L’intégration du contexte dans l’analyse de la subordonnée participiale au participe passé permet d’établir plusieurs catégories de cette construction, selon qu’elle est employée seule, qu’elle contient un marqueur temporel ou l’auxiliaire étant. Lorsqu’elle n’a pas ces éléments, la construction est toujours en relation de coréférence événementielle avec son contexte d’apparition. Elle est toujours composée de verbe résultatif, borné à gauche et à droite, et est séparée de la proposition qui l’héberge par un intervalle. Deux types de constructions participiales se dégagent de cette catégorie. La première n’apporte aucune information nouvelle dans le discours. Elle indique une Généralisation du contexte antérieur et est en relation de Consécutivité avec la proposition qui l’héberge. Elle peut être un connecteur ou un introducteur de cadre temporel. La seconde est rhématique par l’aspect de son procès. C’est une Particularisation du contexte antérieur qui est souvent en relation de Narration avec la PH. La construction qui contient un marqueur temporel se rapproche de celle qui n’en a pas dans plusieurs aspects. Mais elle diffère de celle-ci parce que le marqueur peut servir à conférer au participe le caractère résultatif s’il n’en a pas, ou une autonomie syntaxique. En ce qui concerne celle qui est composée de l’auxiliaire étant, elle se distingue des deux autres dans plusieurs angles. D’abord, si elle est contextuelle, son procès est souvent distinct de celui de son contexte d’apparition. Ensuite, théoriquement, elle peut contenir n’importe quel participe passé, avec un procès borné seulement à droite, mais pas à gauche. Enfin, elle entretient avec ce contexte et avec la proposition qui l’héberge plusieurs types de relations de discours qu’on ne peut avoir avec les autres types de subordonnées participiales. / The typology of French subordinate participial clauses studied here is grounded in their context, which is shown to partially determine their distribution (‘pure’ or naked, introduced by a temporal adverbial, or yet containing the auxiliary étant ‘being’). When naked, the clause always entertains a relationship of coreference with the events denoted in the preceding context, and its verb is resultative, yielding a temporal interval between the two eventualities. In some cases, the participial clause does not introduce any new information : it simply generalises the contents of the (not necessarily immediately) preceding sentence, indicates that the main clause is consequent upon it, and functions like a discursive connective or a pure temporal adjunct. In other cases, it is rhematic, at least in so far has it provides aspectual specifications, and thus play anundeniable narrative rôle. When a temporal expression (une fois, sitôt…) introduces the clause, the semantic value of the participle is also specified, and the clause acquires a form of syntactic autonomy it does not have otherwise. Finally, when the auxiliary étant occurs, the subordinate clause can denote a hitherto unknown eventuality, whose aspectual properties are distinct from the aforementioned cases ; in particular, reference is only made to the end point, never to the beginning of the action thus described. This third type of participial clause is also shown to entertain textual and/or discursive relations with the context that are crucially different from the other types.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2009PA030007 |
Date | 10 February 2009 |
Creators | Abdoulhamid, Ali |
Contributors | Paris 3, Rebuschi, Georges |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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