Cette recherche vise à étudier les modèles de risque de crédit à la consommation et à évaluer les effets des conditions économiques sur la probabilité de défaut des emprunteurs. Dans le cadre des travaux, un modèle empirique élémentaire sera développé et estimé. Il sera tenté de vérifier si l'incorporation de variables macroéconomiques permet d'augmenter la performance du modèle de base. Une réglementation internationale a vu le jour dans les années quatre-vingt suite à de nombreuses crises bancaires. Une gestion saine et responsable du crédit doit considérer, entre autres, une évaluation adéquate du risque de crédit, et permettre de calculer le capital économique réglementaire qui est requis en fonction du niveau de risque de la banque. Cette pratique a comme objectif d'assurer une stabilité financière et d'éviter des faillites de banques lors de crises de crédit. L'utilisation des statistiques pour estimer ce type de risque remonte aux années cinquante. Initialement, les modèles étaient utilisés lors des décisions d'octroyer un prêt à un demandeur. Aujourd'hui, ils sont également utilisés pour estimer la probabilité de défaut des portefeuilles de crédit. L'analyse discriminante est la première technique d'estimation qui a été utilisée. Plusieurs autres méthodes sont couramment utilisées depuis. Ces méthodes sont soit paramétriques (régression linéaire, régression logistique, modèle de panel, etc.) ou bien, non paramétriques (arbres de décision, réseaux de neurones, etc.). Les variables prédictives du risque d'un emprunteur sont bien connues et documentées. Traditionnellement, les modèles utilisaient des caractéristiques individuelles qui évaluent le risque de l'individu (âge, sexe, occupation, revenus, etc.) et le risque transactionnel (historique de crédit, historique bancaire, etc.). De nos jours, les tendances de la recherche dans le domaine consistent à ajouter des dimensions économiques qui permettent d'évaluer le risque inhérent au marché et ainsi mieux anticiper la probabilité de défaut. Une régression logistique sera employée pour estimer le modèle. Des variables microéconomiques d'emprunteurs seront utilisées pour estimer la composante individuelle du risque, alors que des variables macroéconomiques régionales et nationales seront utilisées pour représenter le risque inhérent aux conditions du marché. Les résultats obtenus ont démontré que l'ajout de variables macroéconomiques au modèle permettait de mieux représenter l'événement de défaut. La capacité du modèle à différencier les types d'emprunteurs ainsi que son pouvoir à prédire l'événement de défaut ont aussi été améliorés quoique faiblement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Crédit à la consommation, Risque de crédit, Régression logistique.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.1779 |
Date | January 2008 |
Creators | Brailovsky, Javier |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, PeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/1779/ |
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