• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 6
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 9
  • 9
  • 5
  • 4
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Les enjeux du développement agricole au Zaïre : modernisation et transformation des sociétés lignagères dans la vallée de l'Inkisi /

Luzietoso, Nguala. January 1991 (has links)
Th. MS--Montpellier--CIHEAM-IAMM, 1991. / Bibliogr. p. 75-80. CIHEAM-IAMM = Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes-Institut agronomique méditerranéen de Montpellier.
2

Trosföreställningar i nedre Zaire frȧn 1880-talet /

Widman, Ragnar, January 1979 (has links)
Akademisk avhandling--Religionshistoria--Uppsala, 1980. / Résumé en anglais. Bibliogr. p. 246-261. Index.
3

Le réseau urbain du Bas-Zaïre: contribution à l'étude des relations ville-campagne

Makwala ma Mavambu ye Beda, Inconnu January 1974 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
4

Ichtyofaune de l'Inkisi (Bas-Congo / RDC): Diversité et écologie

Wamuini Lunkayilakio, Soleil 11 March 2010 (has links)
Cette étude a pour objectif principal dinventorier les espèces de poissons de la partie congolaise de lInkisi et de contribuer à la connaissance de leur structure de peuplements. A partir des pêches expérimentales et artisanales effectuées entre octobre 2005 et octobre 2008 et des spécimens déposés antérieurement dans les musées, 61 espèces appartenant à 38 genres et 15 familles ont été répertoriées. Trente-sept de ces espèces nétaient pas encore connues du bassin de lInkisi ; huit espèces sont endémiques et sont localisées en amont de la chute de Zongo : Barbus vanderysti, Labeobarbus sp. inkisi, Varicorhinus robertsi (Cyprinidae), Nannopetersius mutambuei (Alestidae), Schilbe zairensis (Schilbeidae) Aphyosemion labarrei (Nothobranchiidae) et Haplochromis sp. snoeksi et Chetia sp. inkisi (Cichlidae). Deux nouvelles espèces ont été décrites, Nannopetersius mutambuei et Haplochromis sp. snoeksi et les descriptions de deux autres sont en préparation. En ce qui concerne les proportions, la famille des Cyprinidae est la plus diversifiée (15 espèces soit 24,6 %); puis viennent les Mormyridae (11 espèces soit 18,0 %), les Cichlidae (9 espèces soit 7,1 %), les Clariidae (7 espèces soit 11,5 %), les Schilbeidae (4 espèces soit 6,6 %), les Mochokidae et les Amphilidae (3 espèces chacune soit 4,9 %) et les Nothobranchiidae (2 espèces soit 3,3 %). La somme des autres familles, représentées par une seule espèce, vaut 6,4 %. Les peuplements des poissons ont été échantillonnés aux filets maillants dans dix stations en prenant en compte 21 variables environnementales. Des analyses canoniques de redondance ont permis de mettre en évidence cinq variables environnementales (la couverture de la canopée, la présence de gros blocs de roches, la largeur de la rivière, le plancher rocheux et le substrat vaseux) qui influent sur la distribution des poissons et un plan spatial de peuplement de cinq types dhabitats : trois sur les affluents (Nsoni, Ngeba et Nua-Luidi-Bongolo-Wungu) et deux sur le cours principal (amont de la chute de Zongo et aval de la chute de Zongo). Les espèces qui caractérisent Nsoni, habitat à canopée sont Parauchenoglanis balayi, en terme dabondance et Barbus vanderysti, en terme de présence. Dans Ngeba, habitat à substrat boueux, les espèces caractéristiques en terme de présence sont Parachanna obscura et Ctenopoma nigropannosum. Dans le complexe Nua-Luidi-Bongolo-Wungu il y a, en terme dabondance, Varicorhinus latirostris, Raiamas kheeli et Garra congensis. Sur le cours principal, en amont de chute Zongo, habitats larges à fond rocheux, on retrouve, en terme dabondance Varicorhinus macrolepidotus, Labeo macrostomus, Doumea alula, Barbus cf. argenteus, et Chetia sp. inkisi. Finalement, en aval de la chute Zongo, habitat à gros blocs de roches, il y a 14 espèces caractéristiques en terme de présence dont les plus abondantes sont Labeo nasus, Steatocranus casuarius, Labeo greeni, Campylomormyrus rhynchophorus et Schilbe grenfelli. Dans la partie congolaise de lInkisi le gradient longitudinal de peuplement nest pas perceptible : laugmentation de la richesse spécifique amont-aval napparaît pas mais la composition spécifique amont-aval est différente. Les indices de diversités (richesse spécifique et équitabilité) variées en fonction des stations ; les plus élevés sont dans la station aval de la chute Zongo et les plus faibles dans la station Nsoni (pour la richesse spécifique) et la station Nua (pour léquitabilité). Les peuplements ichtyologiques semblent équilibrés dans la partie située en aval de la chute Zongo. Des affluents tel que Wungu ont été perturbés suite à lutilisation des techniques destructives (ichtyotoxique). Une planification et une gestion rationnelle des ressources halieutiques dans ce bassin doivent sopérer et être effectives pour préserver sa biodiversité. The present study aimed making a species inventory and contributing to the knowledge of the fish community structure of the Congolese part of Inkisi basin. Based on fishes collected between October 2005 and October 2008 using gill nets and local fishing gear, and specimens previously deposited in musea, a total of 61 species belonging to 38 genera and 15 families have been surveyed. Thirty seven of these species are new citations for the Inkisi basin; eight species are endemic and are only found upstream from the Zongo fall: Barbus vanderysti, Labeobarbus sp. inkisi, Varicorhinus robertsi (Cyprinidae), Nannopetersius mutambuei (Alestidae), Schilbe zairensis (Schilbeidae) Aphyosemion labarrei (Nothobranchiidae) and Haplochromis sp. snoeksi, Chetia sp. inkisi (Cichlidae). Two new species were described, Nannopetersius mutambuei and Haplochromis sp. snoeksi and two others are currently under preparation. The family Cyprinidae is the most diversified (15 species, 24.6 %), followed by Mormyridae (11 species, 18.0 %), Cichlidae (9 species, 7.1 %), Clariidae (7 species, 11.5 %), Schilbeidae (4 species, 6.6 %), Mochokidae and Amphilidae (with 3 species each one), and Nothobranchiidae (2 species, 3.3 %). The remaining families have only one species each and constitute 6.4 %. The fish communities were sampled using gill nets in ten stations taking into account 21 environmental variables. The canonical redundancy analysis retained five important environmental variables (canopy cover, presence of big rock blocs, river width, rocky bottom and muddy bottom) explaining the distribution of the fish species and revealed a spatial plan of five habitat types: three patterns for the affluents (i.e. Nsoni, Ngeba and Nua-Luid-Bongolo-Wungu) and two for the main channel (i.e. upstream of the Zongo fall and downstream of the Zongo fall). For the Nsoni, station with canopy, the typical species are Parauchenoglanis balayi and Barbus vanderysti, respectively, in abundance, and presence. In the Ngeba, station with muddy bottom, the typical species, in abundance, are Parachanna obscura and Ctenopoma nigropannosum. For the Nua-Luidi-Bongolo-Wungu complex, the typical species, in abundance, are Varicorhinus latirostris, Raiamas kheeli and Garra congensis. For the main channel of the Inkisi course upstream of the Zongo fall, wide habitats with rocky bottom, the typical species, in abundance, are Varicorhinus macrolepidotus, Labeo macrostomus, Doumea alula, Barbus cf. argenteus, and Chetia sp. inkisi. Finally, for the Inkisi main channel downstream of the Zongo fall, the station with big rock blocs, 14 species are typical in term of presence, among them the most common are Labeo nasus, Steatocranus casuarius, Labeo greeni, Campylomormyrus rhynchophorus, and Schilbe grenfelli. For the Congolese part of Inkisi no longitudinal gradient of the fish community assemblages was observed along the river. Species richness did not increase from upstream to downstream although the species composition between both is certainly different. Diversity index (species richness and equitability) vary according to station with the highest indexes observed downstream of the Zongo fall and the lower ones at Nua (for the equitability) and Nsoni (for the species richness). Fish communities seem equilibrated downstream of the Zongo fall. On the contrary affluents like the Wungu are being disturbed mainly by bad fishing practice (use of ichthyotoxin). A planification and sustainable use of the natural resources of the Inkisi River must be applied and executed to protect its fish diversity.
5

La phase d’hyperextension (Sag) du rift de l’Océan Atlantique sud au Congo : milieux de dépôt, provenance des sédiments et paléoreliefs / The hyperextended phase of south Atlantic rift in Congo : Sedimentary depositional environment, sediment provenances and paleoreliefs

Kebi-Tsoumou, Sage Paterne Chandrich 14 December 2018 (has links)
Le propos de cette thèse est d’étudier le rift de l’Atlantique sud au Congo, en se focalisant sur (1) la dynamique des reliefs amont du rift (les épaulements de rift), (2) l’architecture stratigraphique du remplissage sédimentaire et (3) le routage sédimentaire ante- à syn-rift. L’etude de terrain a permis de reconstituer la géométrie des paléovallées, le cadre sédimentaire et stratigraphique du remplissage sédimentaire et de discuter des implications géodynamiques de ces paleovalleys en termes de dynamique du rift et de contrôle des systèmes sédimentaires. Ces paléovallées ont été incisées dans le substratum précambrien du Mayombe par des rivières alluviales pendant la phase d'étirement du rifting et remplies par des sédiments d’âge Aptien moyen de la Formation de Chéla. Le remplissage sédimentaire de ces paléovallées consiste en des faciès gravitaires sousaquatiques interdigités dans les argiles lacustres riches en matière organique, recouvrant en discordante le socle Précambrien du Mayombe. Ces depôts s'organisent en une séquence transgressive, caractérisée par l’empilement des séquences élémentaires de type finning-up . L’analyse sédimentologique de carottes a permis de caractériser les environnements de dépôts des Formations de Pointe-Noire, Pointe-indienne et de Chéla, correspondant à la phase d’hyperextension (sag) de l’evolution du rift. La Formation de Pointe-Noire d’âge Barrémien moyen est constituée des faciès gravitaires de cônes sous-lacustres profonds à dominance argileux et riches en matière organique dans lesquels s’intercalent localement des faciès carbonatés de plate-forme peu profonde et gravitaires resédimentés du membre de Toca, accumulés au cours d'une importante transgression associée à un évènement anoxique général. La Formation de Pointe-indienne d’âge Barrémien supérieur à Aptien inferieur est caracterisée par variations latérales et verticales de faciès. Elle comprend des faciès gravitaires gréso-argileux (membre Mengo) de cônes sous-lacustres profonds, surmontés par des faciès mixtes silicoclastiques et carbonatés de rampe interne à moyenne dominée par des vagues de tempêtes (Membre des Argiles vertes) passant progressivement vers le haut à des faciès deltaïques de Tchibota. La formation de Chéla d’âge Aptien moyen se caractérise par des variations latérales et verticales de faciès. Elle comprend des faciès sous-aquatiques de delta alluvionnaire passant latéralement aux faciès gravitaires sous-lacustres, suivi par des faciès de baies mixtes lacustres -marine, surmontés par des faciès de sabkha (membre Vembo) recourvets par les evaorites de Loémé. Les facies de sebkha au sommet de la Formation de Chéla témoignent d’une incursion marine avant la mise en place des évaporites. Les corrélations stratigraphiques entre puits ont permis de subdiviser la succession sédimentaire de la phase d’hyper-extension (sag) en trois principales séquences de dépôt montrant respectivement des tendances rétrogradante, progradante et rétrogradante. La datation des zircons et apatites détritiques a permis de reconstituer le routage sédimentaire ante- à syn-rift et l’évolution de reliefs en amant du rift. Les résultats montrent des changements spatio-temporels de sources de sediments et deux régions de provenance de sédiments. Les sédiments ante-rift (Formation de Vandji) d’age Berriasien proviennent des sources lointaines, confirmant l’existence d’un système pre-rift – et donc d’un bassin antérieur au système rift du segment central de l’Atlantique sud, alimenté de l’ouest à sud-ouest par des sources angolaise et brésilienne. Les sédiments syn-rift (Formation de Djéno) d’age Barremien inférieur et Sag (Formation de chéla) d’age Aptien moyen proviennent des sources locales (massif du Mayombe), ce qui implique un changement majeur de sources et de reliefs entre les phases pre-rift et syn-rift et l’existance des reliefs en amont de la faille bordière pendant les phases d’étirement et d’hyper-extension du rift. / The purpose of this thesis was to study the South Atlantic rift system in Congo by focusing on (1) the dynamic of the upstream paleoreliefs (rift shoulders), (2) the stratigraphic architecture and (3) sediment routing of the pre to syn-rift sedimentary infilling. Detailed field mapping allows to characterize the geometry of the incised valleys, sedimentary environments of thier sediment infilling and to discuss the geodynamic implications of these incised valleys in terms of rift dynamic and control of sedimentary systems. These incised valleys were cut through the Precambrian Mayombe basement by alluvial processes shaping pediments during the stretching period of the rift and filled with middle Aptian siliciclastic sediments of the Chéla formation. The sediment filling consists of flood-generated sublacustrine gravity flow deposits interbedded with organic-rich lacustrine shales, overlying unconformably the basement. These deposits are organized into an overall transgressive depositional sequence, characterized by stacked of elementary fining upward facies sequences. Detailled facies analysis of cores permits to determine the sedimentary environments of the Pointe-Noire, Pointe-Indienne and Chéla Formation, developed during the hyper-extended (sag) rift phase. The middle Barremian Pointe-Noire Formation consists of organic-rich shale-prone deep-lacustrine fan facies intertonguing locally with shallow-water platform carbonate facies and gravity-flow resedimented carbonate facies of the Toca Member that were deposited in an anoxic deep-lake. The Late Barremian–early Aptian Pointe-Indienne Formation is characterized by facies heterogeneity. This Formation consists of sand-rich sublacustrine-fan gravity facies of Mengo member overlain by storm influenced mixed siliciclastic-carbonate ramp facies (Argiles vertes Member) passing upward to deltaic facies of Tchibota member. The middle Aptian Chéla Formation represents a widespread transgressive unit, characterized by lateral and vertical changes in facies and a variety of depositional environnements. It is made up of interbedded coarse-grained alluvial bedload facies and sub-lacustrine gravity facies at the base, overlain by lacustrine-marine mixed bay facies passing upward to sabkha facies, which in turn are capped by evaporites of the Loémé Formation. The sebkha facies records the late middle Aptian marine transgression on the Congo basin prior to the deposition of Upper Aptian evaporites of Loémé Formation. Well-log stratigraphic correlations permit subdivision of the middle Barremian to middle Aptian syn-hyper-extended rift-related deposits into three major depositional sequences that display retrogradation, progradation, and retrogradation stacking pattern, respectively. Detrital zircon and apatite provenance analyses provide a better understanding of sediment routing systems of the pre to syn-rift infilling, and paleorelief and tectonic evolutions during the Early Cretaceous times. The results show changes in sediment provenances and two different source areas. The Berriasian-Valanginian Pre-rift sediments of the Vandji Formation were derived from multiple and relatively distant source areas, located either in the South America and southern of Africa plate, thus supporting the existence of large intracratonic basin prior to the rifting, fed by prominent large-scale drainage system. located toward the southwest. In contrast to the Pre-rift sediments, the Barremian syn-stretched rift sediments of the Djeno Formation and the Aptian syn- hyper-extended rift sediments of the Chela Formation were derived from adjacent Precambrian Mayombe belt that underwent phases of tectonic uplift during the rifting. Consequently, this implies an abrupt change in sediment provenance and relief between the pre-rift phase and the Syn-rift phase and indicate the persistence of local sources, i.e. from rift shoulders, from the stretching rift phase to the hyper-extended (sag) rift phase.
6

Dynamique de mise en place des réseaux d'intrusions sableuses dans les bassins sédimentaires: Impact sur l'évolution post-dépôt des réservoirs et le réseau de migration associé

MONNIER, Damien 02 May 2013 (has links) (PDF)
Les intrusions sableuses (ou injectites) sont le plus souvent le produit de la remobilisation post-dépositionnelle des sédiments et de l'injection du sable dans les roches environnantes. Bien que reconnues pour la première fois il y a près de 200 ans, elles ne sont réellement étudiées que depuis quelques dizaines d'années, depuis que les concepts sur les environnements de dépôt dans les domaines marins profonds nous permettent de mieux comprendre les processus de mise en place. Cependant, ces processus restent encore aujourd'hui relativement mal compris. Notre approche repose sur l'étude d'injectites dans le bassin du Bas-Congo a partir de données de sismique et de puits que nous comparerons a un système fossile dans le bassin du SE de la France. Nous avons montre que : (1) Dans des systèmes de chenaux turbiditiques enfouis, les dépôts de drapage sur les marges et terrasses de chenaux présentent la même signature géophysique que les injectites de type "wing". Finalement, le seul critère sismique d'identification des injectites est la présence de réflexions sismiques sécantes vis-a-vis de la stratigraphie associée dans le meilleur des cas au soulèvement des réflecteurs sismiques sus-jacents. (2) Des injectites d'échelle sismique en forme de cône et d'assiette ont été identifiées dans le bassin du Bas-Congo. La remobilisation résulte probablement des pressions anormales induites par l'effet de flottabilité des hydrocarbures piégés dans les marges d'un lobe enfoui sous 160 m de sédiment, puis de l'injection soudaine du sable fluidise associée a la réactivation de failles (possible rôle des diapirs de sel a proximité). (3) Un réseau d'injectites (dykes, sills/wings et laccolites) s'est formé dans le bassin Vocontien entre la fin de l'Albien supérieur et/ou le début du Cénomanien, depuis un chenal turbiditique de l'Albien inférieur-moyen. La mise en place résulte probablement de la compartimentalisation précoce du chenal au cours de son enfouissement et de l'augmentation du taux de sédimentation générant la surpression et de l'apport ulterieur d'importante quantité de fluides profonds déclenchant l'injection. L'injection du sable a été polyphasée : une première injection a formé des sills et une suivante des dykes. Les sills/wings et les dykes se sont propagés latéralement au chenal source sur environ 2 km et vers la surface sur environ 200 m, mettant en évidence une forte remobilisation latérale plutôt que verticale, contrairement a l'idée classiquement admise a partir de l'interprétation des données sismiques. (4) La formation de ce large réseau d'injectites a été gouvernée par des mécanismes d'hydrofracturation. Par conséquent, sa morphologie a été dépendante des hétérogenéités de la roche hôte (milieu isotrope, fracture), des directions de paléo-contraintes (ƒÐ3 = NWSE) et de la profondeur d'enfouissement de la source (300-600 m) au moment de l'injection. L'étude de ce réseau fossile permet de définir les relations entre morphologie du réseau injecté et état de contraintes au moment de l'injection. Cette relation peut être extrapolée de façon à contraindre la morphologie des réseaux de subsurface au-delà de la visibilité sismique. (5) Les sables injectés dans des lithologies de faible perméabilité témoignent d'un épisode d'échappement de fluide important dans les bassins étudiés mais ont aussi guide les fluides longtemps après leur formation. Les injectites contribuent ainsi a l'initiation épisodique et la pérennisation de migrations de fluides dans les bassins sedimentaires. Le processus d'injection est associé a l'échappement brutal de fluides, résultant vraisemblablement d'un évènement tectonique et/ou sédimentaire important, et l'architecture des réseaux d'injectites est gouverné par les paléo-contraintes locales et les hétérogénéités de la roche hôte. Par conséquent, la caractérisation des réseaux d'injectites est une étape importante dans la compréhension de la plomberie des marges, c'est-a-dire l'évolution post-dépôt des bassins sédimentaires.
7

Dynamique de mise en place des réseaux d'intrusions sableuses dans les bassins sédimentaires : impact sur l'évolution post-dépôt des réservoirs et le réseau de migration associé / Dynamic of sand intrusion networks emplacement in sedimentary basins : Impact on post-deposition evolution of reservoirs and associated network migration

Monnier, Damien 02 May 2013 (has links)
Les intrusions sableuses (injectites) sont le plus souvent le produit de la remobilisation post-dépositionnelle des sédiments et de l’injection du sable dans les roches environnantes. Bien que reconnues pour la première fois il y a près de 200 ans, elles ne sont réellement étudiées que depuis quelques dizaines d’années, depuis que les concepts sur les environnements de dépôt dans les domaines marins profonds nous permettent de mieux comprendre les processus de mise en place. Cependant, ces processus restent encore aujourd’hui relativement mal compris. Notre approche repose sur l’étude d’injectites dans le bassin du Bas-Congo à partir de données de sismique et de puits que nous comparerons à un système fossile dans le bassin du sud-est de la France. Nous avons montré que :(1) Dans des systèmes de chenaux turbiditiques enfouis, les dépôts de drapage sur les marges et terrasses de chenaux présentent la même signature géophysique que les injectites de type « wing ». Finalement, le seul critère sismique d’identification des injectites est la présence de réflexions sismiques sécantes vis-à-vis de la stratigraphie associée dans le meilleur des cas au soulèvement des réflecteurs sismiques sus-jacents. (2) Des injectites d’échelle sismique en forme de cône et d’assiette ont été identifiées dans le bassin du Bas-Congo. La remobilisation résulte probablement des pressions anormales induites par l’effet de flottabilité des hydrocarbures piégés dans les marges d’un lobe enfoui sous 160 m de sédiment, puis de l’injection soudaine du sable fluidisé associée à la réactivation de failles.(3) Un réseau d’injectites (dykes, sills/wings et laccolites) s’est formé dans le bassin Vocontien entre la fin de l’Albien supérieur et/ou le début du Cénomanien, depuis un chenal turbiditique de l’Albien inférieur-moyen. La mise en place résulte probablement de la compartimentalisation précoce du chenal au cours de son enfouissement et de l’augmentation du taux de sédimentation générant la surpression et de l’apport ultérieur d’importante quantité de fluides profonds déclenchant l’injection. L’injection du sable a été polyphasée : une première injection a formé des sills et une suivante des dykes. Les sills/wings et les dykes se sont propagés latéralement au chenal source sur environ 2 km et vers la surface sur environ 200 m, mettant en évidence une forte remobilisation latérale plutôt que verticale, contrairement à l’idée classiquement admise à partir de l’interprétation des données sismiques.(4) La formation de ce large réseau d’injectites a été gouverné par des mécanismes d’hydrofracturation. Par conséquent, sa morphologie a été dépendante des hétérogénéités de la roche hôte (milieu isotrope, fracturé), des directions de paléo-contraintes (σ3 = NW-SE) et de la profondeur d’enfouissement de la source (300-600 m) au moment de l’injection. L’étude de ce réseau fossile permet de définir les relations entre morphologie du réseau injecté et état de contraintes au moment de l’injection. Cette relation peut être extrapolée de façon à contraindre la morphologie des réseaux de subsurface au-delà de la visibilité sismique. (5) Les sables injectés dans des lithologies de faible perméabilité témoignent d’un épisode d’échappement de fluide important dans les bassins étudiés mais ont aussi guidé les fluides longtemps après leur formation. Les injectites contribuent ainsi à l’initiation épisodique et la pérennisation de migrations de fluides dans les bassins sédimentaires. Le processus d’injection est associé à l’échappement brutal de fluides, résultant vraisemblablement d’un évènement tectonique et/ou sédimentaire important, et l’architecture des réseaux d’injectites est gouvernée par les paléo-contraintes locales et les hétérogénéités de la roche hôte. Par conséquent, la caractérisation des réseaux d’injectites est une étape importante dans la compréhension de la plomberie des marges, c'est-à-dire l’évolution post-dépôt des bassins sédimentaires. / Sand intrusions (or injectites) are most often the product of post-depositional remobilization of sand leading to its injection into the surrounding rocks. While injectites were recognized for the first time nearly 200 years ago, their emplacement process has been studied for a couple of decades only, since the concepts of deep sea depositional environments have allowed us to better understand their emplacement processes. However, these processes are still relatively poorly understood. Our approach is based on the study of injectites in the Lower Congo Basin from seismic and well data, which we compare to a fossil system in the SE France basin. We have shown that:(1) In buried turbidite channel systems draping deposits on the channel flanks and terraces of channels have the same geophysical signature as ‘wing-like' injectites. Finally, the only criterion for identifying seismic injectites is the presence of bedding-discordant seismic reflections, and in the best case the associated uplift of the overlying seismic reflectors.(2) Seismic-scale conical and saucer-shaped sand injectites have been identified in the Lower Congo Basin. The remobilization is likely due to overpressuring induced by the buoyancy effect of hydrocarbons trapped in the margins of a lobe buried underneath 160 m of sediment, followed by the sudden injection of fluidized sand associated with fault reactivation of faults (with a possible role of nearby salt diapirs).(3) A network of injectites (dykes, sills/wings and laccoliths) was formed in the Vocontian basin during the late Albian and/or early Cenomanian, from a lower-middle Albian turbidite channel. The emplacement is probably due to the early compartmentalization of the channel during its burial and the increase of the sedimentation rate generating overpressure; and the subsequent large influx of deep fluids triggering injection. The injection of sand was polyphased: a first episode formed the sills and another emplaced the dykes. Sills/wings and dykes propagated about 2 km laterally away from the parent sand body and about 200 m up to the surface, revealing a much more extended lateral than vertical reach, contrary to the classically accepted idea from the interpretation of seismic data.(4) The emplacement of this large network of injectites was governed by hydrofracturing. Therefore, its morphology is dependent on the host rock heterogeneity (isotropy, fractures), the paleo-stress orientation (σ3 = NW-SE) and the burial depth of the source (300-600 m) at the time of injection. The study of this fossil network allows us to define the relationship between morphology of the injected network and stress state at the time of injection. This relationship can be extrapolated to constrain the morphology of subsurface networks beyond seismic visibility.(5) Sands injected into low permeability lithologies bear evidence to a major event of fluid escape in the studied basin, but also channeled fluids long after their formation. In this way, injectites both attest to specific episodes of fluid migration in sedimentary basins and contribute to long-lived re-routing of migrating fluids once emplaced.The injection of sand is associated with the sudden escape of fluids, probably resulting from a significant tectonic and/or sedimentary event; in addition, the architecture of injectite networks is governed by the local paleo-stress and heterogeneity in the host rock. Consequently, characterizing injectite networks is an important step in understanding the plumbing systems of continental margins, i.e. the post-depositional evolution of sedimentary basins.
8

Les émanations naturelles d'hydrocarbures lourds depuis les sédiments vers l'hydro-atmosphère : approche intégrée multiéchelle dans le bassin profond du bas-congo / Natural oil seeps from the sediments towards the hydro-atmosphere : An integrated multi-scale approach in the deep Lower Congo Basin

Jatiault, Romain 20 November 2017 (has links)
Le bassin profond du Bas-Congo est une marge passive affectée par une forte déformation salifère. Elle présente des sorties naturelles d'hydrocarbures lourds qui ont des impacts majeurs sociétaux, biologique, écologique et économique. L'objectif de ce travail est de comprendre les modes de fonctionnement de ces systèmes, depuis la mobilisation des hydrocarbures dans les sédiments, jusqu'à l'exutoire en fond de mer, puis en surface mer. Cette étude combine des analyses de données issues de l’imagerie spatiale, de l’océanographie, de la géochimie et de la géophysique marine afin d'obtenir à une vision intégrée multi-échelle des zones d’expulsion naturelles d'hydrocarbures dans le bassin profond du Bas-Congo. L'analyse de données issues de l'imagerie spatiale montre qu'une centaine de sites sont actifs dans la zone d'étude. Un volume de 4400 m3 d’hydrocarbures est naturellement émis par an. L'intégration des données de courantométrie permet de relier les nappes d'hydrocarbures visibles à la surface de la mer avec les structures fond de mer. Celles-ci correspondent à des chapelets de dépressions localisés sur le pourtour des diapirs de sel et à des regroupements de monticules composés d'asphaltes en périphérie. Dans les sédiments, les anomalies géophysiques caractéristiques correspondent à des cheminées verticales, délimitées par le bas par le réflecteur sismique associé à la base de stabilité des hydrates de gaz. La correspondance spatiale de ces différents critères a permis d'inventorier les sites potentiellement actifs sur les données géophysiques. Seulement 40% de ces sites sont associés à des nappes d'hydrocarbures récurrentes à la surface de la mer. / The Lower Congo Basin is a passive margin, affected by strong salt tectonics. Natural escapes of heavy hydrocarbons observed in the area have major impacts on the society, ecology, biology, and the economy. The aim of this work is to understand the mechanisms of these systems, from the mobilisation in the sediments towards the seafloor outlets and subsequently towards the sea surface. This study combines data analysis from spatial imagery, oceanography, geochemistry and marine geophysics in order to get a multi-scale integrated vision of the natural seepage situation in the Lower Congo Basin. The analysis of spatial imagery data shows that in the study area, the hundred active seeps sites expel a hydrocarbons volume of 4400 m3 per year, following an intermittent mechanism with miscellaneous frequencies from one site to another. We connected visible hydrocarbon slicks at the sea surface with seabed structures by integrating current measurements across the water column. Seafloor structures correspond to clustered pockmarks of high seismic amplitude located at the rim of salt diapirs and to clusters of mounds composed of highly degraded oil outwards. In sediments, geophysical anomalies form vertical chimneys, delimited by the seismic reflector associated with the base of gas hydrates stability downwards. The spatial correspondence of geophysical criteria enabled to inventory the potentially active sites on the geophysical data. Only 40% of these sites are associated with recurring oil slicks at the sea surface.
9

L'art rupestre du massif de Lovo, République démocratique du Congo

Heimlich, Geoffroy 19 June 2014 (has links)
À la différence des arts rupestres du Sahara ou d’Afrique australe, richement documentés, ceux d’Afrique centrale restent encore aujourd’hui largement méconnus. L’art rupestre du Bas-Congo s’étend de Kinshasa à la côte atlantique et du nord de l’Angola au sud du Congo-Brazzaville. Bien que signalé dès le XIXe siècle par James Tuckey, lors de sa reconnaissance du fleuve Congo, il n’a jamais fait l’objet d’une recherche de grande ampleur et son âge reste toujours incertain.<p><p>Peuplé par les Ndibu, un des sous-groupes kongo, le massif de Lovo se trouve au nord du royaume de Kongo. Bien que ce royaume soit l’un des mieux documentés de toute l’Afrique, tant par les sources historiques à partir de 1500 que par les sources ethnographiques et anthropologiques pour les périodes plus récentes, son archéologie reste méconnue. Avec 102 sites (dont 16 grottes ornées), le massif de Lovo contient la plus importante concentration de sites rupestres de toute la région, ce qui représente plus de 5000 images rupestres. Sur environ 400 km2 se dressent des centaines de massifs calcaires au relief ruiniforme, percés de nombreuses grottes et abris sous roche.<p><p>Par mon étude qui tente de croiser les points de vue ethnologique, historique, archéologique et mythologique, j’ai pu montrer que l’art rupestre a bel et bien une part importante dans la culture kongo. Au même titre que les sources historiques ou les traditions orales, il peut apporter aux historiens une documentation de premier plan et contribuer à reconstruire le passé de l’Afrique.<p><p><p>In contrast with the Sahara and Southern Africa, Central Africa is superficially presented and largely overlooked in general publications and compilations regarding rock art research. The rock art of Lower Congo is concentrated in a region that stretches from Kinshasa to the Atlantic coast and from Northern Angola to Southern Congo-Brazzaville. Although already reported in the nineteenth century by James Tuckey during his exploration of the Congo River, it had never been a subject of thorough investigation. As a result, its age has long remained uncertain.<p><p>Presently inhabited by the Ndibu, one of the Kongo subgroups, the Lovo Massif is situated north of the ancient Kongo kingdom. Although Kongo has been, since the end of the fifteenth century, one of the best-documented kingdoms of Africa, both through historical records and through ethnographic and anthropological studies in more recent times, in archaeological terms it remains largely unknown. With 102 sites (including 16 decorated caves), the Lovo Massif has the largest concentration of rock art in the entire region. Hundreds of limestone outcrops with carved surfaces, punctuated by numerous caves and rocky overhangs, rise up over an area of about 400 square kilometers. <p><p>Through the research I have undertaken, it has been possible to determine for the first time direct dates for the rock art of Lower Congo. The study of the previously unknown decorated caves of Tovo and Nkamba, in particular, has allowed me to ascertain the chronology and the interpretation of these rock images.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0739 seconds