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Orient et Occident dans les premiers écrits d’André Malraux : une réflexion culturelle dans les années 1920 / Orient and Occident in André Malraux’s fisrt writing : a cultural reflection in the 1920’s

Nous reprenons dans une nouvelle optique la réflexion de Malraux sur l’Orient et l’Occident dans les années 1920. Comment pense-t-il l’Occident face à l’autre culturel? Qu’elle est l’originalité de son discours sur l’Orient et l’Occident? Nous tentons de la mettre en évidence en intégrant ce discours dans le débat sur ce dualisme culturel paru dans trois revues : La Revue Universelle, Europe et La Nouvelle Revue Française. À l’époque où deux intellectuels, Henri Massis et René Guénon, réfléchissent à la reconstruction de l’Occident par le catholicisme, et se demandent si elle doit se faire en s’ouvrant à l’influence de la pensée orientale ou sur son exclusion, Malraux, favorable à l’influence orientale, mais très nietszchéen, ne songe pas à recourir à la religion pour l’Occident dont il souligne l’état de crise. Il lui paraît que l’Occident s’est construit la notion de l’individu et le respect du pouvoir et de l’action. Cette figure de l’Occident surgit face au miroir de l’Orient – principalement la Chine où l’individu n’existait pas. Malraux également dénonce l’impasse de l’individualisme et l’échec du monde moderne guidé par la raison et le progrès. A la crise sociale et culturelle, il ne propose de remède décisive Il chante l’absurde, sur un ton pathétique, soulignant le Moi incertain de l’homme qui ne sait pas échapper à la mort. Son Occident, sous-tendu par cette conscience nihiliste, est une vision tragique où l’absurde est pensé comme une fatalité. / I aim to provide a new analysis of André Malraux’s essay which compares and contrasts the Orient and Occident in the 1920’s. How does he consider the Occident in the face of the cultural other? Wherein lies the originality of his essay? My work strives to uncover this originality by inserting Malraux into a debate regarding cultural duality occurring in three journals: La Revue Universelle, Europe and La Nouvelle Revue Française. During this period, two intellectuals, Henri Massis and René Guénon, reflected upon the extent to which both Catholicism and Eastern thought should play a role in the reconstruction of a post-World War I society. While Malraux was sympathetic to Oriental culture and thought, he remained very Nietzschen and thus refused to turn to Western religion. According his vision, the Occident was responsible for the construction of the notions of the individual and respect for power and action. This image of the Occide! nt comes to light in the mirror of the Orient – especially in the case of China where the individual didn’t exist. Malraux also denounces the cul-de-sac of individualism and the failure of a modern world where reason and progress are valued above all. Malraux provides no remedy for this cultural and social crisis. He sings the absurd with a pathetic tone, a tone that expresses an uncertain ‘self’ of a human unable to escape death. His Occident, based on this nihilistic consciousness, is a tragic vision in which the absurd is an inevitable fate

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2009PA030035
Date26 March 2009
CreatorsHata, Ayako
ContributorsParis 3, Guérin, Jeanyves
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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