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Modèles de risque de crédit à la consommation : étude du rôle de l'économie dans la probabilité de défaut

Brailovsky, Javier January 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche vise à étudier les modèles de risque de crédit à la consommation et à évaluer les effets des conditions économiques sur la probabilité de défaut des emprunteurs. Dans le cadre des travaux, un modèle empirique élémentaire sera développé et estimé. Il sera tenté de vérifier si l'incorporation de variables macroéconomiques permet d'augmenter la performance du modèle de base. Une réglementation internationale a vu le jour dans les années quatre-vingt suite à de nombreuses crises bancaires. Une gestion saine et responsable du crédit doit considérer, entre autres, une évaluation adéquate du risque de crédit, et permettre de calculer le capital économique réglementaire qui est requis en fonction du niveau de risque de la banque. Cette pratique a comme objectif d'assurer une stabilité financière et d'éviter des faillites de banques lors de crises de crédit. L'utilisation des statistiques pour estimer ce type de risque remonte aux années cinquante. Initialement, les modèles étaient utilisés lors des décisions d'octroyer un prêt à un demandeur. Aujourd'hui, ils sont également utilisés pour estimer la probabilité de défaut des portefeuilles de crédit. L'analyse discriminante est la première technique d'estimation qui a été utilisée. Plusieurs autres méthodes sont couramment utilisées depuis. Ces méthodes sont soit paramétriques (régression linéaire, régression logistique, modèle de panel, etc.) ou bien, non paramétriques (arbres de décision, réseaux de neurones, etc.). Les variables prédictives du risque d'un emprunteur sont bien connues et documentées. Traditionnellement, les modèles utilisaient des caractéristiques individuelles qui évaluent le risque de l'individu (âge, sexe, occupation, revenus, etc.) et le risque transactionnel (historique de crédit, historique bancaire, etc.). De nos jours, les tendances de la recherche dans le domaine consistent à ajouter des dimensions économiques qui permettent d'évaluer le risque inhérent au marché et ainsi mieux anticiper la probabilité de défaut. Une régression logistique sera employée pour estimer le modèle. Des variables microéconomiques d'emprunteurs seront utilisées pour estimer la composante individuelle du risque, alors que des variables macroéconomiques régionales et nationales seront utilisées pour représenter le risque inhérent aux conditions du marché. Les résultats obtenus ont démontré que l'ajout de variables macroéconomiques au modèle permettait de mieux représenter l'événement de défaut. La capacité du modèle à différencier les types d'emprunteurs ainsi que son pouvoir à prédire l'événement de défaut ont aussi été améliorés quoique faiblement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Crédit à la consommation, Risque de crédit, Régression logistique.
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Les déterminants du crédit à la consommation au Canada

Àlvarez, Mylène January 2015 (has links)
Les crédits que l’on accorde pour l’achat de biens et services, par exemple les automobiles et les équipements de la maison, s’appellent des crédits à la consommation. Il est important de savoir que depuis trois décennies on constate une baisse du taux d’épargne au Canada et, en contrepartie, une hausse de l’endettement des ménages, et plus particulièrement une hausse des crédits à la consommation. À quoi est due cette hausse des crédits à la consommation? Et quel est l’impact de cette hausse sur l’économie canadienne? Cette analyse se base sur la Théorie du Revenu Permanent. Celle-ci stipule que les choix effectués par les consommateurs sont dictés non pas par leur revenu effectif actuel, mais par leur estimation de revenu permanent. Une implication est que les individus souhaitent lisser leur consommation dans le temps. Les emprunts seront donc reliés aux fluctuations du revenu autour de ce revenu permanent. Pour estimer cette relation, nous réalisons une régression avec correction d’erreur qui nous permet de calculer l’équilibre stationnaire et de court terme. Une équation de forme réduite est estimée. Pour les facteurs influençant la demande de crédit, nous considérons la richesse totale des ménages (financière, humaine et immobilière) et le taux d’intérêt. Du côté de l’offre, la perception du risque des banques est un facteur à considérer. En somme, cette étude cherche à comprendre quelles sont les causes de l’augmentation du crédit à la consommation au Canada. Notre analyse montre que cette hausse est due à une augmentation de la richesse globale (humaine, financière et Immobilière) des ménages et au fait que les emprunts ne semblent pas réagir autant à la baisse lorsque ces variables diminuent.
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L'endettement des ménages québécois et ses déterminants

Abou-Hamad, Dalia 27 June 2018 (has links)
La montée de l’endettement des ménages québécois a soulevé maintes inquiétudes sur la scène économique depuis les dernières décennies. Ce mémoire cherche à quantifier la réponse des ménages face à une variation de leur richesse sur leur taux d’endettement à la consommation à l’aide d’une analyse macroéconomique, couvrant la période comprise entre 1981 à 2010. La richesse totale est divisée en trois composantes distinctes: la richesse humaine, la richesse immobilière, ainsi que la richesse financière. L’exclusion des dettes hypothécaires permet de s’intéresser exclusivement au ratio des dettes pour fins de consommation, notamment, les soldes sur les marges de crédit, les prêts automobiles, les prêts étudiants. L’étude se base sur la théorie du revenu permanent, qui stipule que le consommateur a tendance à consommer selon son revenu permanent afin de lisser sa consommation intertemporelle. Parmi les résultats obtenus grâce aux différentes estimations, la richesse humaine est celle qui détient le plus grand impact sur la consommation à long terme, et par le fait même, l’endettement. Un coefficient de 1,0398 est obtenu pour l’élasticité de long terme de la l’endettement par rapport au revenu, comparativement à 0,1879 et 0,1407 pour l’élasticité des richesses immobilière et financière. En d’autres termes, pour chaque augmentation de 1% du revenu disponible, la demande pour le crédit aux fins de consommation augmente de 1,04%. Les résultats empiriques obtenus pour la relation de court terme présentent des élasticités plus faibles en général, cependant, l’effet de richesse immobilière devient supérieur que celui de la richesse humaine. Enfin, on observe qu’il n’y a pas d’effet significatif sur le taux d’endettement lorsque l’indice de confiance fluctue alors que l’évolution des taux d’intérêt influence le recours au crédit de consommation à court terme. Une hausse de 1% des taux d’intérêt induit une baisse du taux d’endettement de 0,23%.
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La relation prêteur-emprunteur : une application au marché français du crédit à la consommation / The lender borrower relationship : an application on the french consumer credit market

Lion-Oms, Laurence 06 December 2012 (has links)
Les encours de crédit à la consommation représentent 7 voire 8 % du PIB d'un État. Le cadre règlementaire dans lequel le crédit à la consommation s'inscrit a été profondément modifié par la directive européenne 2008/48/CE et par la loi n°2010-737 dite « loi Lagarde ».Notre travail vise donc à répondre à la question suivante : quel type de relation existe-t-il entre les prêteurs et les emprunteurs sur le marché du crédit à la consommation ? Ces relations sont-elles spécifiques ? Trois objectifs sont proposés, pour chacun d'eux , nous présentons un éclairage côté emprunteur et un côté prêteur. Le premier, en lien avec les évolutions réglementaires, montre que l'information est au cœur de la relation et que tout changement ou évolution de l'information impacte la relation. Le second objectif, plus stratégique, montre que la prise en considération de biais de comportement (biais de sur-confiance et d'optimisme) ou que la mise en place d'une relation durable entre le prêteur et l'emprunteur impacte les décisions d'octroi de crédit. Le troisième objectif, de nature financière, montre que la relation prêteur emprunteur amène à la détermination de voies d'endettement « optimales » pour un ménage mais, également, à la réduction du risque du prêteur dans le cadre de la théorie du portefeuille. Une méthodologie à la fois qualitative et quantitative est utilisée. Nous constatons que l'équilibre est de type mélangeant et que la relation bancaire n'impacte qu'indirectement ce marché. La prise en compte de comportements biaisés pour les emprunteurs conduit à une composition du portefeuille de crédits moins risquée pour le prêteur. La relation prêteur emprunteur est appréhendée à partir de l'analyse des systèmes de partage de l'information des 27 États de l'Union Européenne. / Consumer credit outstanding stands at 7 or 8 per cent of the GDP. The regulation frame of consumption credit was profoundly modified by the Consumer credit directive 2008/48/CE and the « Lagarde Law » n°2010-737. Consequently, the question we address in this research is: what type of relationship exists between lenders and borrowers in consumer credit market? Are these relations specific? Three objectives are proposed. In any case, we present a lender position and a borrower position. The first one, linked to regulation evolutions, shows that information is the cornerstone of such a relation and any information impacting it. The second objective, more strategic, shows those behavioral biases considerations (overconfidence and optimism bias) or the elaboration of a long run relationship banking between lenders and borrowers impacts on the decisions of granting credit. The third objective, more financial, shows that this relationship defines “optimal” ways of household's indebtedness and also reduces the loan portfolio risk of a lender. A methodology both qualitative and quantitative is used. It is shown that the equilibrium is a pooling equilibrium and that the relationship banking indirectly impacts the consumer credit market. A composition involving a behavior bias yields a less risked loan portfolio for the lenders. The lender borrower relationship is analyzed from the information sharing systems in the 27 EU countries.
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Développement des marchés du crédit et croissance économique : quelques explications au puzzle / Credit markets development and economic growth : some explanation of the puzzle

Sassi, Seifallah 29 October 2012 (has links)
Cette thèse examine l'impact du développement du marché du crédit sur la croissance économique et essaye d'apporter un éclairage sur certains résultats empiriques controversés relevant de cette littérature. A cette fin, nous investiguons l'impact du développement du marché du crédit à la consommation et celui du marché du crédit à l'investissement sur la croissance. A l'aide d'une extension du modèle d'Aghion et al (2005), nous mettons en évidence que le développement du marché du crédit à la consommation au détriment de celui des crédits à l'investissement affecte défavorablement la croissance économique. Ces constatations sont validées empiriquement sur un échantillon de 27 pays européens.Sur le plan empirique, nous exploitons les techniques des séries temporelles et celles des données de panel afin de dégager les relations de court terme et de long terme entre le développement du marché du crédit et la croissance économique. L'application porte sur un échantillon de 20 pays hétérogènes couvrant la période 1960-2009. Les évidences empiriques valident une relation positive à long terme entre le développement du marché du crédit et la croissance économique alors que la relation de court terme diffère d'un pays à un autre.En utilisant un panel de pays MENA, nous démontrons que le développement du marché du crédit islamique et celui du marché du crédit conventionnel affectent négativement le développement économique de la région. Enfin, nous démontrons que la relation crédit-croissance dans les pays MENA est non linéaire et déterminée par le niveau de développement du secteur des technologies de l'information et de la communication. / This thesis examines the effect of credit market development on economic growth in order to provide explanations for the ambiguous results of empirical studies on this relationship. To this end, we assess the different effects of consumer credit market and entrepreneurial credit market on economic growth. Using an extension of the framework of Aghion et al (2005), we show that the development of the consumer credit market to the detriment of the development of entrepreneurial credit market affects negatively economic growth. We provide empirically validation of these findings on a sample of 27 European countries during the period 1995-2009.Moreover, using both time series techniques and panel data methods, we investigate empirically the short-term and long-term relationships for a sample of 20 heterogeneous countries over the period 1960-2009. Our results confirm a positive long-term relationship between credit market development and economic growth while the short-run relationship differs from one country to another.Furthermore, we inspect the effects of the development of islamic credit market and the development of conventional credit market on economic growth in MENA countries. Applying the generalized method of moments (GMM) estimators developed for dynamic panel, we find that both islamic credit market and conventional credit market harmful for economic growth. Examining the non-linear effect of credit market development on economic growth, we show that that economies in Mena region can benefit from credit market development only once a threshold of ICT development is reached.
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Relevé d'office du juge et droit de la consommation / The office of the judge in law consumption

Gillotot, Annelieke 19 December 2014 (has links)
L’office du juge est organisé par le Code de procédure civile au sein des principes directeurs : le juge est tenu de trancher le litige en droit et qu’il dispose, pour ce faire, de la faculté du relevé d’office de moyens de droit. Cette mission soulève une difficulté particulière en droit de la consommation, et notamment au regard du droit des clauses abusives et du crédit à la consommation : ces domaines impliquent la prise en compte du déséquilibre contractuel dû à la faiblesse du consommateur. L’office du juge est confronté à la nécessité de protéger cette « partie faible », ce qui pose la question de savoir si le juge dispose ou non de la faculté du relevé d’office. La difficulté de la réponse à y apporter ouvre une riche controverse (Partie 1) ; le législateur, au gré des réformes, et le juge, au gré des revirements, vont enrichir cette dernière pour finalement aboutir à une consécration du relevé d’office du juge (Partie 2).Le juge national avait d’abord clairement désapprouvé l’exercice du relevé d’office au nom de la notion d’ordre public de protection. La controverse était finalement soumise à l’appréciation du juge communautaire qui avait permis une consécration de la faculté du relevé d’office. Poussé par la jurisprudence communautaire, le législateur français avait fini par s’aligner sur cette exigence. Puis c’est une nouvelle impulsion de la jurisprudence communautaire qui va à nouveau remettre en cause le droit interne par la consécration d’une obligation du relevé d’office pour le juge. La nouvelle loi « Hamon » du 17 mars 2014 et la jurisprudence interne récente ne témoignent pas d’une réelle satisfaction des exigences posées par le droit communautaire.Il faut saisir, de l’ensemble de cette construction laborieuse de la jurisprudence et de la législation interne, la difficulté que pose la question du relevé d’office du juge en droit de la consommation, qui appelle de prochaines évolutions. / The office of the judge is organized by the rules of the Code of civil procedure: the judge must solve the litigations in law, and that, in order to do that, he benefits from the right to raise his own motion. This mission raises a particular difficulty in consumer law, especially regarding the law of the unfair clauses and consumer credit: these fields imply taking into consideration the contractual imbalance due to the weakness of the consumer. The office of the judge is confronted to the necessity to protect this « weak party », which raises the question of knowing if the judge has the right to raise his own motion. The difficulty of the answer opens a rich controversy (Part 1): the legislator, at the whim of the reforms, and the judge, at the whim of the reversals, will enrich this latter to finally come to a recognition of the right to raise the motion of the judge (Part 2).First the national judge clearly disapproved the exercising of the right to raise one's own motion in the name of the concept of public order of protection. The controversy was finally submitted to the assessment of the Community judge who enabling a recognition of the right to raise the motion of the judge. Driven by the Community jurisprudence, the French legislator finally lined up with this requirement. Then, a new impulse of the Community jurisprudence will question again the national law by the recognition of the duty of the judge to raise his own motion. The new law « Hamon » of march 17th 2014 and the recent internal jurisprudence are not evidence of a real satisfaction of the requirement set down by the Community law.We must embrace, from this laborious construction of the jurisprudence and internal legislation, the difficulty raised by the question of the right for the judge to raise his own motion concerning law consumption, which calls for future evolutions.
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S'enrichir selon ses moyens : les effets de l'endettement sur les inégalités de patrimoine au Canada de 1999 à 2012

Lizotte, Mathieu 24 April 2018 (has links)
La présente étude s’intéresse aux effets de l’endettement des ménages canadiens sur les inégalités de patrimoine de 1999 à 2012. Elle s’inscrit au cœur même de tout ce débat sur l’endettement des ménages qui oppose ceux qui voient la hausse d’endettement comme une détérioration de la situation financière des ménages et ceux qui soutiennent que les ménages demeurent tout à fait solvables. Reconnaissant d’emblée que l’endettement est un phénomène qui est situé à l’intersection du marché du travail et du marché financier, nous dégageons les effets de l’endettement sur les inégalités de patrimoine à deux échelles : i) la distribution de patrimoine; et ii) les classes socioéconomiques. Cela est accompli notamment par une étude approfondie des deux principales composantes du patrimoine – les actifs et les passifs – que nous avons décomposées selon une classification que nous avons élaborée. L’étude des finances des ménages selon la stratification sociale permet d’expliquer exactement ce que l’explication principale de l’endettement des ménages, l’hypothèse des cycles de vie de Modigliani, ne peut pas : la hausse spectaculaire d’endettement des ménages canadiens de 1999 à 2012. L'étude de l'endettement par le prisme des inégalités sociales permet de mettre en évidence un fait jusqu'ici peu souligné : les inégalités de patrimoine reflètent forcément des différences marquées des capacités d'emprunt. Les résultats indiquent que la hausse d’endettement que nous avons observée de 1999 à 2012, aussi remarquable soit-elle, n’est pas due à la détérioration généralisée de la situation financière des ménages, mais, au contraire, à la croissance des inégalités de patrimoine à l’échelle des classes socioéconomiques. Les résultats nous invitent à concevoir le crédit à la fois comme une facette de l’épargne moderne, un facteur d’inégalité et une forme d’exclusion sociale. / The present study is on the effects of household debt on wealth inequality in Canada from 1999 to 2012. It aims to contribute to the debate that is currently taking place between two camps, those who view rising household debt as the deterioration of household finances, and those who argue that the level of household debt remains serviceable. Recognizing household debt as a phenomenon situated at the intersection of the labour market and the financial market, we sought to determine its effects on household wealth at two levels of analysis: i) the wealth distribution; and ii) socioeconomic classes. This was accomplished notably by a detailed analysis of the two principal components of wealth (assets and debts), which were decomposed according to an original classification of financial categories. The study of household finances from a stratification perspective allows us to explain precisely what the principal explanation of household debt, the lifecycle hypothesis, cannot: the reasons why the rise in household debt between 1999 and 2012 was so spectacular. The study of household debt through the prism of social inequality allows us to highlight a fact that is rarely acknowledged: wealth inequality reflects important differences in borrowing capacities. The results show that the rise in household debt observed between 1999 and 2012, as remarkable as it was, did not lead to the deterioration of household finances, but it did lead to an increase in wealth inequality between socioeconomic classes. These results invite us to view credit as a facet of modern household savings, a leading factor of inequality and a form of social exclusion.
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La hausse de l'endettement des ménages dans les pays de l'OCDE : une analyse économétrique

Bernard, Vincent January 2014 (has links)
Les dernières décennies ont vu l’endettement des ménages, et plus précisément le ratio dette/revenu disponible, augmenter de façon significative dans la majorité des pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE). Ce mémoire cherche à expliquer ce phénomène à l’aide d’une analyse économétrique se basant sur des données de onze pays de l’OCDE, de 1995 à 2010. Parmi les variables explicatives, les régressions obtiennent des effets négatifs sur l’endettement pour les taux d’intérêts réels de long terme et l’inflation, avec des retards d’une période, et positifs pour les prix réels de l’immobilier. Les coefficients de corrélation et degrés de significativité des régressions de panel sont toutefois faibles, ce qui laisse croire que d’autres facteurs plus difficiles à capter empiriquement ont pu jouer un rôle. Les changements sociologiques, la conjoncture économique favorisant l’appétit pour le risque et les différentes dérégulations financières qui ont permis un accès sans précédents au crédit en sont des exemples.

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