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Epidemiology of Toxoplasma gondii in Thailand / Epidémiologie du toxoplasme en Thaïlande

Toxoplasma gondii est un parasite intracellulaire obligatoire. L'infection par T. gondii est largement répandue dans le monde entier. Néanmoins, elle est peu étudiée dans les pays d'Asie du Sud-est dont la Thaïlande.Nous avons réalisé 3 travaux sur le terrain en Thaïlande pour essayer de comprendre la circulation de ce parasite à travers une étude de séroprévalence chez des poulets en zone rurale et des essais d’isolement de souches chez les animaux en vue d’un génotypage. Lors des deux premières missions de terrain dans deux villages de la province de Kanchanaburi, nous avons cherché à déterminer la séroprévalence de l’infection chez des poulets (Gallus domesticus) en utilisant 2 tests sérologiques, Modified-Agglutination Test (MAT et immunofluorescence indirecte (IFAT) puis à isoler des souches de T.gondii à partir des animaux séropositifs. Lors de la troisième mission réalisée dans 3 autres provinces thaïlandaises(Nakhonratchasima, Lopburi et Saraburi), nous avons essayé d’isoler directement le parasite à partir de carcasses de poulets vendues sur les marchés ou d’autres animaux trouvés morts.La séroprévalence globale pour les 2 premières misions sur 600 poulets du Kanchanaburi était de 17,7% (IC 95% :14,6-20,7) et 33,0% (IC 95% : 29,2-36,8), par MAT et IFAT respectivement. Le calcul du coefficient κ montre une absence de concordance entre les deux tests.Au total, 162 essais d'isolement ont été effectués par inoculation à des souris, mais aucune souche viable de T. gondii n'a été isolée pendant ces 3 travaux sur le terrain. Cependant, nous avons détecté la présence d’ADN toxoplasmique en qPCR ciblant le gène 529 bp dans 13 culots de digestion d’organes de poulets, pigeon, caille et dans des cerveaux ou coeurs de souris inoculés par 16 autres poulets. Les Ct observés en qPCR étaient ≥33 indiquant une faible quantité d’ADN parasitaire dans nos échantillons qui n’a pas permis une caractérisation génétique par marqueurs microsatellites.Ce travail a démontré l'importance et les difficultés du travail de terrain pour l'étude de séroprévalence ainsi que l'étude d'isolement. L'isolement des souches de T. gondii a demandé un travail d'échantillonnage intensif, complexe dans l’environnement tropical et humide de la Thaïlande. Les différents paramètres ayant pu avoir un impact négatif sur nos résultats sont discutés. Ils expliquent l’absence d’isolement de souches chez des animaux séropositifs. / Toxoplasma gondii is an obligate intracellular parasite. Toxoplasma gondii infection is widespread throughout the world. Nevertheless, it is poorly studied in Southeast Asian countries including Thailand. We carried out 3 field works in Thailand to try to understand the circulation of T. gondii through a seroprevalence study in chickens in rural areas and strain isolation attempts in animals. During the two first field works, performed in Kanchanaburi province, we determined the seroprevalence in chickens (Gallus domesticus) using 2 serological tests, a Modified-Agglutination-Test (MAT) and an immunofluorescence assay (IFAT) and subsequently tried to isolate the strains of T. gondii from seropositive animals. During the third field work carried out in 3 other Thai provinces (Nakhonratchasima,Lopburi and Saraburi), we attempted to isolate strains directly from chicken carcasses sold in different markets or other dead animals.The overall seroprevalence for 600 chickens sampled over the two field works in Kanchanaburi was 17.7% (95%CI: 14.6% -20.7) and 33.0% (95% CI: 29.2-36.8), by MAT, and IFAT, respectively. The κ coefficient indicated an absence of concordance between the 2 serological tests.A total of 162 isolation attempts were performed by mouse bioassays, but no viable strain of T. gondii was isolated during these 3 field works. However, a qPCR targeting 529 bp T. gondii gene was positive for 13 digestion pellets of organs of chickens, pigeon, quail and in brains or hearts of mice inoculated with 16 other chickens. These qPCR were weaklly positive (Ct ≥33) indicating a low amount of parasite DNA in our samples that did not allow genotyping T. gondii with microsatellite markers.This work demonstrated the importance and difficulties of field work for the seroprevalence study as well as strain isolation. The isolation of T. gondii strains required intensive and complex sampling in the tropical and humid environment of Thailand. The diverse factors that could have a negative impact on our results are discussed. They might explain the absence of strain isolation from seropositive animals.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017LIMO0014
Date25 April 2017
CreatorsChaichan, Patcharee
ContributorsLimoges, Mahidol University (Bangkok, Thaïlande), Dardé, Marie-Laure, Sukthana, Yaowalark, Mercier, Aurélien
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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