Le dépistage des patients porteurs de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) à l'admission à l'hôpital est motivé par la nécessité d'identification précoce d'un réservoir asymptomatique afin de mettre rapidement en place des mesures de prévention de la transmission. Cependant, il représente un coût important et ses modalités sont toujours discutées, en particulier en dehors des services de réanimation. C'est pourquoi nous avons étudié dans ce travail différents aspects des programmes de dépistage. Parallèlement à des facteurs de risque classiques, nous avons identifié les soins à domicile comme un facteur de risque indépendant de portage à l'admission, ainsi que la possibilité de transmission intra-familiale de souches hospitalières, soulignant la nécessité de redéfinir les caractéristiques des patients à risque. Nous avons montré l'intérêt du dépistage à l'admission dans deux services de soins non intensifs (médecine interne et accueil-urgences), et nous avons défini un choix de sites anatomiques à prélever. Les conséquences du type de politique de dépistage choisi sur la valeur de certains indicateurs de surveillance ont également été étudiées. Enfin, nous avons présenté en parallèle l'évolution épidémiologique des SARM dans deux établissements pratiquant des politiques opposées en matière de dépistage. Le dépistage paraît incontournable dans les programmes de lutte contre le SARM. Il doit cependant être accompagné de mesures barrières efficientes, dont certaines restent discutées ou insuffisamment validées.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00357018 |
Date | 07 February 2007 |
Creators | Eveillard, Matthieu |
Publisher | Université d'Angers |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0015 seconds