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La mémoire écorchée : stratégies mémorielles dans Trou de mémoire d'Hubert Aquin et La Québécoite de Régine Robin

Lapointe, Corinne January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Babel et Éros : musique du métissage dans L'empreinte de l'ange de Nancy Huston

Leblanc, Perrine January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mythes sionistes et identité israélienne : la trahison nécessaire pour échapper au fanatisme dans l'oeuvre d'Amos Oz

Bérubé, Hélène January 2006 (has links) (PDF)
La pensée politique et sociale de l'écrivain et essayiste israélien Amos Oz (1939-) repose sur sa représentation des conflits inhérents à la psyché humaine; l'angoisse issue des questions en suspens porte l'individu à rechercher l'apaisement mental en adhérant à des idéologies et à des référents identitaires qui offrent un univers de cohérence où tout est ordonné et résolu. Sans toutefois nier l'importance du désir d'appartenance, l'auteur dénonce ses dérives: la glorification de la violence faite en son nom et l'intransigeance du fanatisme, notamment face à la question de l'autre. Ainsi, Oz cherche à sonder l'inconscient collectif israélien, à dégager la part fantasmée des mythes sionistes et à montrer comment ils ont eu de réelles conséquences sur l'identité nationale de son pays, sur le cours de son histoire et sur la relation israélienne à l'altérité palestinienne. Cet examen le porte à soutenir que la seule légitimité du projet sioniste est son aspiration à permettre au peuple juif de normaliser sa situation par la création d'un foyer national, ce que la prise des Territoires a rendu impossible. Oz pose ainsi l'ultime question: comment trouver une réponse satisfaisante au sionisme sans pour autant nier la réalité d'Israël? Sa réponse: la trahison. Le combat citoyen d'Oz est d'abord et avant tout un combat contre des attitudes individuelles. À l'attitude du fanatique à vouloir faire coïncider le réel au fantasme et à vouloir forcer autrui au changement pour parfaire le monde, Oz oppose le traître capable d'ambivalence morale et de pragmatisme. Le traître comprend que différentes avenues légitimes peuvent coexister face à un même problème: le conflit israélo-palestinien étant pour l'auteur une « tragédie », soit le choc de deux projets contradictoires également légitimes, il ne sera résolu durablement que par un compromis pragmatique entre ces deux projets plutôt que par une justice absolue pour chacun des camps. Ce compromis, c'est notamment par la reconnaissance -non pas par la compréhension mutuelle ou par l'amour fraternel-de l'autre pour ce qu'il est plutôt que pour ce qu'il représente et par la reconnaissance sans équivoque de son droit égal de vivre en paix dans son État qu'il sera possible. Si une majorité de l'opinion publique israélienne et palestinienne est aujourd'hui résignée à la nécessité de la paix à deux États, le combat d'Oz est aussi de faire prendre conscience comment, en devant renoncer aux rêves démesurés afin d'être en mesure de reconnaître l'attachement tout aussi véritable de l'autre à la terre, la douleur est une étape à franchir pour atteindre la paix. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amos Oz, Sionisme, Identité israélienne, Trahison, Fanatisme, Conflit israélo-palestinien.
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Mémoire juive et espace urbain dans Dora Bruder et La Québécoite

Aubin, Julie 09 1900 (has links)
Ce mémoire propose des lectures croisées de la mémoire urbaine dans Dora Bruder de Patrick Modiano et La Québécoite de Régine Robin. Les deux récits mettent en scène des narrateurs héritiers de la mémoire de la Shoah qui déambulent dans les villes de Paris et Montréal. La ville est espace d’intelligibilité dont les signes sont porteurs de sens à activer par l’observateur. À l’aide de la sémiotique de la ville (Benjamin) et des pratiques de la ville (De Certeau) et en tenant compte de la position particulière des narrateurs autour des enjeux du témoignage et de l’écriture, ce mémoire cherche à étudier comment la ville participe au déploiement d’une mémoire juive en même temps qu’elle contribue à son inévitable perte. La Deuxième Guerre mondiale a eu lieu en partie à Paris, qui en porte les traces dans une forte densité mémorielle, tandis que Montréal, ville diasporique où les événements ne se sont pas déroulés, accueille les mémoires écorchées qui se fixent d’une autre manière dans l’espace urbain. Dans les deux récits, l’espace urbain est nécessaire à la mise en texte de la rupture et de la perte, qui se dévoilent à la fois au niveau thématique (destruction urbaine, échecs répétés, perte identitaire) et formel (remise en question du récit, hybridité générique.) / This thesis offers crossed readings of urban memory in Dora Bruder from Patrick Modiano and La Québécoite from Régine Robin. Both stories depict narrators heirs of the Holocaust memory who roam the cities of Paris and Montreal. The city is a space of intelligibility whose signs are meaningful to the observer. Using the semiotics of the city (Benjamin), the practices of the city (De Certeau) and taking into account the specific position of both narrators on the issues of testimony and writing, this study seeks to explore how the city spreads the Jewish memory while at the same time contributing to its inevitable loss. The Second World War took partly place in Paris, which bears the traces in a high density of memory, while Montreal, a city where Holocaust events did not unfold, is hosting memories otherwise within its urban space. In both stories, the city is necessary to the writing of the breakdown and loss, which reveal themselves both in the background (urban destruction, repeated failures, loss of identity) and form (question of the story, generic hybridity.)
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Mémoire juive et espace urbain dans Dora Bruder et La Québécoite

Aubin, Julie 09 1900 (has links)
Ce mémoire propose des lectures croisées de la mémoire urbaine dans Dora Bruder de Patrick Modiano et La Québécoite de Régine Robin. Les deux récits mettent en scène des narrateurs héritiers de la mémoire de la Shoah qui déambulent dans les villes de Paris et Montréal. La ville est espace d’intelligibilité dont les signes sont porteurs de sens à activer par l’observateur. À l’aide de la sémiotique de la ville (Benjamin) et des pratiques de la ville (De Certeau) et en tenant compte de la position particulière des narrateurs autour des enjeux du témoignage et de l’écriture, ce mémoire cherche à étudier comment la ville participe au déploiement d’une mémoire juive en même temps qu’elle contribue à son inévitable perte. La Deuxième Guerre mondiale a eu lieu en partie à Paris, qui en porte les traces dans une forte densité mémorielle, tandis que Montréal, ville diasporique où les événements ne se sont pas déroulés, accueille les mémoires écorchées qui se fixent d’une autre manière dans l’espace urbain. Dans les deux récits, l’espace urbain est nécessaire à la mise en texte de la rupture et de la perte, qui se dévoilent à la fois au niveau thématique (destruction urbaine, échecs répétés, perte identitaire) et formel (remise en question du récit, hybridité générique.) / This thesis offers crossed readings of urban memory in Dora Bruder from Patrick Modiano and La Québécoite from Régine Robin. Both stories depict narrators heirs of the Holocaust memory who roam the cities of Paris and Montreal. The city is a space of intelligibility whose signs are meaningful to the observer. Using the semiotics of the city (Benjamin), the practices of the city (De Certeau) and taking into account the specific position of both narrators on the issues of testimony and writing, this study seeks to explore how the city spreads the Jewish memory while at the same time contributing to its inevitable loss. The Second World War took partly place in Paris, which bears the traces in a high density of memory, while Montreal, a city where Holocaust events did not unfold, is hosting memories otherwise within its urban space. In both stories, the city is necessary to the writing of the breakdown and loss, which reveal themselves both in the background (urban destruction, repeated failures, loss of identity) and form (question of the story, generic hybridity.)
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(Ré)écriture(s) et (re)lecture(s) de la judéité dans l'oeuvre de Marguerite Duras / Jewishness in the work of Marguerite Duras : how it is written and read over and over again

Camerini, Laurent 18 December 2012 (has links)
Judéité et personnages juifs ont hanté l’œuvre et les diverses réflexions de Marguerite Duras (1914-1996). En 1980, dans Les Yeux verts, elle se demande : « Qu’est-ce que la judaïté représente dans une problématique personnelle d’un non-juif ? Contre quoi est-elle ce recours absolu à nul autre pareil ? ». L’un des principaux objectifs de cette recherche est d’essayer de répondre à ces interrogations. Il s’agit de comprendre pourquoi ce qu’elle appelle la « chose juive » est aussi omniprésente, et comment à partir de « cette rencontre d’autrui », a évolué, au fil du temps, l’image récurrente du « juif ».Nous essaierons, tout d’abord, de retracer cette approche en répondant à deux questions primordiales : d’une part, qu’est-ce « juif », ce « nombre pur », ou ce possible « mot trou » ; et d’autre part, qu’est-ce qu’être juif, comment a pu autour de cette « appréhension » se mettre en place l’idée que le « juif » pouvait représenter « un état à venir de l’homme informé », donnant ainsi naissance à une sorte de modus vivendi ou à une éthique ? Nous verrons, ensuite, comment cette circonscription toute personnelle s’est immiscée dans l’écriture de Duras, et en privilégiant une approche génétique, comment elle a tenté de prendre forme, par exemple, au niveau des ses étranges personnages. Nous terminerons notre réflexion en nous demandant si son rapport au livre et si « les lectures illimitées » qui s’offrent au lecteur ne s’inscrivent pas finalement dans une certaine attitude hébraïque, talmudique, et, au-delà, comment cette judéité a pu éventuellement faire naître une mélodie, un phrasé, voire même une poétique proche d’une conception « juive » de l’écrivain et de l’écrit. / Jewishness and Jewish characters have permeated the entirety of Duras's work as well as her various thoughts. In 1980, she wondered in Les Yeux verts: “What does Jewishness represent in the personal questioning of non-Jewish ones? What does that unrivalled and absolute recourse stand up against?” One of the main goals of this research is to try and answer those questions. The point is to understand why, what she called “the Jewish entity”, is so pervasive and how the recurring image of the Jew(s) has evolved through time from that very first encounter with the other(s).We will first try to go through the different steps of that approach by answering two essential questions. On the one hand, what “Jewish”, that “genuine number” or that possible “hole word” is and on the other hand, what it means to be Jewish and how the idea that the Jew could symbolize “an upcoming condition of man informed” giving birth, in the process, to a kind of modus vivendi or to some ethics, could be formed. We will continue with reflecting on how that very personal delineation of the topic has gradually pervaded the way Duras wrote and how, by singling out a genetic approach, that writing took shape in the characterization of her odd protagonists. We will end our study by wondering whether both her relation to books and the unlimited interpretations the reader is faced with are typical of some sort of Hebraic, Talmudic attitude and, beyond that, how that Jewishness eventually gave rise to a melody, a chain of words or even some poetics that would resemble a Jewish conception of the writer and of the written work.
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Conditions et fonctions sociales de la littérature d’exil. Production littéraire des auteurs d’origine judéo-maghrébine en France / Social Conditions and Functions of Exile Literature. The Writings of Jewish-Maghrebi Authors in France

Tartakowsky, Ewa 27 October 2014 (has links)
Notre travail de thèse se propose d’interroger la production littéraire des écrivains d’origine judéo-maghrébine en France en tant que littérature d’exil, dans la période de la décolonisation. La démarche, se basant sur une étude prosopographique, porte dans un premier temps sur les contextes favorables et pertinents à l’action d’une série d’individus, autrement dit sur l’état des conditions de la production d’une littérature née d’un déplacement. S’en suit une classification d’écrivains rendue possible par la mise en relation des caractéristiques sociologiques et des dispositions propres à cette génération d’auteurs avec les cadres culturels, historiques et cognitifs qui sont les leurs. En s’appuyant sur des entretiens semi-directifs avec des écrivains sélectionnés selon la typologie dégagée de l’étude précédente ainsi que sur l’étude de leurs œuvres littéraires, la recherche s’attache, dans un second temps, à vérifier si cette écriture « minoritaire » peut nous renseigner, et jusqu’à quel point, sur les relations qu’entretiennent entre elles histoire, mémoire, littérature et identité dans le contexte migratoire. Enfin, dans cette perspective, ses usages sociaux et ses fonctions sont étudiés à travers l’analyse des mécanismes et des thèmes récurrents de cette production littéraire, qui se construit comme le témoignage singulier d’un moment de vécu historique et ce faisant, nourrit notre compréhension des processus d’ajustements littéraires. / My dissertation research is focused on the literary production written by authors of North-African Jewish origin. Meaning a literature in exile, in the post-colonial era. My approach includes a prosopographical study, exploring the conditions and the social context that favorized this literature’s creation. The study proposes a classification of a number of authors, linking the sociological characteristics and particular attributes of this generation of writers with their cultural, historical, and cognitive backgrounds. The method uses semi-directive interviews with these subjects, as well as the study of their works, to see whether this “minority” literature can enlighten, and if so to what extent, about the interaction between history, memory, literature, and identity. In this perspective, the social usages and functions of this literature are examined, driving to the analysis of mechanisms and recurring themes that appear as the singular testimony of a moment of lived history. In doing so, it helps us to understand adjustment through literature.
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La création de soi par soi : origine, identités et transgressions dans l’œuvre de Vladimir Nabokov, Romain Gary et Philippe Roth / Creating the self : origin, identities, transgressions in the works of Vladimir Nabokov, Romain Gary et Philippe Roth

Bernard, Sophie 13 November 2017 (has links)
Traversant à eux trois l’ensemble du XXe siècle, Vladimir Nabokov, Romain Gary et Philip Roth sont issus de mondes géographiques, culturels et théoriques différents. Pourtant, leur œuvre et leur conception de la fiction présentent bien des affinités : une sensibilité cosmopolite, une réflexion sur l'écriture de la mémoire, un goût prononcé pour la mystification, un rapport au langage qui dote la lettre d’un puissant pouvoir d’incarnation. Ces écrivains confient à leurs personnages une réflexion sur l'exil et l’acculturation, sur l’impossible coïncidence de soi à soi liée au multilinguisme, au cosmopolitisme ou à la judéité. Refusant les étiquettes identitaires, ils sont animés par une même ambition : celle de se créer eux-mêmes, de repenser l'identité patrimoniale en lui substituant une identité réflexive et dynamique. Mettant en jeu différentes formes de transgressions (filiales, génériques, ontologiques), la fiction devient ce lieu où l'écrivain fait son autoportrait sériel et où le biographique est incessamment construit et déconstruit. Le personnage romanesque se décline en autant de variantes de soi, parfois polémiques, qui permettent de faire émerger une vérité sur soi. Mais cette vérité ne peut se dire qu'entre les lignes, entre les langues et dans une écriture polyphonique. La langue elle-même devient la cachette où l'écrivain tente de redonner la parole aux disparus. / Vladimir Nabokov, Romain Gary and Philip Roth are three 20th century writers who have different geographical, cultural and theoretical backgrounds. However, their works and their conceptions of fiction share many similarities: a cosmopolite sensibility, a reflection on writing memory, a strong interest in mystification, and a specific relation to language that endows words with a strong power of incarnation. These writers have their characters voice their reflection on exile and acculturation, as well as on the impossibility of self-coincidence, in relation to their multilingualism or Jewish identity. Nabokov, Gary and Roth distrust identity labels, and therefore share the same ambition : to create their own self, to rethink patrimonial identity by replacing it with a reflexive, dynamic one. Because fiction operates different forms of transgression (filial, generic, ontological), fiction becomes a place for the writer to create a serial self-portrait, where biography is constantly constructed and deconstructed. The multi-faceted self finds its incarnation in conversely multiple characters, some of them being sometimes polemical, and it enables the surfacing of a truth on oneself. This truth can only be found “between the lines”, in-between languages and in the polyphony of writing. Language itself becomes a hiding-place where the writer tries to retrieve the voices of the departed.
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Analyse des figures féminines juives dans le roman québécois moderne et contemporain : L’avalée des avalés, La Québécoite et Hadassa

Boutin-Panneton, Sylvie-Anne 08 1900 (has links)
Ce mémoire est consacré à la construction des personnages féminins juifs dans trois romans modernes et contemporains de la littérature québécoise de langue française. Il se penche sur les romans L’avalée des avalés (1967) de Réjean Ducharme, La Québécoite (1983) de Régine Robin et Hadassa (2006) de Myriam Beaudoin. Les fonctions, les valeurs et les discours entourant la présence des figures féminines juives sont analysés par le biais des dialogues entre les lieux et l’espace de manière à cerner les marqueurs identitaires, culturels, sociaux, linguistiques et religieux. Nous avons cherché à inscrire ce mémoire dans le prolongement du chapitre portant sur la figure féminine juive de l’ouvrage pionnier Mythes et images du Juif au Québec (1977) de Victor Teboul. Teboul considère la figure féminine juive comme un personnage principalement secondaire et sexuel. Cette analyse, très ancrée dans les discours sociaux de la période de publication, mérite d’être revisitée avec un corpus plus élargi et plus contemporain. Pour ce faire, nous avons cerné les principaux vecteurs identitaires féminins juifs en analysant les discours entourant leur présence, les dialogues entre identité, culture, Histoire et société et les dynamiques entre espaces et lieux. Nous avons constaté que, en plus de sortir des stéréotypes, l’identité des figures féminines juives des trois romans est modelée en fonction de son rapport aux lieux et à l’espace. D’une judéité littéraire foncièrement iconoclaste, en passant par une judéité culturelle et mémorielle jusqu’à une judéité qui se veut le plus réaliste, les trois romans du corpus diffèrent largement par leur rapport à la judéité. / This thesis is devoted to the construction of Jewish female characters in three novels of modern and contemporary Quebec french literature. It examines the novels of Réjean Ducharme, L’avalée des avalés (1967), Régine Robin, La Québécoite (1983), Myriam Beaudoin, Hadassa (2006). Functions, values and discourses surrounding the presence of Jewish women figures are analyzed by means of dialogues between places and spaces in order to identify markers of identity, culture, society, linguistic and religion. We sought to update the chapter on the female figure of the Jewish pioneering book Mythes et Images du Juif au Québec (1977) from Victor Teboul. Teboul considers the female Jewish character as a secondary and mainly sexual character. This analysis, deeply entrenched in social discourses of the period of publication, deserves to be revisited with a corpus broader and more contemporary. To do this, we identified the main vectors of female Jewish identity by analyzing the discourses surrounding this presence, dialogue between identity, culture, history and society and the dynamics between spaces and places. We found that, in addition to stereotypes, the Jewish identity of the female figures of the three novels is shaped by its relation with places and spaces. The three novels differ widely in their relationship to Jewishness.
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Erri de Luca. De la traduction à l’écriture / Erri De Luca. From Translation to Writing

Montel-Hurlin, Elise 06 October 2012 (has links)
Ancien activiste d’extrême gauche, ouvrier, alpiniste, Erri De Luca (1950-) est un écrivain « non-croyant » hanté par le texte biblique. Refusant toute autorité (qu’elle soit étatique, divine ou littéraire), il s’inscrit « contre » tous, dans un « à-côté », dans un hors norme traductif et exégétique biblique qui est pourtant norme de l’herméneutique rabbinique. Notre travail s’attache à montrer comment De Luca propose à un lecteur protéiforme une mise en scène des modalités d’une lecture qui s’écrit. Dans une écriture du non-dit, l’auteur s’inspire de sa lecture, de sa traduction et de son commentaire du texte biblique pour mieux questionner les genres. Il crée ainsi, dans une œuvre babélienne où les origines sont horizon, dans une zone mouvante qui échappe à toute catégorisation, un « entre-deux ». Sa position scripturale est duale, entre culture innée (d’origine chrétienne) et culture inventée (d’origine juive). Sa re-traduction n’est pas écriture seconde ou sous-écriture ; elle naît comme écriture. Décontextualisant, littérarisant, resémantisant la méthode exégétique rabbinique du midrash, De Luca propose une forme de réception personnelle du texte fondateur : il lorgne dans les interstices du texte biblique afin de lui conférer une « autre possibilité ». / Erri De Luca (Naples, 1950-), former far-left activist, workman, climber, is a “non-believer” who is haunted by the Bible. Refusing any authority (let it be from a State, a God, or a literary rule), he places himself “against” everyone, on the “sideline”, outside the standards of translation, outside the standards of biblical exegetic compendiums. Yet, De Luca's method fits well in the standards of rabbinical hermeneutical methods. Our work's goal is to show how De Luca offers to a proteiform reader an arrangement of his writing. While De Luca's writing signifies by what is kept quiet, his readings, his translations, and its biblical compendiums serve his inspiration to better question the genre. He therefore creates, in a babelical masterpiece where origins are horizon, in a shifting area that refuses any classification, a place “in-between” every other places. His writing position is dual, in-between an inborn culture (of Christian origin) and a created culture (of Jewish origin). His re-translation is not yet “another writing” nor a “cheap writing”: his translation erects itself as writing. With his very personal style, outside of any context, but flourishing with literary references and by reusing the rabbinical hermeneutical method of the midrash, De Luca proposes a personal reading of the Bible. He squeezes within the Bible's interstices in order to give it an “other possibility”.

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