Cette thèse présente une étude de la représentation de la race et son rôle dans la formation des discours littéraires et identitaires au Québec. À partir de la phrase célèbre de Félix-Antoine Savard, « une race qui ne sait pas mourir », jusqu’au roman de l’écrivain haïtien Dany Laferrière, Je suis un écrivain japonais, en passant par L’appel de la race de Lionel Groulx, sans oublier les propos sanglants de Michèle Lalonde dans Speak White et ceux de Pierre Vallières dans Nègres blancs d’Amérique, la littérature canadienne-française et québécoise est hantée par la question de la race. C’est précisément à cause de la présence persistante, souvent angoissante, du concept que je me propose d’en analyser les modalités discursives et les significations dans des textes écrits à divers moments clés entre 1839 et 2008: le rapport de Lord Durham (1839); L’appel de la race (1922) de Lionel Groulx; Menaud, maître-draveur (1937) de Félix-Antoine Savard; Ashini (1960) d’Yves Thériault; Speak White (1974) de Michèle Lalonde; Nègres blancs d’Amérique (1972) de Pierre Vallières; Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer (1985) et Je suis un écrivain japonais (2008) de Dany Laferrière; et Quatre mille marches (2004) de Ying Chen. Pour ce faire, cette thèse se situe dans un cadre théorique interdisciplinaire qui intègre la théorie critique de la race, le féminisme et la théorie queer.
Identifer | oai:union.ndltd.org:TORONTO/oai:tspace.library.utoronto.ca:1807/42598 |
Date | 19 November 2013 |
Creators | Scott, Cora |
Contributors | Paterson, Janet |
Source Sets | University of Toronto |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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