Cette thèse ambitionne de mieux comprendre l’approche de coopération Sud-Sud développée par le Venezuela, plus spécifiquement par le régime d’Hugo Chávez, et de la situer par rapport aux pratiques Nord-Sud dans le cadre de la reconstruction de l’État haïtien. Fondée sur un cadre théorique constructiviste critique, notre analyse met l’accent sur les facteurs non systémiques (histoire, politique, idéologie nationale, cadre discursif, etc.) dans la formation de l’identité et des intérêts derrière les politiques de coopération vénézuéliennes et leur mise en œuvre. En s’appuyant sur une étude de cas impliquant le Canada, l’OÉA et le Venezuela, il ressort que malgré l’établissement d’un modèle alternatif de développement qui pourrait s’avérer un apport complémentaire considérable à la coopération Nord-Sud, la place qu’y occupe l’idéologie bolivarienne anti-hégémonique l’inscrit plutôt dans une dynamique de concurrence qui limite la coordination de l’aide sur le terrain. Par ailleurs, cette recherche démontre que l’originalité du modèle de coopération vénézuélien réside dans la force de son pouvoir discursif, et par conséquent dans sa capacité à influencer la perception qu’ont les acteurs de ses pratiques d’aide.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/32459 |
Date | January 2015 |
Creators | Bernier, Lydia |
Contributors | Baranyi, Stephen |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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