Cette thèse s’appuie sur une pratique de la vidéographie, du montage et de la photographie et explore le thème de l’intime. Son hypothèse est que l’espace interrogé de la quotidienneté est identique avec celui de l’exploration des intimes. La réflexion se base sur une analyse des textes théoriques ou des réalisations artistiques de Gaston Bachelard, Roland Barthes, Henri Bergson Sophie Calle, Eliane Chiron, Gilles Deleuze, Georges Didi-Huberman, le Groupe Mu, Pierre Huyghe, Maurice Merleau-Ponty ou encore Agnès Varda, et s’appuie sur un matériel plastique qui permet de cristalliser et situer les déplacements et les objets appartenant aux rituels du quotidien. La première partie explore la sphère intime par l’intermédiaire de photos de famille et d’un medium pictural, le cercle bleu. La seconde partie analyse la sphère intime au travers d’images extraites de films vidéographiques réalisés en suivant des personnes ou dans des espaces privés. La troisième partie est dédiée aux espaces parcourus par les personnages que je filme lorsque je les suis, que je parcours lorsque je marche et par les spectateurs au sein de mon installation. Cette thèse interroge le rôle du corps in situ, au contact des lieux et des situations, dans l’élaboration d’un code narratif et poétique afin d’identifier et d’établir les relations de réciprocité et d’interactions qui lient mon matériel plastique à la durée, au temps et à l’espace, au quotidien qui passe et qui s’étale. Par un jeu de miroirs, ce travail cherche à faire résonner notre mémoire et celle des spectateurs et en hyper-multipliant la banalité du quotidien qui devient extraordinaire. / This thesis is based on a practice of videography, editing and photography and explores the theme of intimacy. Its hypothesis is that the interrogated space of everyday life is identical with that of the exploration of intimates. The reflection is based on an analysis of the theoretical texts or artistic achievements by Gaston Bachelard, Roland Barthes, Henri Bergson Sophie Calle, Eliane Chiron, Gilles Deleuze, George Didi-Huberman, Mu Group, Pierre Huyghe, Maurice Merleau-Ponty or Agnès Varda, and relies on a plastic material that can crystallize and locate the movements and objects belonging to the rituals of everyday life. The first part explores the intimate sphere through family photos and a pictorial medium, the blue circle. The second part analyses the intimate sphere through images extracted from video films made following people or in private spaces. The third part is dedicated to the spaces travelled by the characters that I shadowed, that I walk when I walk and by the spectators within my installation. This thesis questions the in situ role of the body, in con-tact with places and situations, in the development of a narrative and poetic code in order to identify and establish the relations of reciprocity and interactions that bind my plastic material to the duration, the time and the space, the daily life that goes on and spreads. Through a game of mirrors, this work seeks to resonate our memory and that of the audience and hyper-multiplying the banality of everyday life that becomes extraordinary.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018PA01H324 |
Date | 11 December 2018 |
Creators | Wu, Léa-Anne |
Contributors | Paris 1, Chiron, Éliane |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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