Cette thèse porte sur l’intersinographie, notion construite sur le modèle d’« interlangue », pour caractériser les connaissances "intermédiaires" des apprenants en matière d’écriture en langue étrangère. Nous étudions la dynamique du développement des compétences graphiques chez des apprenants francophones du chinois comme langue étrangère. Nous abordons une question cruciale pour la didactique et l’apprentissage de la langue chinoise (mandarin). En effet, à la différence des langues à écriture alphabétique, le développement d’une compétence graphique en chinois a des spécificités qui ne se réduisent pas à la transcription de la langue parlée. Cela tient évidemment à la nature de l’écriture chinoise. La maîtrise de cette dernière requiert des processus pédagogiques particuliers. Peu de travaux ont été consacrés au développement d’une compétence graphique en langue étrangère et encore moins aux compétences liées à la sinographie. Cette thèse s’articule autour d’une étude de la maîtrise de l’exécution graphique. Afin de dresser une liste des productions graphiques non conformes, nous avons établi trois corpus auprès d’apprenants du chinois langue étrangère : un corpus graphique général, un test de la graphie de 100 caractères et un corpus relevé auprès d’adolescents apprenant le français. Suite à nos études quantitatives et qualitatives (suivi des évolutions individuelles), validées par des analyses statistiques, nous proposons une démarche d’enseignement dite d’« arborescence sinographique (字树, zìshù) ». A l’heure de la digitalisation de l’information et des savoirs, cette thèse propose des pistes de réflexion originales en matière de didactique des sinogrammes. / This thesis focuses on intersinography, a concept built on the "interlanguage" model, to characterize the learner’s "intermediate" knowledge of writing in a foreign language. We study the dynamics of the development of graphic competences in French-speaking learners of Chinese as a foreign language.We address a crucial question for didactics and learning Chinese (Mandarin). Unlike languages written in an alphabet system, the development of the graphic skills necessary for writing Chinese characters is partially distinct from the learning of spoken Chinese. This is obviously due to the nature of Chinese logograms. Mastery of reading and writing in Chinese requires specific pedagogical processes, distinct from those of oral language.Little work has been devoted to the development of graphic competence in a foreign language, in particular to sinography. This thesis is based on a study of the mastery of graphical execution.In order to draw up a list of non-conforming graphic productions, we have built three corpora among learners of Chinese as a foreign language: a corpus of writings from adolescents (the adolescent corpus), a test for diagnosing written competency (the 100-character test), and a general-use corpus of character writings (the general graphic corpus).Following our quantitative and qualitative studies (follow-up of individual evolutions), and validated by statistical analyzes, we propose a method of teaching called the "sinographic tree (字树, zìshù)". In the age of the digitization of information and knowledge, this thesis proposes unique reflection on the teaching of the sinograms.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017AIXM0223 |
Date | 31 October 2017 |
Creators | Song, Weiyi |
Contributors | Aix-Marseille, Véronique, Georges Daniel, Bellassen, Joël |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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