Cette recherche traite des modes de régulation du bruit et des perceptions habitantes dans un quartier animé du centre ancien de Paris. Par bruit, il est question des sources sonores humaines et non mécaniques. L’analyse porte à la fois sur les négociations autour de l’espace public que de l’espace privé. Le point de départ de ce travail de thèse est la mise à l’agenda politique de la lutte contre les nuisances sonores nocturnes à Paris. Il intervient dans un débat sur l’aménagement des centres-villes, entre attractivité et résidentialité, qui est généralisable aux espaces festifs de la jeunesse dans les villes globalisées. Nous proposons d’étudier la politique de lutte contre le bruit à l’échelle de la ville mais plus particulièrement à l’échelle de quelques rues dites « festives » et à la façon dont les habitants se comportent vis-à-vis de leur environnement sonore. Compte tenu de la complexité du phénomène sonore et de la spécificité du terrain, notre démarche s’inscrit dans une approche pluridisciplinaire au carrefour de l’urbanisme, de la sociologie de l’action publique, de la sociologie de la gentrification, de l’histoire sociale, de l’anthropologie et de la psycho-acoustique. La méthodologie, elle-même plurielle, s’appuie notamment sur une campagne d’entretiens auprès des différents acteurs locaux (habitants, commerçants, élus etc.) sur la pratique des archives et sur des observations microsociologiques. / This study deals with the different modes of noise control in a bustling neighbourhood of historical Paris city centre, busy by day and night, and with its resident’s perception of noise. Our definition of noise is restricted to human and non mechanical sound sources. Our analysis is concerned both with public and private space related arrangements. This thesis research started as a campaign against nighttime noise pollution was brought onto Paris political agenda. Our work comes up within a debate on city centre planning, between urban attractivity and residential comfort issues, which could be generalised to any lively nightlife areas attracting young crowds in globalised cities. We offer to examine the anti-noise pollution policy at the city level, and more specifically at the level of a few bustling streets, and to analyse the way the residents of these streets react to their sound environment. With regards to the complexity of the sound phenomenon and because of the specificity of the fieldwork, we have opted for a cross-circular approach at the intersection between urbanism, public action sociology, gentrification studies, social history, anthropology and psychoacoutics. Our methodology also relied on a number of tools such as a set of interviews with different local agents (residents, shopkeepers, elected representatives, etc.), archival research and micro-sociological observations.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PA100022 |
Date | 31 January 2017 |
Creators | Defrance, Camille Adrien |
Contributors | Paris 10, Fijalkow, Yankel |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text, Image, StillImage |
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