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Analyse des figures féminines juives dans le roman québécois moderne et contemporain : L’avalée des avalés, La Québécoite et HadassaBoutin-Panneton, Sylvie-Anne 08 1900 (has links)
Ce mémoire est consacré à la construction des personnages féminins juifs dans trois romans modernes et contemporains de la littérature québécoise de langue française. Il se penche sur les romans L’avalée des avalés (1967) de Réjean Ducharme, La Québécoite (1983) de Régine Robin et Hadassa (2006) de Myriam Beaudoin. Les fonctions, les valeurs et les discours entourant la présence des figures féminines juives sont analysés par le biais des dialogues entre les lieux et l’espace de manière à cerner les marqueurs identitaires, culturels, sociaux, linguistiques et religieux. Nous avons cherché à inscrire ce mémoire dans le prolongement du chapitre portant sur la figure féminine juive de l’ouvrage pionnier Mythes et images du Juif au Québec (1977) de Victor Teboul. Teboul considère la figure féminine juive comme un personnage principalement secondaire et sexuel. Cette analyse, très ancrée dans les discours sociaux de la période de publication, mérite d’être revisitée avec un corpus plus élargi et plus contemporain. Pour ce faire, nous avons cerné les principaux vecteurs identitaires féminins juifs en analysant les discours entourant leur présence, les dialogues entre identité, culture, Histoire et société et les dynamiques entre espaces et lieux. Nous avons constaté que, en plus de sortir des stéréotypes, l’identité des figures féminines juives des trois romans est modelée en fonction de son rapport aux lieux et à l’espace. D’une judéité littéraire foncièrement iconoclaste, en passant par une judéité culturelle et mémorielle jusqu’à une judéité qui se veut le plus réaliste, les trois romans du corpus diffèrent largement par leur rapport à la judéité. / This thesis is devoted to the construction of Jewish female characters in three novels of modern and contemporary Quebec french literature. It examines the novels of Réjean Ducharme, L’avalée des avalés (1967), Régine Robin, La Québécoite (1983), Myriam Beaudoin, Hadassa (2006). Functions, values and discourses surrounding the presence of Jewish women figures are analyzed by means of dialogues between places and spaces in order to identify markers of identity, culture, society, linguistic and religion. We sought to update the chapter on the female figure of the Jewish pioneering book Mythes et Images du Juif au Québec (1977) from Victor Teboul. Teboul considers the female Jewish character as a secondary and mainly sexual character. This analysis, deeply entrenched in social discourses of the period of publication, deserves to be revisited with a corpus broader and more contemporary. To do this, we identified the main vectors of female Jewish identity by analyzing the discourses surrounding this presence, dialogue between identity, culture, history and society and the dynamics between spaces and places. We found that, in addition to stereotypes, the Jewish identity of the female figures of the three novels is shaped by its relation with places and spaces. The three novels differ widely in their relationship to Jewishness.
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L’identité juive en question : Irène Némirovsky, Patrick Modiano, Marc Weitzmann / Questioning jewish identity : Irène Némirovsky, Patrick Modiano, Marc WeitzmannQuaglia, Elena 07 June 2017 (has links)
La judéité, c’est-à-dire le rapport personnel et singulier qu’un individu entretient avec son origine juive, trouve dans certaines oeuvres littéraires une résonance majeure. S’il est hasardeux d’assigner des écrivains à une identité par essence problématique, il n’est pas anodin d’interroger leur rapport à cette identité en tant que producteur de choix formels et thématiques. Il est ainsi moins question de trouver une place à l’écriture de la judéité à l’intérieur d’une littérature minoritaire canonisée, que, plutôt, d’interroger les formes changeantes de cette écriture au fil des époques et des esthétiques. À travers un corpus constitué principalement par les oeuvres d’Irène Némirovsky, de Patrick Modiano et de Marc Weitzmann, ce travail se propose donc d’étudier les évolutions des rapports entre écriture et judéité sur trois générations d’auteurs et d’observer ainsi les mutations de la conscience littéraire juive face aux réalités historiques et culturelles sur une longue période. Il s’agit en particulier d’interroger la mise en scène de la judéité au croisement entre discours autobiographique et discours social. Les oeuvres de Némirovsky, Modiano et Weitzmann sont notamment emblématiques d’une mise en question de l’identité juive, par une réappropriation, parfois ambiguë, parfois détournée, du discours antisémite.L’analyse des textes, parcourant presque un siècle, permet d’ouvrir une perspective spécifique sur la littérature française, jusqu’à ses développements les plus récents. Notamment, la question du terrorisme, liée à la situation au Moyen-Orient, le rapport avec Israël et, enfin, avec une mémoire des camps qui est de plus en plus une post-mémoire, sont au centre non seulement des écritures de la judéité, mais, plus en général, des tendances actuelles de la littérature française. Même au niveau esthétique, des formes textuelles codifiées et répandues dans la contemporanéité, comme l’autofiction, le récit de filiation ou le roman archéologique semblent très aptes à accueillir les interrogations autour d’une identité juive fuyante ou problématique. / Jewishness, that is to say the personal and singular relationship that an individual experiences regarding their Jewish origins, finds significant resonance in certain literary works. If it is dangerous to assign writers an identity that in and of itself is problematic, it is nonetheless useful to interrogate their relationship with this identity as they make formal and thematic choices. This is less a question of finding a place for writing Jewishness within a canonical and minor literary corpus, instead related to questioning the changing forms of this writing as seen in various epochs and within various aesthetics. Through a corpus composed principally of the works of Irène Némirovsky, Patrick Modiano and Marc Weitzmann, this study examines the evolutions of relationships between writing and Jewishness over three generations of authors, as well as changes in the Jewishliterary consciousness as it faced historical and cultural realities over time. This means paying particular attention to the representation of Jewishness at the crossroads of autobiographical and social discourses. The works of Némirovsky, Modiano and Weitzmann are notably emblematic in their questioning of Jewish identity through a reappropriation of anti-Semitic discourses that is at times ambiguous and at times deflecting.Analyzing these texts, which appeared over the course of almost a century, allows us to open a particular perspective on French literature, including some of its most recent developments. Notably, the question of terrorism as it is linked to the situation in the Middle East, relations with Israel, and the memory of the camps as it becomes more often a post-memory, are at the center not only of Jewish writing, but more generally of trends throughout French literature. Even at the aesthetic level, today’s codified and widespread textual forms such as auto-fiction, “récit de filiation” or “roman archéologique” seem quite capable of hosting investigations of a fleeting or problematic Jewish identity.
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L'expérience de la "différence" chez les auteurs italiens témoins ou acteurs de l'histoire dans la période 1936-1945 / The Experience of “Difference”. The Italian Writers Witnesses or Actors of History (1936-1945)Pommeret, Louise 10 December 2016 (has links)
La thèse porte sur les auteurs italiens qui, acteurs ou témoins de l’Histoire pendant la période 1936-1945, ont fait l’expérience de la différence vis-à-vis de la norme anthropologique imposée par le régime fasciste. Dans une première partie, nous précisons les enjeux historiques et interprétatifs du sujet, en examinant le contexte des années trente – à partir de romans de propagande pour la jeunesse – et les difficultés interprétatives possibles. La deuxième partie est consacrée aux écritures de la différence et aux figures de la marginalité. Le corpus met en lumière plusieurs problématiques : l’individu en inadéquation avec la norme des années trente, puis le tournant de l’année 1938 et l’irruption de la question raciale qui redéfinit le statut des Juifs dans la nation et, enfin, les années de la guerre et de la Résistance avec l’expression d’un antifascisme existentiel et l’expérience traumatique de la Shoah. Une troisième partie appréhende la mise en récit de la différence sous un angle diachronique : nous analysons les variations de la perception de la différence entre le temps de l’Histoire, celui de l’écriture et celui de la publication – réception des œuvres. Les textes témoignent en effet d’expériences mais aussi d’une évolution du regard sur cette expérience. Nous étudions ces changements de perception selon trois axes qui traversent la seconde moitié du XXe siècle : le témoignage de la Shoah, l’écriture féminine de la Résistance, et le récit des persécutions de l’homosexualité. / The thesis concerns Italian authors who, as actors or witnesses of History during the period 1936-1945, experienced difference in regard to the anthropological norms imposed by the fascist regime. In the first part, we specify the historical and interpretative stakes of the subject by examining the context of the thirties – through propaganda novels for the youth – and the possible difficulties of interpretation. The second part is dedicated to the writing of difference and to the figures of marginality. The corpus highlights several problems : the individual in inadequacy with the norms of the thirties, then the turning point of the year 1938 and the rapid emergence of the racial question which redefined the status of Jews in the nation and, finally, the war years and the Resistance with the expression of an existential anti-fascism and the traumatic experience of the Shoah. The third part apprehends the writing of the difference through a diachronic angle: we analyze the variations in the perception of difference between the taking place, the writing and the publication of the History or the reception of the works. Texts do indeed testify to experiences but also to the evolution in the perception of these experiences. We study these changes of perception according to three axes which traverse the second half of the XXth century: the testimony of Shoah, feminine writing of the Resistance, and narratives of the persecution of homosexuality.
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Identités de Claude Cahun : étude de l’héritage juif dans les textes et les imagesMeuleman, Marie 12 1900 (has links)
Dans ce mémoire, nous nous proposons d’étudier la présence de l’héritage juif de Claude Cahun dans ses œuvres littéraires et picturales ainsi que son influence sur sa construction identitaire. Dans un premier temps, nous évoquons les théories de l’identité, plus précisément de l’identité juive, pour pouvoir ensuite analyser les traces de la judéité, unique et particulière, dans l’œuvre de l’auteure-artiste. Nous procédons à l’analyse de fragments d’Aveux non avenus essentiellement, tout en complétant notre réflexion de textes périphériques. Ces extraits montrent l’influence de la tradition juive et du rapport conflictuel que l’auteure entretenait avec son héritage religieux et philosophique. Par une analyse précise et détaillée de l’expression de sa judéité, nous tâchons de mettre en évidence l’importance de cette tradition dans la construction des identités cahuniennes et dans l’élaboration de son œuvre. De par l’étude de ses textes, les linéaments d’une esthétique peuvent être décelés : celle du « devenir », de la perpétuelle métamorphose. Nous constatons que l’idée de « devenir » est fondatrice de la judéité de Claude Cahun, et nous tâchons dans ce mémoire de démontrer son importance. Dans un second temps, nous insistons sur le rapport critique entretenu par l’auteure avec la société dans laquelle elle écrit et dont les mœurs et la pensée sont extrêmement influencées par le dogme religieux. Nous mettons en évidence les virulentes dénonciations mises en place par l’analyse de stratégies scripturaires précises comme les réécritures parodiques et les détournements des textes bibliques. / In this thesis, we will explore the presence that Claude Cahun’s Jewish heritage has on her literary and pictorial works as well as on the construction of her identity. Firstly, we evoke theories of identity, more precisely of Jewish identity, to then analyze unique and particular Jewish traces in the works of the author-artist. We essentially analyze fragments of Aveux non avenus, all the while completing our reflection with peripheral texts. These excerpts show the influence of the Jewish tradition and the conflictual relationship that the author maintained with her religious and philosophical heritage. Through a precise and detailed analysis of the expression of her Jewishness, we attempt to highlight important evidence of these traditions in the Cahunian identity construction as well as in the developments of her work. Through the study of her texts, we can discern certain lineaments building to an aesthetic: that of “becoming”, of the perpetual metamorphosis. We note that the idea of “becoming” is the founding of Claude Cahun’s Jewishness, and in this thesis, we aim to demonstrate its importance. Secondly, we insist on the critical relationship kept by the author with the society on which she writes, whose customs and ideas are extremely influenced by religious dogmas. We highlight the virulent denunciations established by the analysis of specific scriptural strategies such as parody rewriting and misappropriation of biblical texts.
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Survivances de Sarah KofmanSt-Louis Savoie, Marie-Joëlle 10 1900 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la question de la survivance – notion ayant retenu l’attention de penseurs issus de différentes disciplines tels que Janine Altounian, Jacques Derrida et Georges Didi-Huberman – dans l’œuvre de Sarah Kofman, plus particulièrement dans son récit autobiographique intitulé Rue Ordener, rue Labat, paru en 1994.
Quatre grandes orientations guident ce travail dont l’approche théorique se situe à la croisée de la littérature, de la philosophie, de la psychanalyse, de l’histoire (tant sociale que de l’art) et du juridique. Premièrement, nous nous intéressons à ce qu’implique non seulement le fait d’« échapper à la mort », en observant les moyens mis en œuvre pour y parvenir, mais aussi celui de « continuer à vivre » après l’événement de la Shoah. Deuxièmement, nous étudions les différentes manifestations de « la survivance active de l’enfant en nous » (J.-B. Pontalis) de même que celle de « l’objet perdu » dans le travail de deuil impossible, encore autrement « interminable », qui a pris corps dans l’œuvre de Sarah Kofman. Troisièmement, nous abordons la « survivance » au sens du Nachleben d’Aby Warburg et repérons la trace des autres écrits de la philosophe, elliptiquement condensés dans son récit par la reprise de thèmes, le retour de sujets antérieurement évoqués. Quatrièmement, nous interrogeons la locution pronominale « se survivre » et la portée de ses compléments : « dans son œuvre », « dans son témoignage », « dans les mémoires ».
Parmi les points qui sont analysés en profondeur dans les chapitres de cette thèse, notons les motifs du ressentiment, du double tragique, du pardon et de l’oubli, de la « disgrâce », de la honte et de la culpabilité, ainsi que les différentes modalités de la survivance – la capacité d’adaptation et le rôle des mères, la lecture, le rire, les arts visuels – mises en œuvre par Sarah Kofman. Dans cette « œuvre-vie » (Pleshette DeArmitt), ce corpus singulier et unique, il s’est toujours agi de ceci, quoi qu’il lui en coûta : « affirmer sans cesse la survie », selon l’expression de Derrida. / This thesis considers the notion of survival—a concept that has attracted the attention of thinkers from various disciplines, from Janine Altounian to Jacques Derrida and Georges Didi-Huberman—in the work of Sarah Kofman, and specifically in her autobiography, Rue Ordener, rue Labat, which came out in 1994.
Four lines of inquiry guide this work, whose theoretical approach lies at the crossroads of literature, philosophy, psychoanalysis, and history (both social history and art history), and which, in the central chapter, addresses the legal sphere as well. We begin by looking not only into what it means to “escape death,” (including the attempts to achieve such a goal), but also into the drive to “live on” after the event of the Shoah. Secondly, we study various manifestations of the “active survival of the inner child” (J.-B. Pontalis), as well as the manifestations of the “lost object” in the work of impossible mourning, equally “interminable,” as it takes shape in Kofman’s works. Thirdly, we address the question of “survival” in the sense of Aby Warburg’s Nachleben (a concept studied by Georges Didi-Huberman) and find traces of other writings by Kofman, elliptically condensed in her autobiography, which takes up themes and revisits subjects previously touched upon in her writings. Fourthly, we question the pronominal French locution “se survivre” (to outlive, to outlast) and the scope of its complements: “in his/her work,” “in his/her testimonial,” “in memories”—all drawn together in Kofman’s work in an exemplary manner.
Among the points analyzed in depth in the chapters of this thesis are the motifs of resentment, the tragic double, forgiveness and forgetting, “disgrace,” shame and guilt, as well as various modalities of survival—the adaptation ability and the role of mothers, reading, laughter, the visual arts—all used by Kofman. This “LifeWork” (Pleshett DeArmitt), this singular and unique corpus, has always been about “ceaselessly affirming survival,” in the words of Jacques Derrida—no matter how high the price.
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Survivances de Sarah KofmanSt-Louis Savoie, Marie-Joëlle 10 1900 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la question de la survivance – notion ayant retenu l’attention de penseurs issus de différentes disciplines tels que Janine Altounian, Jacques Derrida et Georges Didi-Huberman – dans l’œuvre de Sarah Kofman, plus particulièrement dans son récit autobiographique intitulé Rue Ordener, rue Labat, paru en 1994.
Quatre grandes orientations guident ce travail dont l’approche théorique se situe à la croisée de la littérature, de la philosophie, de la psychanalyse, de l’histoire (tant sociale que de l’art) et du juridique. Premièrement, nous nous intéressons à ce qu’implique non seulement le fait d’« échapper à la mort », en observant les moyens mis en œuvre pour y parvenir, mais aussi celui de « continuer à vivre » après l’événement de la Shoah. Deuxièmement, nous étudions les différentes manifestations de « la survivance active de l’enfant en nous » (J.-B. Pontalis) de même que celle de « l’objet perdu » dans le travail de deuil impossible, encore autrement « interminable », qui a pris corps dans l’œuvre de Sarah Kofman. Troisièmement, nous abordons la « survivance » au sens du Nachleben d’Aby Warburg et repérons la trace des autres écrits de la philosophe, elliptiquement condensés dans son récit par la reprise de thèmes, le retour de sujets antérieurement évoqués. Quatrièmement, nous interrogeons la locution pronominale « se survivre » et la portée de ses compléments : « dans son œuvre », « dans son témoignage », « dans les mémoires ».
Parmi les points qui sont analysés en profondeur dans les chapitres de cette thèse, notons les motifs du ressentiment, du double tragique, du pardon et de l’oubli, de la « disgrâce », de la honte et de la culpabilité, ainsi que les différentes modalités de la survivance – la capacité d’adaptation et le rôle des mères, la lecture, le rire, les arts visuels – mises en œuvre par Sarah Kofman. Dans cette « œuvre-vie » (Pleshette DeArmitt), ce corpus singulier et unique, il s’est toujours agi de ceci, quoi qu’il lui en coûta : « affirmer sans cesse la survie », selon l’expression de Derrida. / This thesis considers the notion of survival—a concept that has attracted the attention of thinkers from various disciplines, from Janine Altounian to Jacques Derrida and Georges Didi-Huberman—in the work of Sarah Kofman, and specifically in her autobiography, Rue Ordener, rue Labat, which came out in 1994.
Four lines of inquiry guide this work, whose theoretical approach lies at the crossroads of literature, philosophy, psychoanalysis, and history (both social history and art history), and which, in the central chapter, addresses the legal sphere as well. We begin by looking not only into what it means to “escape death,” (including the attempts to achieve such a goal), but also into the drive to “live on” after the event of the Shoah. Secondly, we study various manifestations of the “active survival of the inner child” (J.-B. Pontalis), as well as the manifestations of the “lost object” in the work of impossible mourning, equally “interminable,” as it takes shape in Kofman’s works. Thirdly, we address the question of “survival” in the sense of Aby Warburg’s Nachleben (a concept studied by Georges Didi-Huberman) and find traces of other writings by Kofman, elliptically condensed in her autobiography, which takes up themes and revisits subjects previously touched upon in her writings. Fourthly, we question the pronominal French locution “se survivre” (to outlive, to outlast) and the scope of its complements: “in his/her work,” “in his/her testimonial,” “in memories”—all drawn together in Kofman’s work in an exemplary manner.
Among the points analyzed in depth in the chapters of this thesis are the motifs of resentment, the tragic double, forgiveness and forgetting, “disgrace,” shame and guilt, as well as various modalities of survival—the adaptation ability and the role of mothers, reading, laughter, the visual arts—all used by Kofman. This “LifeWork” (Pleshett DeArmitt), this singular and unique corpus, has always been about “ceaselessly affirming survival,” in the words of Jacques Derrida—no matter how high the price.
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