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Impacts d’une formation établissant des liens entre les sciences et la cuisine sur l’enseignement des sciences au primaire

Depuis plusieurs années, l’enseignement des sciences joue un rôle de 2e plan, après le français et les mathématiques, chez plusieurs enseignants du primaire (Lenoir, 2000). Peinant à établir des liens entre les savoirs à enseigner et la réalité quotidienne, ces enseignants ayant souvent une formation lacunaire semblent rechercher de nouveaux outils didactiques efficaces. À cet effet, l’intégration de pratiques sociales de référence (Martinand, 1986) aux situations d’apprentissage peut constituer une pratique innovante favorisant la transposition didactique des savoirs disciplinaires. Misant sur l’intérêt grandissant des Québécois pour la cuisine, cette recherche tente de déterminer l’impact d’une formation continue établissant des liens entre les sciences et les pratiques culinaires sur l’enseignement des sciences au primaire. Pour cette étude de cas descriptive, six enseignants du primaire ont participé à deux rencontres de formation durant lesquelles elles ont expérimenté une situation d’apprentissage et d’évaluation (SAÉ) intégrant des activités culinaires. À la suite d’une période de mise à l’essai de cette SAÉ en classe, les sujets ont été interviewés afin d’établir les apprentissages réalisés durant la formation et de dresser une liste des avantages et des obstacles associés à l’utilisation d’activités culinaires pour enseigner les sciences. De plus, les suggestions émises visant l’amélioration de la SAÉ (rapport bilan écrit) ont permis de mettre en relief la prédominance de préoccupations de nature pédagogique, organisationnelle et socioaffective chez les sujets de l’échantillon. Cette recherche entraîne des retombées pour les didacticiens puisqu’elle fournit des données supplémentaires pouvant contribuer à améliorer la qualité du matériel didactique mis à la disposition des praticiens. De plus, la SAÉ développée pour cette étude constitue un outil didactique novateur pouvant être utilisé par les enseignants du primaire. / Science education is frequently neglected by elementary school teachers who prioritize French and mathematics (Lenoir, 2000). These teachers often lack the training and educational tools to link scientific knowledge with everyday life situations. Therefore, the integration of social practices with teaching activities can be considered an innovative teaching method which will enable students and teachers to contextualize many scientific concepts (Martinand, 1986). Capitalizing on the enthusiasm of Quebeckers for cooking, this research investigates the impact of a science-cooking professional development experience on six elementary school teachers. In this descriptive case study, the participants attended two training sessions during which they tried out various science teaching activities. After testing the activities in class, the participants were interviewed to establish the evolution of their knowledge regarding science teaching and to create a list of benefits and obstacles related to the use of cooking activities to teach science. Furthermore, the suggestions given by the subjects to improve the proposed teaching activities show the predominance of organizational and socioemotional concerns when it comes to adapting the instructional materials used in class. The results of this research may be useful for curriculum developers seeking to improve the quality of the educational tools created for the teachers. In addition, this study contributes to the improvement of science education by offering innovative teaching activities to the elementary school community.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/11883
Date11 1900
CreatorsGranger, Nicolas
ContributorsThouin, Marcel
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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