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Transmission intergenerationnelle de l'attachement : étude de la parentalité chez des personnes ayant été placées / Intergenerational transmission of attachment : the study of parenthood of the persons who lived in a foster care

Cette recherche propose d’étudier la transmission de l’attachement d’une génération à l’autre dans une population spécifique, ainsi que le rôle de la résilience dans cette transmission. Dans une approche psychodynamique et systémique, nous questionnons l’impact du passé de la première génération sur leur parentalité et sur leurs enfants. Nous nous appuyons sur deux postulats concernant la première génération. Le premier concerne le passé familial et le contexte du placement qui constituent une expérience traumatique. Selon le deuxième postulat, les personnes de notre corpus clinique sont inscrites dans un processus de résilience. La population est composée de 24 sujets de la première génération (G1) dont la particularité réside dans le fait que dans leur petite enfance, ils ont été séparés de leurs familles d’origine et placés. La recherche inclut également 20 sujets adultes (G2), qui sont des enfants des personnes placées (G1). Un entretien semi-directif et le test Ca-MIR de Pierrehumbert et al. (1996) représentent des outils principaux. Les données recueillies ont fait l’objet d’une analyse catégorielle, des traitements statistiques et d’une analyse avec le logiciel Alceste de Reinert (1993). Nos résultats confirment nos postulats et indiquent une nette amélioration de la qualité de l’attachement à la deuxième génération. Tandis que plus de 70% de la G1 sont insécures, 95% de la G2 utilisent la stratégie primaire sécure. Cependant, l’attachement des sujets ayant subi un trauma demeure invariable, malgré des relations ultérieures sécurisantes. La deuxième génération, bien que sécure, porte en elle la blessure faite au parent. Ces résultats nous amènent à reconsidérer la transmission intergénérationnelle de l’attachement et à ajuster le soutien à la parentalité proposé aux personnes ayant été séparées et placées durant leur petite enfance. / This study suggests studying the transmission of the attachment from one generation to another in a specific population, and the role of resilience in this transmission. In a psychodynamic and systemic approach, we observe the impact of the past of the first generation to their parenthood and to their children. Our research relies on two premises. The first is that the family history and the context of foster care is a traumatic experience. According to the second postulate, the people of our clinical corpus are founded in a process of resilience. Our population is composed of 24 subjects of the first generation (G1) whose peculiarity consists in the fact that in their infancy, they were separated from their families of origin and lived in a foster care. The research also includes 20 adult subjects (G2), who are children of the foster persons (G1).A semi-structured interview and the test of Ca-MIR Pierrehumbert et al. (1996) represent the main tools. The data collected were subject to a category-specific analysis, statistical processing and analysis software with Alceste Reinert (1993). Our results confirm our assumptions and indicate a marked improvement in the quality of attachment to the second generation. While over 70% of the G1 are insecure, 95% of the G2 use the secure primary strategy. However, the attachment of subjects who suffered trauma remains unchanged despite subsequent relations reassuring. The second generation, although secure, holds the injury done to the parent. These results lead us to reconsider the intergenerational transmission of attachment and to adjust the parenting support offered to the people who came from foster care.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2011LYO20122
Date25 November 2011
CreatorsIblova, Petra
ContributorsLyon 2, Anaut, Marie
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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