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L'art rupestre du massif de Lovo, République démocratique du Congo

À la différence des arts rupestres du Sahara ou d’Afrique australe, richement documentés, ceux d’Afrique centrale restent encore aujourd’hui largement méconnus. L’art rupestre du Bas-Congo s’étend de Kinshasa à la côte atlantique et du nord de l’Angola au sud du Congo-Brazzaville. Bien que signalé dès le XIXe siècle par James Tuckey, lors de sa reconnaissance du fleuve Congo, il n’a jamais fait l’objet d’une recherche de grande ampleur et son âge reste toujours incertain.<p><p>Peuplé par les Ndibu, un des sous-groupes kongo, le massif de Lovo se trouve au nord du royaume de Kongo. Bien que ce royaume soit l’un des mieux documentés de toute l’Afrique, tant par les sources historiques à partir de 1500 que par les sources ethnographiques et anthropologiques pour les périodes plus récentes, son archéologie reste méconnue. Avec 102 sites (dont 16 grottes ornées), le massif de Lovo contient la plus importante concentration de sites rupestres de toute la région, ce qui représente plus de 5000 images rupestres. Sur environ 400 km2 se dressent des centaines de massifs calcaires au relief ruiniforme, percés de nombreuses grottes et abris sous roche.<p><p>Par mon étude qui tente de croiser les points de vue ethnologique, historique, archéologique et mythologique, j’ai pu montrer que l’art rupestre a bel et bien une part importante dans la culture kongo. Au même titre que les sources historiques ou les traditions orales, il peut apporter aux historiens une documentation de premier plan et contribuer à reconstruire le passé de l’Afrique.<p><p><p>In contrast with the Sahara and Southern Africa, Central Africa is superficially presented and largely overlooked in general publications and compilations regarding rock art research. The rock art of Lower Congo is concentrated in a region that stretches from Kinshasa to the Atlantic coast and from Northern Angola to Southern Congo-Brazzaville. Although already reported in the nineteenth century by James Tuckey during his exploration of the Congo River, it had never been a subject of thorough investigation. As a result, its age has long remained uncertain.<p><p>Presently inhabited by the Ndibu, one of the Kongo subgroups, the Lovo Massif is situated north of the ancient Kongo kingdom. Although Kongo has been, since the end of the fifteenth century, one of the best-documented kingdoms of Africa, both through historical records and through ethnographic and anthropological studies in more recent times, in archaeological terms it remains largely unknown. With 102 sites (including 16 decorated caves), the Lovo Massif has the largest concentration of rock art in the entire region. Hundreds of limestone outcrops with carved surfaces, punctuated by numerous caves and rocky overhangs, rise up over an area of about 400 square kilometers. <p><p>Through the research I have undertaken, it has been possible to determine for the first time direct dates for the rock art of Lower Congo. The study of the previously unknown decorated caves of Tovo and Nkamba, in particular, has allowed me to ascertain the chronology and the interpretation of these rock images.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Identiferoai:union.ndltd.org:ulb.ac.be/oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209300
Date19 June 2014
CreatorsHeimlich, Geoffroy
Contributorsde Maret, Pierre, Le Quellec, Jean-Loïc, Peeters, Christian, Bahn, Paul, Bavay, Laurent, Hirsch, Bertrand
PublisherUniversite Libre de Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Faculté de Philosophie et Lettres – Histoire, Arts et Archéologie, Bruxelles
Source SetsUniversité libre de Bruxelles
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typeinfo:eu-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/openurl/vlink-dissertation
Format2 v. (303, 510 p.), No full-text files

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