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La contribution de la Chine au développement économique des pays d' Afrique Sub Saharienne / China's contribution to the economic development countries of Sub Saharan Africa

Au cours des 15 dernières années, la relation sino-africaine a profondément modifié le continent africain que de nombreux gouvernements occidentaux avaient abandonné. L'Afrique centrale possède de nombreuses matières premières notamment du pétrole, du cuivre, du cobalt et du minerai de fer. Beaucoup, y compris certains africains, soupçonnent ce qu'ils considèrent comme une prise de terre néocoloniale, dans laquelle l’état chinois illustré à travers ses 2200 entreprises, extraient des minéraux en contrepartie d'infrastructures. Néanmoins, il y a un consensus que la présence chinoise a surtout bénéficié à l'Afrique. Quelques chiffres illustrent le changement. En 2000, le commerce entre la Chine et l'Afrique était de seulement 10 milliards de dollars. En 2014, cela a augmenté de plus de 20 fois à 220 milliards de dollars, selon l'Initiative de recherche en Afrique de la Chine à l'École d'études internationales. Un intérêt qui se traduit par la présence d’acteurs chinois, publics et privés, de plus en plus nombreux, précisément dans les investissements directs (stocks de 10 à 45 milliards de dollars), selon les sources.Pourtant, il y a une inquiétude quant à la montée de l'influence chinoise. Plusieurs dirigeants politiques sont préoccupés par le fait que l'Afrique est passée récemment au déficit commercial avec la Chine. Les gouvernements africains contractent tellement de dette envers la Chine qu’ils pourraient occasionner une dépendance économique conditionnant l’avenir de leurs pays. Ma recherche explore l’incidence de la Chine sur le développement économique des pays d’ASS. Il s’agit de montrer comment les pays d’Afrique centrale notamment de la CEMAC qui accusent un retard comparé à d’autres régions d’ASS doivent se servir des changements complexes de l'économie chinoise pour doper leur croissance économique, dynamiser leur développement et attirer les investisseurs étrangers, créateurs d’emploi et acteur majeur de la dynamisation et de l’industrialisation des territoires. Nous avons analysé et comparé le choix du mode de localisation des IDE greenfield chinois et français en Afrique centrale. Nos résultats montrent le rôle décisif du potentiel marchand principal moteur des stratégies d’internationalisation des firmes chinoises en Afrique centrale. / Over the past 15 years, the Sino-African relationship has profoundly changed the African continent, which many Western governments have abandoned. Central Africa has many commodities including oil, copper, cobalt and iron ore. Many, including some African, suspect what they consider to be a neo-colonial landholding, in which the Chinese state illustrated through its 2,200 companies, extract minerals in return for infrastructure.Nevertheless, there is a consensus that the Chinese presence has mainly benefited Africa. A few figures illustrate the change. In 2000, trade between China and Africa was only $ 10 billion. By 2014, this has increased more than 20 times to $ 220 billion, according to the China Africa Research Initiative at the School of International Studies. An interest that is reflected by the presence of Chinese actors, public and private, more and more numerous, precisely in the direct investments (stocks of 10 to 45 billion dollars), according to the sources.Yet there is anxiety about the rise of Chinese influence. Several political leaders are concerned that Africa has recently shifted to the trade deficit with China. African governments are so indebted to China that they could cause economic dependence on the future of their countries.My research explores the impact of China on the economic development of SSA countries. The aim is to show how the countries of Central Africa, notably CEMAC, which lag behind other regions of SSA must use the complex changes in the Chinese economy to boost their economic growth and boost their development and attract foreign investors, job creators and a major player in the dynamization and industrialization of territories. We analyzed and compared the choice of the mode of location of Chinese and French greenfield IDEs in Central Africa. Our results show the decisive role of the main trading potential driving the strategies of internationalization of Chinese firms in Central Africa.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018PAUU2035
Date13 July 2018
CreatorsEka, Fred
ContributorsPau, Bouoiyour, Jamal
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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