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Written consent and reproductive autonomy in the context of prenatal screening

Le test prénatal non invasif (TPNI) est une technique de dépistage prénatal qui ne présente pas
de risque accru de fausse couche, peut être effectué plus tôt dans la grossesse et est plus précis que
les technologies existantes. Cependant, ces avantages peuvent contribuer à l’érosion de
l’autonomie reproductive. Entre 2013 et 2017, une étude intitulée PEGASE a été menée, validant
les performances et l'utilité du TPNI, ainsi qu’analysant les implications économiques, éthiques,
juridiques et sociales de la technologie. Le présent mémoire est basé sur les données d’une enquête
auprès des professionnels de santé (N = 184).
Ce mémoire aborde la relation entre les attitudes des professionnels de santé concernant a) le
"consentement éclairé" et b) le "consentement écrit" dans le contexte du TPNI. Il remet en question
le récit établi dans la littérature, que les professionnels qui croient que le consentement écrit pour
le TPNI n'est pas important croient également que les procédures de consentement pour le TPNI
«devraient devenir moins rigoureuses» (1).
Les données montrent que ce sont les professionnels qui se soucient de l'autonomie qui doutent
de l'importance du consentement écrit. Cela contredit le récit cité ci-dessus. Les opinions des
professionnels sur le «consentement écrit» ne peuvent donc pas être utilisées pour inférer leurs
opinions sur l’importance du «consentement éclairé». Il est recommandé d’enquêter les
professionnels de la santé sur des considérations particulières liées à la pratique, telles que celles
enquêtées dans cette étude, plutôt que d’interroger les répondants sur des concepts académiques
tels le «consentement» ou l’«autonomie». / Non-Invasive Prenatal Testing (NIPT) is a new generation of prenatal screening that poses no
increased risk of miscarriage, can be performed earlier in the pregnancy, and is more accurate than
previously existing technologies. These advantages, however, potentially contribute to eroding
reproductive autonomy, already under threat from other screening methods. Between 2013 and
2017, a study titled PEGASUS was conducted, validating the performance and utility of NIPT, as
well as studying the economic, ethical, legal and social implications of the technology. One of
these activities was a series of surveys conducted throughout Canada in 2015-16. The present
thesis is based on the data from the healthcare professionals’ survey (N=184).
This thesis addresses the relationship between healthcare professionals’ beliefs regarding a)
“informed consent” and b) “written consent” in the context of NIPT. It questions the established
narrative in the bioethics literature, that professionals who believe written consent for NIPT is not
important also believe consent procedures for NIPT “should become less rigorous” than those used
for invasive prenatal testing (1).
Data from the survey shows that it is precisely those professionals who care about reproductive
autonomy considerations who doubt the importance of written consent for NIPT. This directly
contradicts the narrative cited above. Professionals’ stated views on “written consent” thus cannot
be used to infer their unstated views on the importance of “informed consent”. It is recommended
to investigate particular practice-based considerations such as the ones in this study rather than
querying survey respondents on scholarly concepts such as “consent” or “autonomy”.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/23580
Date12 1900
CreatorsBirko, Stanislav
ContributorsRavitsky, Vardit
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation

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