Au cours des années 90, la localisation de l'emploi et de la population, ainsi que la géographie des déplacements en Ile-de-France se sont considérablement modifiées. Les rapports entre le centre de l'agglomération et sa périphérie ont évolué. Les villes nouvelles, qui se sont développées à partir des années soixante, ont largement participé à ce phénomène. Leur contribution à l'évolution des dynamiques territoriales a fait l'objet de différents travaux. En revanche, leur fonctionnement interne a été longtemps peu étudié. C'est dans ce cadre que se situe notre recherche. Outre l'objectif qui leur était assigné de réorganiser la région parisienne, les villes nouvelles devaient aussi, selon leurs concepteurs, constituer de vraies villes. Afin de rendre compte de l'évolution de l'organisation francilienne et de surmonter les difficultés attachées au terme de ville lorsque que l'on parle des villes nouvelles, nous avons adopté pour notre recherche la notion de bassin de vie. Au cours des années quatre-vingts, l'émergence de cette notion, dans le champ de la recherche urbaine et de l'aménagement, témoigne des changements qui ont modifié les dynamiques territoriales. Elle révèle aussi la recherche d'un vocabulaire apte à rendre compte de ces évolutions urbaines. Nous défendons la thèse que, quarante ans après leur création, les villes nouvelles sont devenues, des bassins de vie. Partant de l'hypothèse que les mobilités résidentielles et les mobilités quotidiennes participent à l'émergence d'un bassin de vie et témoignent d'un processus d'ancrage, nous analysons les pratiques de mobilité des habitants. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est notre terrain d'étude. / During the nineties, the localisation of employment and population, as well as commuting trends within the Ile-de-France region, have significantly changed. The relationship between the town centre and its outskirts has developed, challenging therefore the relevance of an interpretation of Ile-de-France based solely on a radioconcentric approach. New towns, which started to emerge in the sixties, have largely contributed to this phenomenon. Various studies have addressed their contribution to the changing nature of territorial dynamics. However, their inner workings were little studied for a long time; this is the framework of our research. Aside from having the initial purpose of reorganizing the Paris region, for their planners, new towns were also meant to be real towns. In order to analyse the development of Francilian organisation and to overcome difficulties relating to the use of the term town when describing new towns, we have adopted the notion of population catchment areas for our research. In the eighties, the emergence of this notion in the field of urban research and planning underlined the changes that had impacted territorial dynamics. It also highlighted the quest for appropriate wording to reflect these urban trends. In our view, forty years following their inception, new towns have since become population catchment areas. Based on the assumption that residential mobility and daily mobility contribute to the creation of a population catchment area and underscore a rooted settlement process, we chose to analyse inhabitants' mobility. Our field of study focuses on the new town of Marne-la-Vallée.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2008PEST3025 |
Date | 08 December 2008 |
Creators | Brevet, Nathalie |
Contributors | Paris Est, Drosso, Férial |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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