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L’examen médical à la suite d’une agression sexuelle : qui sont les enfants qui en bénéficient

À la suite du dévoilement d’une agression sexuelle, l’examen médical est l’une des étapes importantes qui sont recommandées pour les enfants victimes, mais seulement certains d’entre eux le complètent. L’objectif de la présente étude est de vérifier si les enfants qui font l’examen anogénital à la suite du dévoilement d’agression sexuelle sont différents de ceux qui n’en font pas ainsi que de documenter les variables, notamment les caractéristiques de l’enfant, de la famille, de l’agresseur et de l’agression, qui pourraient prédire le fait de compléter cet examen. L’échantillon est composé de 211 enfants âgés de 6 à 13 ans recevant des services au Centre d’expertise Marie-Vincent. Une régression logistique binaire révèle que l’absence d’emploi de la mère (RC = 6,15), être victime d’une agression sexuelle très sévère (RC = 6,02), être victime d’un agresseur adulte (RC = 3,43) et provenir d’une famille monoparentale (RC = 2,89) contribuent à prédire si l’examen anogénital est réalisé ou pas à la suite du dévoilement. Les résultats confirment que les enfants complètent l’examen surtout afin de trouver des éléments de preuves et que parmi ceux qui pourraient en bénéficier pour leur bien-être, plusieurs ne sont pas rencontrés. / Following the disclosure of sexual assault, the medical examination is one of the most important steps recommended for child victims, but only some of them undergo the examination. The objective of this study was to determine whether children who undergo an anogenital examination following a disclosure of sexual assault are different than those who do not, as well as to document the variables, particularly, the characteristics of the child, the family, the aggressor and the assault, that could predict whether or not an anogenital examination is conducted. The study group was composed of 211 children within between the ages of 6 to 13 years old receiving services at the Centre d’expertise Marie-Vincent. A binary logistic regression reveals that when the mother is unemployed (RC = 6.15), being a victim of a very violent sexual assault (RC = 6.02), being a victim of an adult aggressor (RC = 3.43) and coming from a single-parent family (RC = 2.89) contribute to predicting if the anogenital exam is given or not following the disclosure. Results confirm that the primary goal of the anogenital examination is to find elements of proof and that many children who could benefit from this test for their wellbeing are not being examined.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/10727
Date08 1900
CreatorsGuertin, Valérie
ContributorsCyr, Mireille
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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