Des études épidémiologiques ont montré que l’obésité est associée à une diminution du taux plasmatique en rétinol et en 25 hydroxyvitamine D. Il a été également montré qu’il existe une corrélation entre carences en vitamines A et D et de nombreuses pathologies notamment l’insulino-résistance et l’inflammation. Notre hypothèse était de savoir s’il existe un lien entre vitamines A/D et inflammation au niveau du tissu adipeux (TA). Quelques études avaient montré que les formes actives de ces vitamines limitaient l’inflammation au niveau du TA en s’intéressant uniquement à quelques marqueurs inflammatoires. Nous avons alors voulu étudier l’impact global de ces deux vitamines sur le transcriptome d’adipocytes soumis à un stress inflammatoire en ayant recours à des approches haut débit. Nous avons montré que les vitamines A et D limitent l’inflammation au niveau des adipocytes humains et murins, in vitro, en diminuant l’expression de cytokines et de chimiokines ce qui induit une diminution de la migration macrophagique. Nous avons confirmé l’effet anti-inflammatoire de ces deux vitamines in vivo en ayant recours à des modèles murins d’inflammation chronique et aigüe. Nous nous sommes ensuite intéressés aux microARN dérégulés dans les adipocytes en condition inflammatoire. Nous avons mis en évidence le rôle clé du miR-155 dans l’amplification du signal inflammatoire. Nous avons montré que les vitamines A et D réduisent l’expression du miR-155 mais également celle des miR-146a et miR-150 au niveau des adipocytes murins et humains. Enfin, nous avons montré que les effets anti-inflammatoires des vitamines A et D sont médiés par une inhibition de la voie de signalisation NF-κB. / Epidemiological studies have shown that obesity is associated with a decrease in plasma retinol and 25-hydroxyvitamin D. It was also shown a correlation between insufficiencies of vitamins A and D and many diseases including insulin resistance and inflammation. Our working hypothesis was to test whether there is a link between vitamins A/D and inflammation in adipose tissue. Some studies have shown that the active forms of vitamins A and D limited inflammation in adipose tissue by looking only at few inflammatory markers. On the basis of these promising preliminary results, we wanted to examine the overall impact of these two vitamins on the transcriptome of adipocytes submitted to an inflammatory stress by using high-throughput methodologies. We have shown that vitamins A and D are able to limit inflammation in human and murine adipocytes, in vitro, by decreasing the expression of cytokines and chemokines which induces a decrease of macrophage migration. We have confirmed the anti-inflammatory effect of these two vitamins in vivo by using of chronic and acute inflammation mouse models. We then focused on microRNA which were deregulated in adipocytes in inflammatory conditions. We highlighted the key role of miR-155 in the amplification of the inflammatory signal. We have shown that vitamins A and D reduce the expression of miR-155 but also that of miR-146a and miR-150 in murine and human adipocytes. Finally, we showed that the anti-inflammatory effects of vitamins A and D are mediated by an inhibition of the signaling pathway NF-κB.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016AIXM5064 |
Date | 13 December 2016 |
Creators | Karkeni, Esma |
Contributors | Aix-Marseille, Landrier, Jean-François |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French, English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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