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Intervenir par la danse : quels effets sur le bien-être et les inégalités sociales : une étude de cas à Montréal

Ce mémoire porte sur l'intervention sociale par la danse. Ce mode d’intervention singulier est étudié sous l’angle des inégalités sociales et du bien-être. Pour ce faire, une étude de cas est réalisée au sein de l’organisme Prima Danse, un organisme à but non lucratif présent à Montréal.
L’objectif principal est de déterminer les apports et les limites de l'intervention sociale par la danse. Pour savoir dans quelle mesure ce type d’intervention peut avoir un impact sur les inégalités sociales et le bien-être, des ateliers de danse offerts à des clientèles vulnérables sont étudiés pour déterminer jusqu’à quel point ils s’inscrivent, de par leur rapport avec les personnes participantes, dans une « approche globale ». Une telle approche prendrait en compte les cinq dimensions du bien-être identifiées par McAll et ses collègues (2014) : les dimensions matérielle, relationnelle, corporelle, temporelle et décisionnelle. Par rapport à cette dernière dimension, il va être déterminé si les ateliers de danse sont un facteur d’empowerment et/ou du développement du pouvoir d’agir (Bacqué, 2006 ; 2015 ; Le Bossé, 2003) des participant.es.
Cette recherche qualitative s’appuie sur des observations participantes menées au sein de différents ateliers de danse et sur des entretiens semi-dirigés. Grâce à 13 entretiens, les ressentis et les représentations individuelles qu’ont les personnes participantes à propos des ateliers de danse sont mis en relation avec la réflexivité (Bertucci, 2009) qu’ont les intervenantes sur les actions qu’elles mènent. Dans une perspective de co-construction des savoirs (Gardien, 2017), une place centrale est accordée aux savoirs expérientiels (Racine, 2000) des personnes. De cette façon, cette recherche permet une meilleure compréhension des réalités vécues par les personnes et des processus à l’oeuvre au sein de dispositifs d’intervention sociale. / This dissertation focuses on social intervention through dance. This unique intervention method is studied from the perspective of social inequalities and well-being. To this end, a case study is conducted within Prima Danse, a non-profit organization in Montreal.
The main objective is to determine the contributions and limitations of social intervention through dance. In order to determine the extent to which this type of intervention can have an impact on the social inequalities and well-being, dance workshops offered to vulnerable clienteles are studied to determine the extent to which they fit, through their relationship with the participants, into a "global approach". Such an approach would take into account the five dimensions of well-being identified by McAll and colleagues (2014): the material, relational, bodily, temporal and decision-making dimensions. In relation to this last dimension, it will be determined whether the dance workshops are a factor of empowerment and/or the development of the participants' power to act (Bacqué, 2006; 2015; Le Bossé, 2003).
This qualitative research is based on participant observations in different dance workshops and on semi-directed interviews. Thanks to 13 interviews, the participants' individual feelings and representations of the dance workshops are related to the reflexivity (Bertucci, 2009) that the practitioners have about the actions they carry out. In a perspective of co-construction of knowledge (Gardien, 2017), a central place is given to the experiential knowledge (Racine, 2000) of the people. In this way, this research allows for a better understanding of the realities experienced by people and the processes at work within social intervention systems.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/28030
Date08 1900
CreatorsCurt, Charlotte
ContributorsLeclercq, Jean-Baptiste
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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