L'objectif de cette thèse est de proposer une analyse théorique des effets d'une taxe sur les transactions de change, encore appelée taxe Tobin. Plusieurs essais sont ainsi proposés. Dans le premier, on présente les fondements et les limites de cette mesure controversée. Dans le second, un modèle de simulation stochastique est construit afin d'étudier les effets de cette mesure sur les investissements productifs et le lien entre la charge de taxation et le type d'anticipations. On montre que si le bien-être de tous les investisseurs diminue, les investisseurs de long terme sont de loin les moins pénalisés. Dans le troisième, on revisite, au carrefour des modèles macro-monétaires et de la théorie microstructurelle, l'intérêt d'une telle taxe en matière de variabilité des taux de change. Lorsque le taux est faible, la taxe est susceptible de réduire la variabilité des changes tout en préservant l'efficience du marché des changes. Dans le quatrième, une analyse économétrique est proposée. Sur la base de données réelles, une première quantification de la sensibilité du volume des opérations à la taxe est proposée. Une analyse en cointégration sur données de panels nous permet en effet d'estimer ce qu'on appelle l'élasticité du marché à la taxation. On montre que cette dernière est égale à -0,45 toutes parités confondues. Sur cette base, une estimation des recettes que générerait la taxe est proposée dans le cinquième et dernier volet de la thèse. / The purpose of this dissertation is to expose a theoretical analysis of the effects that a currency transaction tax, usually called Tobin Tax, could entail. Five essays are outlined. The first one highlights the bases and limitations of this debated proposition. In the second one, a stochastic simulation model is built in order to study the effects of such a measure on real investments and the link between tax weight and expectations. Our result is the following one : the welfare of all agents decreases whereas long term investors are the least penalized. In the third one, by using macro-monetary models and microstructure theory, we analyse the interest of such a tax in terms of exchange market efficiency. The fourth essay proposes an econometrical analysis. With a real data set, we suggest to measure for the first time the sensibility of the transactions volume to the tax. Through a cointegration analysis using panel data, an estimation of the so-called foreign transactions elasticity to taxation is presented. The obtained value is - 0.45 for any currency parity. Following this idea, we set out an estimation of the revenues that such a tax would yield in the last fifth part of the dissertation.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2007NAN20005 |
Date | 07 September 2007 |
Creators | Damette, Olivier |
Contributors | Nancy 2, Bismans, Francis |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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