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Interaction entre le sexe d'apprenants adultes de l'anglais langue seconde et la réflexion métallinguistique

La réflexion métalinguistique est considérée comme étant un processus cognitif qui « favorise et facilite le développement d'une L2 » (Simard, 2004b:267). Certains chercheurs dans le domaine de l'acquisition des langues secondes (ALS) se sont, entre autres, intéressés aux différentes façons d'observer la réflexion métalinguistique. Ils ont élaboré et examiné des instruments qui peuvent être classés selon Simard, French et Fortier (2007) comme étant traditionnels (p. ex., la tâche de jugement de grammaticalité), ou encore ouverts (p. ex., le journal de bord). Cain (2007), elle, laisse entendre que la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique est en interaction avec des variables individuelles telles l'empan de la mémoire et l'âge. Parmi ces variables individuelles se trouve également le sexe de l'apprenant. Selon Hartshorne et Ullman (2006), le sexe est un facteur important en ALS, mais toujours très peu étudié en relation avec la réflexion métalinguistique (Simard, 2004b). Dans son étude, Simard (2004b) a examiné le lien entre la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants à l'aide d'un instrument dit ouvert. Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé un instrument permettant de mesurer la réflexion métalinguistique d'adultes apprenants de l'anglais langue seconde dit traditionnel, soit la tâche de réplication des erreurs. La question de recherche à laquelle nous avons tenté de répondre est: y a-t-il une interaction entre le sexe des apprenants de langue seconde et les résultats obtenus à une tâche métalinguistique dite traditionnelle telle la réplication de l'erreur? Et l'hypothèse de recherche que nous avons tenté de vérifier est: à compétence langagière égale, les femmes obtiendront de meilleurs résultats à la tâche de réplication des erreurs que les hommes. Les participants (n=26), inscrits à un cours d'anglais langue seconde dans une université du Québec, ont réalisé la tâche de réplication des erreurs ainsi qu'un test de compétence langagière une seule fois. Les résultats indiquent qu'il n'existe aucune relation entre la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants. Toutefois, selon l'analyse des données brutes, une tendance favorable envers les femmes de l'étude se manifeste. La taille de l'échantillon de participants pourrait expliquer les résultats obtenus. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition de l'anglais langue seconde, Réflexion métalinguistique, Sexe des apprenants, Différences individuelles.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.2677
Date January 2010
CreatorsHamel, Frédérique
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
Detected LanguageFrench
TypeMémoire accepté, NonPeerReviewed
Formatapplication/pdf
Relationhttp://www.archipel.uqam.ca/2677/

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