis du parrain américain et de la communauté internationale dont il conteste la médiation. Le radicalisme des islamistes, l'intransigeance de l'État d'Israël, une gestion de crise bien particulière des États-Unis d'Amérique auront sérieusement perturbé l'instrumentalisation des accords de paix. Les islamistes, contre toute attente, ont décidé au début des années 2000 de rejoindre l'Autorité palestinienne, structure qu'ils avaient régulièrement combattue pour être un produit des accords d'Oslo. Une première victoire aux élections municipales en 2004, un raz-de-marée électoral aux législatives deux ans plus tard, les propulsant à la tête de l'Autorité palestinienne, ont considérablement modifié leur position envers le processus de paix et Israël. Le mouvement islamiste a largement revu sa stratégie d'origine, adoptant une nouvelle posture moins radicale, plus réaliste, ouvrant une fenêtre d'opportunité pour la résolution du conflit israélo-palestinien par des moyens pacifiques, sur la base de la légalité internationale. L'acteur américain, à tort ou à raison, a choisi d'ignorer l'ouverture, conditionnant une éventuelle collaboration à l'observance stricte de ses diktats, notamment l'abandon total de la violence et la reconnaissance explicite de l'État d'Israël. Aujourd'hui, les territoires palestiniens sont divisés, le conflit israélo-palestinien étant très loin d'être résolu. Au cours de cette étude, nous mettrons en exergue les radicalismes, les intransigeances, les blocages qui ont laminé les fondements du processus de paix, sans omettre les préjugés, stéréotypes et jeux politiques qui l'ont complètement décrédibilisé, ce qui a empêché l'avènement d'une ère de paix entre Palestiniens et Israéliens. Le dossier israélo-palestinien connaîtra-t-il de solution définitive sans une évolution des mentalités?
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : autorité palestinienne islamisme, radicalisme, islamo-nationalisme, conflit israélo-palestinien, processus de paix, Hamas, Israël, Palestine, politique américaine au Proche-Orient.
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La FINUL et les conflits israélo-libanais (1978-2010) : enjeux et leçons d'une opération de maintien de la paix de l'Organisation des Nations UniesKhoury Elsaifi, Salam 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maitrise porte sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Nous nous intéressons à la période qui va de 1978 à 2010. Cependant, nous ne pourrons négliger certains éléments importants relatifs à notre objet d'étude qui remontent aux années 1920. La FINUL est l'une des plus « anciennes » Opérations de maintien de la paix (OMP). Son mandat est défi ni par les résolutions 425 et 426 (en 1978) et redéfini par la résolution 1701 (en 2006) du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Elle fut conçue initialement comme une OMP traditionnelle, reposant sur la « doctrine classique » des Nations Unies. La guerre qui opposa les forces israéliennes et le Hezbollah en juillet 2006, força l'ONU à repenser son action et à mettre en place la FINUL renforcée (FINUL II), témoignant ainsi de la volonté des Nations Unies de définir de nouvelles conditions d'engagement. Compte tenu de l'enchevêtrement des dimensions multiples de cette situation aux plans national, régional et international, nous ne pouvons étudier la FINUL uniquement en référence à son mandat au Liban-Sud. Aussi, nous nous sommes intéressés aux dimensions diverses de la crise, notamment aux rapports israélo-libanais, et israélo-arabes, dimensions centrales et importantes de la crise. Avec en toile de fond des questions touchant à la crédibilité des Nations Unies en matière de maintien de la paix.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : FINUL, FINUL II, Israël, Liban, OMP, ONU.
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