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Genèse et transformation d'une forme urbaine : le grand ensemble : L'exemple de la ville modèle socialiste de Halle-Neustadt / Birth and mutation of an urban shape : the large housing estate : The example of Halle-Neustadt, socialist model town (Saxony-Anhalt)

De Gasperin, Axelle 09 December 2011 (has links)
Halle-Neustadt est la quatrième ville nouvelle fondée en RDA : elle a été créée pour loger la main-d'oeuvre des usines de la chimie de la région de Halle. Ville socialiste modèle, elle concentre les ambitions de l'époque, et notamment les innovations attendues dans les techniques d'industrialisation de la construction. Mais les problèmes économiques du pays empêchent la concrétisation de ces ambitions et la ville modèle se mue progressivement en un grand ensemble de sa voisine, la ville multiséculaire de Halle. Dans les années 1990, les villes des nouveaux Länder connaissent un déclin important qui se traduit, entre autres, par de fortes pertes démographiques. Les quartiers de grands ensembles sont particulièrement touchés. Neustadt n'échappe pas à ce destin commun. Dans les années 2000, un programme de restructuration des villes est mis en place au niveau fédéral : le programme Stadtumbau Ost. Il favorise des opérations de réhabilitations et de démolitions ; les grands ensembles concentrent les démolitions. Le destin de Neustadt, de la ville nouvelle au grand ensemble restructuré fait écho à la situation des grands ensembles des nouveaux Länder, mais aussi, plus largement, à celle des grands ensembles français. Les mutations en cours témoignent d'une volonté de transformer la forme urbaine. C'est cette forme urbaine, en tant que support du paysage, qui est interrogée tout au long de ce travail, de ses racines les plus anciennes aux enjeux actuels de la restructuration urbaine. Neustadt se fait le matériau d'une interrogation plus large sur le destin d'une forme urbaine, symbole de la modernité, aujourd'hui mise en accusation. / Halle-Neustadt is the fourth new town founded in GDR was built so that the workers of chemical industries dwelling in the region can settle. Halle-Neustadt has been a socialist model town and has been an epitome in matter of urbanism and building techniques the authorities have carefully attended to. Nevertheless, the increase of economic issues has dashed their hopes so that the former model town became the biggest large scale housing development district in Halle's old town. In the 1990's, the towns in new Länder are faced with a worrying shrinkage of town, and in first place a serious decrease of population growth. Large housing estates have been hardly hit by demographic and economic decline, and Neustadt does not make exception to the rule. This situation has lead the Federal government to design a support programme called Stadtumbau Ost programme (Urban Restructuring East). This programme incites towns to demolition and rehabilitation; demolitions are concentrated in large housing estates. From socialist model town to restructured large scale housing estate, Neustadt is a paradigm for large housing estate in new Länder, but also in France. Restructuration is a way to change urban landscape in the large housing estates. This urban shape is here in question, from the modern movement to present restructuration.
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Mobilités et processus d'ancrage en ville nouvelle : Marne-la-Vallée, un bassin de vie ? Étude des mobilités résidentielles et des mobilités quotidiennes

Brevet, Nathalie 08 December 2008 (has links) (PDF)
Au cours des années 90, la localisation de l'emploi et de la population, ainsi que la géographie des déplacements en Ile-de-France se sont considérablement modifiées. Les rapports entre le centre de l'agglomération et sa périphérie ont évolué. Les villes nouvelles, qui se sont développées à partir des années soixante, ont largement participé à ce phénomène. Leur contribution à l'évolution des dynamiques territoriales a fait l'objet de différents travaux. En revanche, leur fonctionnement interne a été longtemps peu étudié. C'est dans ce cadre que se situe notre recherche. Outre l'objectif qui leur était assigné de réorganiser la région parisienne, les villes nouvelles devaient aussi, selon leurs concepteurs, constituer de vraies villes. Afin de rendre compte de l'évolution de l'organisation francilienne et de surmonter les difficultés attachées au terme de ville lorsque que l'on parle des villes nouvelles, nous avons adopté pour notre recherche la notion de bassin de vie. Au cours des années quatre-vingts, l'émergence de cette notion, dans le champ de la recherche urbaine et de l'aménagement, témoigne des changements qui ont modifié les dynamiques territoriales. Elle révèle aussi la recherche d'un vocabulaire apte à rendre compte de ces évolutions urbaines. Nous défendons la thèse que, quarante ans après leur création, les villes nouvelles sont devenues, des bassins de vie. Partant de l'hypothèse que les mobilités résidentielles et les mobilités quotidiennes participent à l'émergence d'un bassin de vie et témoignent d'un processus d'ancrage, nous analysons les pratiques de mobilité des habitants. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est notre terrain d'étude.
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La fabrication d'une ville nouvelle sous le Protectorat français au Maroc (1912-1956) : Fès-nouvelle

Jelidi, Charlotte 22 October 2007 (has links) (PDF)
Á travers le cas Fassi, cette thèse analyse les mécanismes de la fabrication d'une ville nouvelle sous le Protectorat français au Maroc. Grâce à l'étude de fonds d'archives souvent peu exploités, elle ambitionne de renouveler l'historiographie en étudiant les distorsions entre l'idéal urbain théorisé a posteriori par le résident Lyautey et sa kyrielle de collaborateurs et la réalité construite. L'auteur étudie l'organisation administrative du Protectorat afin de comprendre le rôle des services centraux et locaux et la capacité d'intervention de la population dans la fabrication des villes nouvelles. Elle analyse ensuite la doctrine officielle et l'adaptation des prescriptions au contexte fassi, et montre comment le paysage architectural se construit en fonction des directives officielles, du statut des maîtres d'œuvre, de leur goût et celui des propriétaires. Elle aborde enfin la transformation de la médina et étudie de quelle manière elle s'articule à la politique patrimoniale.
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L'évaluation de l'opération d’aménagement du lac Nord de Tunis. L’inadéquation entre le « prévu » et le « réalisé » / The evaluation of the operation of development of the North lake of Tunis. Unsuitability enters the "envisaging" and the "accomplishing"

Hagui, Abdelhamid 26 June 2013 (has links)
Aujourd’hui, la division de l’espace du lac de Tunis entre trois zones d’interventions de trois experts, a favorisé la multiplication des processus de discontinuité urbaine et au lieu d’avoir un aménagement qui englobe tout l’espace des berges, il y a eu l’apparition de trois projets éparpillés. le problème de coordination et de contrôle s’est posé beaucoup plus qu'avant au sein du processus d’aménagement des berges Nord du lac en présence de deux architectes tunisiens à côte de l’architecte Danois H. Bareth, le principal concepteur.C'est ici que l'évaluation de cette opération est devenu un élément fondamental pour mesurer l’efficacité de ce projet en confrontant tout ce qui a été prévu au sein du programme avec tout ce qui a été réalisé à l’heure actuelle. / Today, the division of the space of the lake of Tunis between three zones of interventions of three experts, favoured the multiplication of the processes of urban discontinuity and instead of having a development which includes all space of banks, there was the appearance of three scattered plans. the problem of coordination and of control settled much more than before within the process of development of the North banks of the lake in the presence of two Tunisian architects with coast of the architect Dane H. Bareth, the principal concepteur.It is here that the evaluation of this operation a fundamental element became to measure the effectiveness of this plan by confronting all that was envisaged within the programme with all what was accomplished at present.
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Territorialisation par "ville nouvelle" au Maghreb. Regard croisé sur les projets d'Ali Mendjeli ( Constantine) et de Tamansourt (Marrakech) / Territorial formation by "new town" in North Africa. Comparative perspective on Ali Mendjeli (Constantine) and Tamansourt (Marrakech) projects

Ballout, Jean-Marie 27 February 2014 (has links)
Si l’expression ville nouvelle n’est plus en vogue dans les discours relatifs aux politiques urbaines des pays occidentaux, c’est l’inverse dans le cas des pays à forte croissance économique et/ou de ceux dits du Sud. Depuis une vingtaine d’années, pour des raisons d’ordres divers les annonces de projets de « villes nouvelles » y sont légions. Dans cette profusion, l’Algérie et le Maroc ne font pas exception. Au milieu des années 2000, le ministère marocain en charge de l’urbanisme et de l’habitat annonce la mise en oeuvre d’un programme de « villes nouvelles » comptant une quinzaine de projets parmi lesquels celui dénommé Tamansourt, situé dans la périphérie de Marrakech. En Algérie, dès 1987, le Schéma national d’aménagement du territoire préconise la création de villes nouvelles dans les régions des Hauts Plateaux et du Sud. Parallèlement, des « villes nouvelles », d’émanation locale sont lancées, c’est le cas d’Ali Mendjeli, proche de Constantine. Partant du postulat que le concept de ville nouvelle est dépassé, nous interrogeons les causesqui incitent l’action publique algérienne et marocaine à tout de même s’en saisir. Pourquoi les pouvoirs publics persistent à faire usage de ce type de politique d’aménagement ? Cette première question en entraîne deux autres, complémentaires : Comment ces politiques sont-elles conduites et quels sont leurs effets territoriaux ? Selon notre première hypothèse, lesefficacités performative et iconique de cette représentation intellectuelle, d’avantage que celle opérationnelle, ont orienté ces options. Notre deuxième hypothèse est qu’il n’y a pas eu de capitalisation des expériences étrangères dans la perspective d’une redéfinition ou d’adaptation du concept. Les modalités d’agir étudiées ne relèvent ni de la planificationurbaine, ni de l’urbanisme de projet, cette affirmation constitue notre troisième hypothèse. Notre quatrième hypothèse est que ces actions sont des vecteurs plus ou moins puissants de reterritorialisation des périphéries de Constantine et Marrakech. Il s’agira de vérifier si l’émergence de centralités et/ou de marges urbaines nouvelles y est observable. Nous voulons vérifier l’idée de l’existence d’un fort décalage entre la « ville nouvelle » idéelle, celle du porteur de projet, et la « ville nouvelle » vécue, c'est-à-dire celle des habitants du quotidien. / If the expression new town is no longer in vogue in the discourse on urban policies of western countries, the reverse is true in the case of countries with strong economic growth and/or those called South countries. For twenty years, for reasons of various orders ads projects "new towns" are legion. In this profusion, Algeria and Morocco are no exception. In the mid-2000s, the moroccan ministry for town planning and housing announced the implementation of a program of "new towns" cash fifteen projects including one called Tamansourt, located in the outskirts of Marrakech. In Algeria, in 1987, the National planning scheme recommends the creation of new towns in the Hauts Plateaux and South. Meanwhile, "new towns", local emanation are launched, that is the case of Ali Mendjeli, near Constantine. Starting from the premise that the concept of new town " exceeded ˮ, we question the reasons prompting the algerian and moroccan public action to still be seized . Why do governments continue to use this type of development policy? This first question leads to two other complementary policies: how are they conducted and what are their territorial effects ? According to our first hypothesis , the performative and iconic efficiencies that intellectual representation, over their feasibility that have guided these options. Our second hypothesis is that there was no capitalization of foreign experiences in the context of redefining and adapting the concept. Studied acting arrangements do not fall under the urban planning or urban planning project , this statement is our third hypothesis. Our fourth hypothesis is that these actions are vectors more or less powerful reterritorialisation the outskirts of Constantine and Marrakech. It will check whether the emergence of centralities and/or new urban marginsis observable. We want to verify the idea of the existence of a wide gap between the "new town" ideational , that the project leader, and the "new town" lived , that is to say that the inhabitants of daily life.
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Territorialisation par "ville nouvelle" au Maghreb. Regard croisé sur les projets d'Ali Mendjeli ( Constantine) et de Tamansourt (Marrakech)

Ballout, Jean-Marie 27 February 2014 (has links) (PDF)
Si l'expression ville nouvelle n'est plus en vogue dans les discours relatifs aux politiques urbaines des pays occidentaux, c'est l'inverse dans le cas des pays à forte croissance économique et/ou de ceux dits du Sud. Depuis une vingtaine d'années, pour des raisons d'ordres divers les annonces de projets de " villes nouvelles " y sont légions. Dans cette profusion, l'Algérie et le Maroc ne font pas exception. Au milieu des années 2000, le ministère marocain en charge de l'urbanisme et de l'habitat annonce la mise en oeuvre d'un programme de " villes nouvelles " comptant une quinzaine de projets parmi lesquels celui dénommé Tamansourt, situé dans la périphérie de Marrakech. En Algérie, dès 1987, le Schéma national d'aménagement du territoire préconise la création de villes nouvelles dans les régions des Hauts Plateaux et du Sud. Parallèlement, des " villes nouvelles ", d'émanation locale sont lancées, c'est le cas d'Ali Mendjeli, proche de Constantine. Partant du postulat que le concept de ville nouvelle est dépassé, nous interrogeons les causesqui incitent l'action publique algérienne et marocaine à tout de même s'en saisir. Pourquoi les pouvoirs publics persistent à faire usage de ce type de politique d'aménagement ? Cette première question en entraîne deux autres, complémentaires : Comment ces politiques sont-elles conduites et quels sont leurs effets territoriaux ? Selon notre première hypothèse, lesefficacités performative et iconique de cette représentation intellectuelle, d'avantage que celle opérationnelle, ont orienté ces options. Notre deuxième hypothèse est qu'il n'y a pas eu de capitalisation des expériences étrangères dans la perspective d'une redéfinition ou d'adaptation du concept. Les modalités d'agir étudiées ne relèvent ni de la planificationurbaine, ni de l'urbanisme de projet, cette affirmation constitue notre troisième hypothèse. Notre quatrième hypothèse est que ces actions sont des vecteurs plus ou moins puissants de reterritorialisation des périphéries de Constantine et Marrakech. Il s'agira de vérifier si l'émergence de centralités et/ou de marges urbaines nouvelles y est observable. Nous voulons vérifier l'idée de l'existence d'un fort décalage entre la " ville nouvelle " idéelle, celle du porteur de projet, et la " ville nouvelle " vécue, c'est-à-dire celle des habitants du quotidien.
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Mobilités et processus d'ancrage en ville nouvelle : Marne-la-Vallée, un bassin de vie : étude des mobilités résidentielles et des mobilités quotidiennes / Mobilities and rooted settlement process in new town : Marne-la-Vallée, a population catchment areas : Study of the residential mobilities and the daily mobilities

Brevet, Nathalie 08 December 2008 (has links)
Au cours des années 90, la localisation de l'emploi et de la population, ainsi que la géographie des déplacements en Ile-de-France se sont considérablement modifiées. Les rapports entre le centre de l'agglomération et sa périphérie ont évolué. Les villes nouvelles, qui se sont développées à partir des années soixante, ont largement participé à ce phénomène. Leur contribution à l'évolution des dynamiques territoriales a fait l'objet de différents travaux. En revanche, leur fonctionnement interne a été longtemps peu étudié. C'est dans ce cadre que se situe notre recherche. Outre l'objectif qui leur était assigné de réorganiser la région parisienne, les villes nouvelles devaient aussi, selon leurs concepteurs, constituer de vraies villes. Afin de rendre compte de l'évolution de l'organisation francilienne et de surmonter les difficultés attachées au terme de ville lorsque que l'on parle des villes nouvelles, nous avons adopté pour notre recherche la notion de bassin de vie. Au cours des années quatre-vingts, l'émergence de cette notion, dans le champ de la recherche urbaine et de l'aménagement, témoigne des changements qui ont modifié les dynamiques territoriales. Elle révèle aussi la recherche d'un vocabulaire apte à rendre compte de ces évolutions urbaines. Nous défendons la thèse que, quarante ans après leur création, les villes nouvelles sont devenues, des bassins de vie. Partant de l'hypothèse que les mobilités résidentielles et les mobilités quotidiennes participent à l'émergence d'un bassin de vie et témoignent d'un processus d'ancrage, nous analysons les pratiques de mobilité des habitants. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est notre terrain d'étude. / During the nineties, the localisation of employment and population, as well as commuting trends within the Ile-de-France region, have significantly changed. The relationship between the town centre and its outskirts has developed, challenging therefore the relevance of an interpretation of Ile-de-France based solely on a radioconcentric approach. New towns, which started to emerge in the sixties, have largely contributed to this phenomenon. Various studies have addressed their contribution to the changing nature of territorial dynamics. However, their inner workings were little studied for a long time; this is the framework of our research. Aside from having the initial purpose of reorganizing the Paris region, for their planners, new towns were also meant to be real towns. In order to analyse the development of Francilian organisation and to overcome difficulties relating to the use of the term town when describing new towns, we have adopted the notion of population catchment areas for our research. In the eighties, the emergence of this notion in the field of urban research and planning underlined the changes that had impacted territorial dynamics. It also highlighted the quest for appropriate wording to reflect these urban trends. In our view, forty years following their inception, new towns have since become population catchment areas. Based on the assumption that residential mobility and daily mobility contribute to the creation of a population catchment area and underscore a rooted settlement process, we chose to analyse inhabitants' mobility. Our field of study focuses on the new town of Marne-la-Vallée.
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Mobilités et processus d'ancrage en ville nouvelle : Marne-la-Vallée, un bassin de vie ? Etude des mobilités résidentielles et des mobilités quotidiennes

Nathalie, Brevet 08 December 2008 (has links) (PDF)
Au cours des années quatre-vingt-dix, la localisation de l'emploi et de la population, ainsi que la géographie des déplacements en Ile-de-France se sont considérablement modifiées. Les rapports entre le centre de l'agglomération et sa périphérie ont évolué, remettant en cause la pertinence d'une lecture de l'espace francilien reposant uniquement sur une approche radioconcentrique. Les villes nouvelles, qui se sont développées à partir des années soixante, ont largement participé à ce phénomène. Leur contribution à l'évolution des dynamiques territoriales a fait l'objet de différents travaux. En revanche, leur fonctionnement interne a été longtemps peu étudié. C'est dans ce cadre que se situe notre recherche. Outre l'objectif qui leur était assigné de réorganiser la région parisienne, les villes nouvelles devaient aussi, selon leurs concepteurs, constituer de vraies villes.<br />Afin de rendre compte de l'évolution de l'organisation francilienne et de surmonter les difficultés attachées au terme de ville lorsque que l'on parle des villes nouvelles, nous avons adopté pour notre recherche la notion de bassin de vie. Au cours des années quatre-vingts, l'émergence de cette notion, dans le champ de la recherche urbaine et de l'aménagement, témoigne des changements qui ont modifié les dynamiques territoriales. Elle révèle aussi la recherche d'un vocabulaire apte à rendre compte de ces évolutions urbaines. <br />Nous défendons la thèse que, quarante ans après leur création, les villes nouvelles sont devenues, des bassins de vie. Partant de l'hypothèse que les mobilités résidentielles et les mobilités quotidiennes participent à l'émergence d'un bassin de vie et témoignent d'un processus d'ancrage, nous analysons les pratiques de mobilité des habitants. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est notre terrain d'étude. <br />Notre recherche repose sur une approche quantitative et une approche qualitative. Ce double mode de recueil de données nous a permis de constituer et d'exploiter des données de cadrage sur les pratiques de mobilité, représentatives de la population de Marne-la-Vallée, et de comprendre les mécanismes d'ancrage en ville nouvelle. Les exploitations statistiques ont été menées à partir du Recensement Général de la Population de 1999 et de l'Enquête Modes de vie en ville nouvelle de 2005, et enrichies de trente-trois entretiens semi-directifs que nous avons réalisés auprès d'habitants de Marne-la-Vallée. <br />Ce travail atteste l'évolution majeure des rapports entretenus entre Paris et le reste de l'agglomération, évolution qui a entamé les rapports hiérarchiques entre la capitale et son pourtour. Les mobilités quotidiennes des habitants se recentrent sur Marne-la-Vallée et les mobilités résidentielles internes témoignent d'un processus d'ancrage : ces deux types de mobilités concourent à l'émergence du bassin de vie de Marne-la-Vallée. <br />Il montre également comment la mobilité produit de l'ancrage et comment l'ancrage produit de la mobilité. En d'autres termes, les arbitrages effectués par les ménages confrontés au choix de partir ou de rester, de changer de lieu de travail ou de le conserver, témoignent d'une stabilisation de la population à Marne-la-Vallée et permettent de comprendre les logiques d'ancrage des habitants. Ils permettent aussi d'en saisir les limites : le marché immobilier, le vécu des déplacements, et l'évolution du cadre de vie pourraient constituer des freins à venir. <br />Par ailleurs, l'émergence et la consolidation du bassin de vie de Marne-la-Vallée s'accompagnent de nouvelles questions en matière d'aménagement. L'évolution de la pyramide des âges consécutive au vieillissement sur place de la population ainsi que l'augmentation des déplacements internes à la ville nouvelle sont deux problématiques majeures auxquelles la ville nouvelle devra faire face à court et moyen termes. Notre recherche a aussi montré que les mobilités situées à l'échelle du proche (la commune et son environnement immédiat) comme celles à l'échelle de la ville nouvelle avaient aujourd'hui du sens. Enfin, nous avons montré en quoi Marne-la-Vallée, au-delà de la ville nouvelle de l'aménageur, existait en tant que territoire, non pas au sens politique du terme mais aux sens géographique et social ; À l'aune du retour au droit commun de la ville nouvelle, ces deux résultats laissent ouverte la question d'une cohérence territoriale à l'échelle de Marne-la-Vallée.
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Lieux et modèles : l'exemple des villes de fondation au XXe siècle

Le, Xuan Son 13 May 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse se propose d'étudier le lien existant entre les lieux et les sites naturels d'une part, les modèles de cité de l'autre. Le contexte analysé est celui des villes de fondation, c'est-à-dire des villes planifiées et créées en un temps court, totalement constituées, résultant de modèles formels complets et le plus souvent engendrées par un pouvoir centralisé ou une décision concentrée. Dans l'histoire des villes, on peut dire que les villes de fondation réalisées les plus importantes sont les villes idéales grecques, les villes romaines, les villes royales, les villes coloniales européennes, les villes de l'industrie. Au XXe siècle les occasions de créer des ensembles urbains se raréfient au profit de l'extension. Toutefois plusieurs pays ont procédé à des créations des villes de tertiaire : le Brésil avec Brasilia, l'Inde avec Chandigarh et Navi Mumbai (New Bombay), la Chine avec Shenzhen, la Grande-Bretagne avec les New Towns comme c'est le cas de Milton Keynes, la France avec les Villes Nouvelles, dont Marne-la-Vallée ou encore La Grande-Motte. L'imaginaire et les outils de projet se sont par ailleurs nourries d'un important corpus de villes théoriques ou utopiques (de Fourrier à Le Corbusier en passant par Arturo Soria y Mata) et de villes littéraires, le texte le plus célèbre restant Les Villes Invisibles d'Italo Calvino. La fabrication des villes de fondation est toujours une actualité à nos jours. On a assisté récemment à l'achèvement aux nouvelles capitales de la Birmanie et de la Malaisie, tandis que la fabrication de la nouvelle capitale pour la Corée du Sud a dépassé la phase du projet pour entrer dans celle de la réalisation. La question d'une nouvelle capitale de l'Indonésie se pose actuellement dans l'urgence. Cette recherche établira donc la genèse des villes de fondation, en particulier des modèles préexistants qui la sous-tendent : une attention sera portée sur le moment, les acteurs, les contextes de la décision de création, l'autre sera la relation entre la forme de la ville projetée, les données du site, de la société, des fonctions du lieu d'implantation, la réalisation effective pour mettre en évidence la prise en compte ou la non-prise en compte de ces contextes. Au terme de ce travail, on peut affirmer que les villes de fondation et la fabrication des villes de fondation sont un phénomène universel, qui se manifeste tout au long de l'histoire, à travers toutes les époques, en toutes aires géographiques. Y a-t-il alors une structure dans le processus de production qui soit commune à tous les types de villes de fondation, dans laquelle se nouerait un lien structurel entre les trois paramètres de la fabrication : les lieux, les modèles et les acteurs. Après un parcours dans l'histoire longue, à partir d'ouvrages existants, documentant les principales civilisations ayant produit des villes de fondation, la recherche portera sur un échantillon de villes du XXe siècle, en particulière les villes de tertiaire d'après-guerre : Brasilia (Brésil), Chandigarh (Inde), Marne la Vallée, La Grande Motte (France), Milton Keynes (Angleterre), et la ville de l'industrie, Magnitogorsk (U.R.S.S.)
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L’appropriation citadine d’une ville nouvelle par une société nouvelle : l’exemple de Chandigarh en Inde du Nord / The urban appropriation of a new city by a new society : the exemple of Chandigarh in North India

Capron, Daniel 02 December 2014 (has links)
Suite à l’indépendance de l’Inde en 1947, le Premier Ministre, Jawaharlal Nehru, lance un plan de villes nouvelles sur tout le territoire. Le nouvel État du Punjab devait être doté d’une Capitale dont Nehru demandait qu’elle soit : « …le symbole de l’Inde, désentravée des traditions du passé…une expression de la confiance de la Nation dans le futur… ».À soixante-trois ans, Le Corbusier réalisera enfin une de ses ambitions : concevoir l’urbanisme d’une ville de plus de 500 000 habitants. Il mobilisera des idéaux théoriques en tenant compte du particularisme local. Soixante ans après cette conception, il devient pertinent de revisiter cette « utopie urbaine » par la pratique de ses résidants. Les hiérarchies traditionnelles indiennes structuraient les espaces urbains. À Chandigarh, pour répondre aux vœux du Premier Ministre, de nouvelles dispositions devaient permettre « l’émergence une société nouvelle ». Le Master Plan de Le Corbusier et sa réalisation répondront à cette exigence. Ensuite, nous avons voulu comprendre les liens entre urbanisme et urbanité et comment des rapports sociaux « nouveaux » pouvaient encore s’exprimer six décennies après les premiers coups de crayon. Enfin, nous avons considéré que l’urbanisme d’une ville répond aux attentes de ses résidants dès lors que ceux-ci s’approprient « leur ville ». Chandigarh prévue pour 500 000 habitants, en accueille plus d’un million et devient le centre d’une grande agglomération.Pour comprendre la ville, nous avons mobilisé l’analyse paysagère et réalisé des entretiens qualitatifs auprès de plus de cent personnes pour apprécier les liens sociaux et le niveau d’appropriation. Nous en concluons que cette ville est appréciée et que ces concepteurs ont eu une vision prospective importante. / Subsequent to the independency of India in 1947, its Prime Minister, Jawaharlal Nehru, developed a plan of new cities over the whole territory. The new state of Penjab should get a metropole that Nerhu asked it to be : « …the symbol of India, detached of past traditions …an expression of the Nation trust in the future… ».When sixty-three years old, Le Corbusier could achieve one of his ambitions : Conceive the urban planning for a town of more than 500 000 inhabitants. He put forward theoretical ideals while taking into account the local particularism. Sixty years after this inception, it becomes pertinent to revisit such an « urban utopia » by investigating the practice of its residents. The traditional indian hierarchies used to be reflected in urban space management. In the town of Chandigarh, in order to observe the Prime Minister wishes, new regulations were necessary for achieving the « emergence of a new society ». Le Corbusier’s Master Plan and its implementation fulfilled this requirement. Then, we wanted to understand the relationships between ‘urbanism’ and ‘urbanity’ and to which extent « new » social relations could still develop six decades after the original design. At last we have considered that the urbanism of a town meets the expectations of its residents if they take in hand the ownership of « their city ». Chandigarh, initially planned for 500 000 inhabitants, has now more than a million of residents, and it has become the center of a large metropole. In order to get an understanding of the town, we have performed a landscape analysis and conducted qualitative interviews with more than hundred people, the objective being to appreciate their social links and level of appropriation. Our conclusion is that this town is appreciated and that its designers have had a major forward-looking perspective.

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