Cette thèse porte sur les documentaires qui, en Espagne, se situent à mi-chemin entre l’engagement militant et le désengagement politique. Notre recherche s’est orientée vers des films minoritaires susceptibles de prendre le contrepied des représentations timides des problématiques sociales, autrement dit d’en proposer une lecture politique. Ces productions, en s’approchant au plus près du militantisme, interrogent le discours et l’action des pouvoirs en place (politiques et économiques) et en même temps donnent à voir des alternatives, qu’elles appartiennent à un passé lointain ou très récent. Portmán, a la sombra de Roberto (Miguel Martí, 2001), El efecto Iguazú (Pere Joan Ventura, 2002), 200 km. (Discusión14, 2003), La mano invisible (Isadora Guardia, 2004), Veinte años no es nada (Joaquín Jordà, 2004), El astillero (Disculpen las molestias) (Alejandro Zapico, 2007), Flores de luna (Juan Vicente Córdoba, 2009), 15M Libre te quiero (Basilio Martín Patino, 2011), ces films, bien qu’ils partagent de nombreux points communs avec la critique sociale ne se concentrent pas sur des destins individuels, mais sur des projets collectifs. Par ailleurs, ils ne se contentent pas d’un constat, ils exercent une fonction de dénonciation. Leur but étant de transformer la conscience du spectateur, ils agissent. / This thesis is about documentaries which, in Spain, are in a half-way between militant commitment and political disengagement. Our research focused on minority movies likely to take the opposite view of the feeble representations of social problematics, and thus, to propose a political interpretation. These productions, by coming closer to militancy, question the speech and the action of in place authorities (political and economical) and, at the mean time, show alternatives that belong to a distant or very recent past. Portmán, a la sombra de Roberto (Miguel Martí, 2001), El efecto Iguazú (Pere Joan Ventura, 2002), 200 km. (Discusión14, 2003), La mano invisible (Isadora Guardia, 2004), Veinte años no es nada (Joaquín Jordà, 2004), El astillero (Disculpen las molestias) (Alejandro Zapico, 2007), Flores de luna (Juan Vicente Córdoba, 2009), 15M Libre te quiero (Basilio Martín Patino, 2011), although these movies share a lot of things in common with social criticism, they do not focus on individual fates, but rather on collective projects. Moreover, beyond describing facts, they act as whistleblowers in order to modify the viewer’s consciousness.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2019AZUR2002 |
Date | 25 January 2019 |
Creators | Campillo, Jean-Paul |
Contributors | Côte d'Azur, Aubert, Jean-Paul |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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