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An economic evaluation of the expansion of non-invasive prenatal screening to the screening of chromosomal anomalies other than T21, T18 and T13Soukkhaphone, Bounhome 13 October 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 2 octobre 2023) / Introduction: Au Canada, 97% des 450 000 femmes qui sont enceintes chaque année, reçoivent des soins prénatals de routine, qui incluent le dépistage de anomalies chromosomiques chez le fœtus. L'introduction du dépistage prénatal non invasif (DPNI) a révolutionné ce dépistage. Il est actuellement offert, au Canada, comme un test de second niveau aux femmes dont un premier dépistage au moyen de tests biochimiques, avec ou sans échographie de la clarté nuchale, est positif. La diminution de son coût permet maintenant d'envisager son implantation comme test de dépistage de première intention, de même que son extension au dépistage d'autres anomalies chromosomiques que ceux présentement dépistées, soit les trisomies 21, 13 et 18. Des données économiques sont cependant encore nécessaires pour soutenir le bien-fondé de ces changements. Objectifs: L'objectif général de ce projet était d'effectuer une évaluation économique de l'expansion d'un programme de dépistage basé sur le DPNI pour les anomalies chromosomiques fœtales. Les objectifs spécifiques étaient de : 1) réaliser une revue systématique et une méta-analyse des DPNI pour le dépistage prénatal des anomalies chromosomiques autres que T21, T18 et T13 ; 2) déterminer le rapport coût-efficacité de l'utilisation du DPNI en première intention, et de l'addition de conditions chromosomiques à dépister avec le DPNI utilisé dans une première ou seconde étape de dépistage, dans les programmes de dépistage qui ciblent présentement les aneuploïdies courantes; 3) déterminer l'impact budgétaire des options les plus efficientes. Méthodologie: Nous avons réalisé deux revues systématiques et/ou méta-analyses pour répondre au premier objectif. Afin de répondre aux deuxièmes et troisièmes objectifs, un modèle semi-markovien à base d'agents a été construit pour exécuter des simulations. Le modèle reflète l'utilisation des services liés au dépistage d'anomalies chromosomiques, depuis l'étape du test de dépistage jusqu'à la fin de la grossesse. La population virtuelle, basée sur la population des femmes enceintes au Québec en 2021 en termes de distribution d'âge et de risque d'avoir un enfant avec une des anomalies chromosomiques considérées dans cette étude, était constituée de femmes enceintes unipares ayant reçu un test de dépistage prénatal au cours de leur premier trimestre de grossesse. Dans l'étude visant l'atteinte du deuxième objectif, nous avons considéré l'ajout des anomalies chromosomiques détectables par le DPNI suivantes : les aneuploïdies des chromosomes sexuels (ACSs); le syndrome de délétion 22q11.2 ; les grandes délétions/duplications > 7 Mb ; et les trisomies autosomiques rares (TAR). Ces candidats au dépistage ont été considérés en fonction de la possibilité de les inclure dans 5 programmes de base. Trois de ces programmes sont actuellement offerts par les systèmes de santé publics au Canada (dépistage prénatal sérique intégré, dépistage prénatal intégré et dépistage du premier trimestre). Deux de ces programmes se caractérisent par un test de premier niveau qui consiste en une méthode basée sur le DPNI (séquençage massivement parallèle (SMP) ou séquençage massivement parallèle ciblé (SMPC)). L'analyse de données a consisté en des comparaisons intra-groupes et des comparaisons intergroupes. Enfin, pour répondre au dernier objectif, quatre programmes rapportés par l'étude coût-efficacité comme les plus efficients ont été comparés à une option de référence (méthode DPNI-SMP ciblant les trisomies communes). Les quatre programmes étaient 1) la méthode DPNI-SMP pour dépister les trisomies communes + grandes délétions/duplications > 7 Mb ; 2) la méthode DPNI-SMP pour dépister les trisomies communes + grandes délétions/duplications > 7 Mb + ACSs ; 3) Méthode DPNI-SMPC pour dépister les trisomies communes + délétion 22q11.2, et 4) Méthode DPNI-SMPC pour dépister les trisomies communes + délétion 22q11.2 + ACSs. Résultats: La revue de la littérature montre que le DPNI est performant pour la détection du 45,X dans les grossesses à haut risque. Il est cependant nécessaire de réaliser davantage d'études de qualité pour garantir une puissance statistique suffisante afin d'effectuer une méta-analyse sur les performances du DPNI pour la détection d'autres ACSs, des variants du nombre de copies et des TARs. Les analyses coût-efficacité des comparaisons intra-groupe montrent que l'ajout de nouvelles conditions à un programme qui ne cible que les trisomies communes peut être efficient, selon les anomalies ajoutées. Dans les groupes dont le premier test de dépistage est un DPNI, le coût additionnel par cas détecté lors de l'ajout au programme courant qui cible les trisomies communes est de 25,710 $ CA (IC à 95 %, 25,489 - 25,934) pour SMP et de 57,711 $ CA (IC à 95 %, 57,141 - 58,292) pour SMPC, respectivement. La probabilité que cette option soit efficiente est > 90 % à un seuil de volonté de payer (VDP) de 50,000 $ CA par cas détecté. Enfin, les simulations suggèrent que l'impact budgétaire pour le gouvernement du Québec d'un programme étendu au dépistage d'autres anomalies chromosomiques fœtales que les trisomies communes, devrait être minime, variant de 2 millions à 4 millions $ CA par année, donc moins de 40 $ CA par femme enceinte. Conclusion: L'extension d'un programme basé sur le DPNI pour détecter des anomalies chromosomiques autres que les trois trisomies communes peut-être efficient. L'ajout de de la recherche de microdélétion/microduplication ou/et d'ACS à un programme de dépistage basé sur le DPNI en première intention, devrait accroître le budget du gouvernement pour les soins prénataux à raison de moins de 40 $ CA par femme enceinte pas année. Cependant, la décision quant à l'expansion d'un programme ne peut reposer que sur des données économiques. Les décideurs doivent aussi tenir compte des questions éthiques que l'addition de conditions à dépister dans un programme de dépistage prénatal, soulève. / Introduction: In Canada, 97% of the 450,000 women who become pregnant each year receive routine prenatal care, which includes screening for fetal chromosomal anomalies. The introduction of non-invasive prenatal screening (NIPS) has revolutionized this screening. It is currently offered in Canada as a second-tier test to women who screen positive on initial biochemical testing with or without nuchal translucency ultrasound. The decrease in the NIPS test cost makes it possible from now on to consider its implementation as a first-tier screening test, and its extension to the screening of other chromosomal anomalies than those currently screened, namely trisomy 21, 13, and 18. However, economic data are still needed to support the merits of these changes. Objectives: The general objective of this project was to perform an economic evaluation of the expansion of a NIPS-based screening program for fetal chromosomal anomalies. The specific objectives were to 1) conduct a systematic review and meta-analysis of NIPS for prenatal screening for chromosomal anomalies other than T21, T18, and T13; 2) determine the cost-effectiveness of the options regarding the conditions included in an expanded panel of chromosomal conditions to be screening with NIPT; and 3) determine the budgetary impact of the most efficient options. Methodology: We performed two systematic reviews and/or meta-analyses to answer the first objective. In order to address the second and third objectives, a semi-Markovian agent-based model was built to run simulations. The model reflects the use of services related to chromosomal anomaly screening, from the screening test stage to the end of pregnancy. The virtual population, based on the population of pregnant women in Quebec in 2021 in terms of age distribution and risk of having a child with a chromosomal anomaly, consisted of uniparous pregnant women who received a prenatal screening test during their first trimester of pregnancy. In order to reach the second objective, we considered the addition of the following chromosomal anomalies detectable by NIPS: sex chromosome aneuploidies (SCAs); 22q11.2 deletion syndrome; large deletions/duplications >7 Mb; and rare autosomal trisomies. The addition of these candidates to a screening program was considered based on the possibility of including them in five core programs. Three of these programs are currently offered by public health systems in Canada (serum integrated prenatal screening, integrated prenatal screening, and first-trimester screening). Two programs use NIPS as a first-tier screening test (massively parallel shotgun sequencing (MPSS) and targeted massively parallel sequencing (TMPS). For the data analyses, we performed both intra-group comparisons and inter-group comparisons. Lastly, to answer the last objective, four programs reported by the cost-effectiveness study to be cost-effective were compared to a reference (NIPS-MPSS method targeting the common trisomies). The four programs were 1) the NIPS-MPSS method to screen for common trisomies + large deletion/duplication >7 Mb; 2) the NIPS-MPSS method to screen for common trisomies + large deletion/duplication >7 Mb + SCAs; 3) NIPS-TMPS method to screen for common trisomies + 22q11.2 deletion, and 4) NIPS-TMPS method to screen for common trisomies + 22q11.2 deletion + SCAs. Results: The literature review shows that NIPS is a performant test for the detection of 45,X in high-risk pregnancies. There is a need for more quality studies to ensure sufficient statistical power in order to perform a meta-analysis on the performance of NIPS for the detection of other SCAs, copy number variants (CNVs), and RATs. The cost-effectiveness analyses of the intra-group comparisons show that adding new conditions to a program that targets only common trisomies can be cost-effective, depending on the anomalies added. In NIPS groups (as first-tier), the additional cost per case detected by adding all possible additional anomalies is $CAD 25,710 (95% CI, 25,489 - 25,934) for MPSS and $CAD 57,711 (95% CI, 57,141 - 58,292) for TMPS, respectively. The probability of this option being cost-effective is > 90% at the willingness-to-pay (WTP) of $CAD 50,000 per case detected. Finally, the simulations suggest that the budgetary impact for the Quebec Government of a program extended to screening for other fetal chromosomal anomalies than the common trisomies should be minimal, varying from 2 to 4 million $CAD per year, hence, less than $CAD 40 per pregnant woman. Conclusion: The extension of NIPS to the detection of chromosomal anomalies other than the three common trisomies may be efficient. The addition of microdeletions/microduplications and/or SCA testing to a first-tier NIPS-based screening program should increase the government's budget for prenatal care to less than $CAD 40 per pregnant woman per year. However, the decision about whether to expand a program cannot be based solely on economics. Policymakers must also consider the ethical issues that the addition of screenable conditions to a prenatal screening program raises.
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Sensibilité et spécificité du dépistage du cancer du sein par mammographie : mesures directes et indirectesThéberge, Isabelle. 23 April 2018 (has links)
Introduction : L’évaluation des programmes de dépistage du cancer du sein se fait à l’aide d’indicateurs de performance. Ces indicateurs sont liés directement ou indirectement à la sensibilité ou la spécificité. Les limites de chacun de ces indicateurs ne sont pas toujours explicites et, de plus, les liens existants entre ces indicateurs et la sensibilité ou la spécificité ne sont pas bien connus. Cette étude vise à clarifier ces liens. Méthode : Les liens entre les indicateurs de performance et la sensibilité ou la spécificité ont été étudiés premièrement sur le plan théorique, deuxièmement en utilisant les données du Programme Québécois de Dépistage du Cancer du Sein et, finalement, en utilisant une microsimulation développée à cette fin. Résultats : La sensibilité cumulative augmente tandis que la sensibilité moyenne diminue lorsque le dépistage est plus fréquent. Ces deux sensibilités semblent plus élevées chez les tumeurs à croissance rapide. Deux méthodes (d’incidence et de détection) sont utilisées pour estimer la sensibilité du dépistage. Ces sensibilités estimées sont différentes lors des mammographies initiales, tandis qu’elles sont comparables lors des mammographies subséquentes. Peu importe la méthode d’estimation, les rapports dans ces mesures de sensibilité peuvent s’interpréter non pas comme des rapports de sensibilité, mais bien comme des rapports de sensibilité pour les tumeurs avec un temps de devancement potentiel court, mais à la condition que la structure du programme soit similaire entre les groupes comparés. Les cancers d’intervalle semblent être presque tous déjà présents lors du dépistage précédent. Les rapports dans les mesures indirectes de sensibilité (taux de détection et de cancer d’intervalle) sont plus près des rapports dans les mesures de sensibilité ou de manque de sensibilité respectivement lorsque : seulement les cancers infiltrants sont considérés, le suivi post-dépistage est le plus long possible, la caractéristique à l’étude n’est pas associée à la prévalence de la maladie et un ajustement est fait pour les facteurs associés à cette prévalence. Pour les mammographies subséquentes, les mesures indirectes de sensibilité sont affectées par la sensibilité lors des dépistages précédents. Conclusions : Cette étude permet d’améliorer les approches utilisées pour mieux évaluer les programmes de dépistage.
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Étude sur la validité de l'outil RADAR à détecter le delirium chez la personne âgée atteinte de démence lorsqu'il est utilisé sur sept jours consécutifs en résidence intermédiaireBilodeau, Catherine 24 April 2018 (has links)
La sous-détection du delirium chez l’aîné atteint de démence persiste malgré l’existence de nombreux outils. L’outil RADAR (Repérage Actif du Delirium Adapté à la Routine) a récemment été mis au point afin de parer à cette problématique majeure. Cette étude a pour objectif de démontrer la validité du RADAR lorsqu’utilisé par des préposés aux bénéficiaires en résidence intermédiaire. Pour ce faire, 31 résidents ont été recrutés au sein d’une de ces résidences. Pour chacun de ces participants, le RADAR a été administré de deux à quatre fois par jour sur une période de sept journées consécutives. Afin de démontrer la validité interjuges, le RADAR a été administré par l’étudiante chercheuse au même moment que les préposés aux bénéficiaires dans 15% des cas. Le MEEM et le CAM ont également été administrés deux fois par jour par l’étudiante chercheuse lors des journées un et sept afin de déterminer la présence ou l’absence de delirium chez les participants. Les résultats ont démontré la validité de l’outil dans ce milieu. En effet, les résultats de sensibilité et de spécificités sont acceptables, soit respectivement 67% et 72%. Les valeurs prédictives a posteriori sont également acceptables, soit 21% pour la VPP et 95% pour la VPN. Des analyses supplémentaires ont également permis de déterminer que sept des huit participants (88%) ayant obtenu un résultat positif au RADAR présentaient un delirium probable ou des sous-syndromes du delirium. Les résultats de la fidélité interjuges, pour la première fois validée auprès de préposés aux bénéficiaires, sont excellents. Les taux de concordance obtenus varient en effet entre 94,2% et 99%. Le coefficient Kappa était plutôt stable, soit entre 0,76 et 1,00.Pour terminer, l’acceptabilité et la faisabilité de l’outil ont également obtenu de bons résultats. Les résultats ont démontré que 87 à 100% des participantes trouvaient simple et rapide l’utilisation du RADAR lors de l’administration de la médication. À la suite de l’obtention de ces résultats, il serait pertinent d’intégrer l’outil RADAR à la routine des soins en résidence intermédiaire. / The persistence of under-screening delirium among elderly patient with dementia, despite the existence of many detecting tool, is an important clinical challenge. The purpose of this study is to demonstrate the validity of the RADAR (Recognizing Acute Delirium As part of your Routine) when used by aide-nurses in residential care. For the study, 31 residents have been recruited. RADAR has been administered to them two to four times a day for seven consecutive days by aide-nurses. To demonstrate the interrater reliability, the research student administered the RADAR at the same moment of aide-nurses in 15% of times. MMSE and CAM was also administered by the research student two times a day at day 1 and day 7 to determine the presence of delirium among residents. Results have shown the validity of the tool in that environment. In fact, the sensibility and specificity are acceptable, 67% and 72 %, respectively. The predictives values are acceptable too. The PPV is 21%, and NPV is 95%. Further analyses as shown that seven of the height (88%) patient that have shown a positive results for RADAR had a possible define delirium. The results for interrater reliability, for once validate with aide-nurses, is excellent. Rates for agreement where between 94,2% and 99%. Kappa value was stable, so between 0,76 and 1,00. Then, the results of the acceptability and feasibility of RADAR have also shown good results. Results shown that 87 to 100% of aide-nurses found the RADAR easy and fast to use. As a result of those findings, it would be appropriate to integrate RADAR has part as the routine for nurses in residential care to screen for delirium.
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Des hommes et le dépistage du VIH/Sida au Sénégal : les dessous du refusBâ, Mamadou 27 April 2018 (has links)
Cette étude qualitative vise à connaître les rapports qu’entretiennent les populations de Matam en général avec les pratiques de dépistage du VIH/sida et plus particulièrement les hommes. Quatorze entretiens individuels (11 hommes et 3 femmes) et six entretiens de groupes ont permis de faire émerger dans une étude exploratoire les différentes raisons pouvant constituer des obstacles au test de dépistage du VIH/sida dans la région de Matam. L’analyse de ces différents entretiens a révèle que le VIH/sida demeurait toujours une maladie stigmatisante et discriminante. En effet, c’est une maladie qui souffre encore de ces premiers messages et images diffusés au début de la lutte contre la maladie. Les représentations socioreligieuses sont aussi des obstacles à la lutte contre le VIH/sida. Étant surtout liée au sexe interdit, la maladie du sida demeure un tabou dans cette région. Cette étude nous a permis d’identifier des éléments de contexte et leur poids respectif dans les comportements des hommes à l’endroit du dépistage de la maladie.
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Pratiques de dépistage du cancer des femmes non porteuses de mutations familiales des gènes BRCA1/2Guedaoura, Sonya 24 April 2018 (has links)
Les femmes non porteuses de mutations familiales des gènes BRCA1 ou BRCA2 présentent un risque de cancers du sein et de l'ovaire généralement comparable à celui des femmes de la population générale du même âge. Par conséquent, elles ne sont pas à risque élevé pour ces cancers et devraient suivre les recommandations de dépistage s'adressant aux femmes de la population générale. Toutefois, des études antérieures suggèrent que les pratiques de dépistage du cancer des non-porteuses « excèdent » ces recommandations. Ce projet a pour objectif de décrire les comportements de dépistage des femmes non porteuses indemnes et d'évaluer le rôle des antécédents familiaux sur leurs pratiques de dépistage du cancer. Des données sur les pratiques de dépistage des cancers du sein et de l'ovaire ont été recueillies rétrospectivement auprès de 220 non-porteuses indemnes, sur des périodes allant jusqu'à 10 ans (moyenne = 4,3) depuis la divulgation du résultat de leur test génétique. Les analyses ont porté sur le recours à la mammographie, à l'échographie des seins, à l'imagerie par résonance magnétique (IRM) des seins, à l'échographie transvaginale et/ou pelvienne et au dosage du CA-125. Les résultats indiquent que les pratiques de dépistage des non-porteuses sont dans l'ensemble cohérentes avec les recommandations à l'intention des femmes de la population générale. Lorsque des participantes ont adopté un comportement de dépistage différent de ce qui serait attendu pour des femmes considérées à risque populationnel de cancer, ces pratiques ont été associées dans la plupart des cas à la présence d'antécédents familiaux de cancer du sein ou de l'ovaire. Les connaissances acquises dans ce projet seront utiles pour l'élaboration d'outils visant à répondre aux besoins et aux préoccupations des non-porteuses afin de favoriser une utilisation optimale des mesures de dépistage du cancer conformément à leur profil génétique, leur histoire familiale et leurs préférences.
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L'infection tuberculeuse parmi les itinérants de MontréalMorency, Patrick January 1998 (has links)
Objectifs. Estimer la prévalence de l'infection tuberculeuse, décrire les facteurs de risque de l'infection et explorer l'observance au dépistage chez les utilisateurs de refuges pour itinérants de Montréal. Méthode. Cette étude est descriptive, transversale. La population visée est l'ensemble des utilisateurs de refuges pour itinérants de Montréal. Vingt-quatre séances de recrutement ont été tenues dans huit refuges ou centres de jour pour itinérants, entre mars 1996 et février 1997. La semaine de recrutement a été choisie aléatoirement. L'intradermoréaction de Mantoux (PPD positif si égal ou supérieur à 10 mm) et un questionnaire ont été utilisés. Conclusion. La prévalence de l'infection parmi les itinérants est élevée. En outre, la fréquence élevée de certains facteurs de risque, notamment les toxicomanies et l'infection par le VIH, augmente leur risque de développer la maladie. Cette étude démontre que l'administration du PPD, la lecture du résultat et l'obtention d'une radiographie pulmonaire sont possibles auprès de cette population. Nous croyons qu'un programme assurant la relance et le suivi devrait être développé pour permettre de traiter les personnes infectées."--Résumé abrégé par UMI.
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Pratiques et déterminants des pratiques des omnipraticiens québécois à l'égard du dépistage du cancer du sein chez les femmes hors PQDCSKadaoui, Nabila January 2011 (has links)
Le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) semble avoir amené de la confusion vis-à-vis du dépistage opportuniste, particulièrement chez les femmes de 70 ans et plus, et ce, dans un contexte de vieillissement de la population. Par ailleurs, le développement des technologies en génétique engendre des changements de pratiques de dépistage du cancer du sein chez les femmes plus jeunes et les recommandations ne sont pas unanimes concernant les limites d'âge du dépistage. La recommandation du médecin étant le facteur qui influence le plus la femme dans sa décision de passer une mammographie, il est important de connaître les pratiques et les déterminants des pratiques des médecins de première ligne concernant le dépistage du cancer du sein pour les femmes non visées par le PQDCS. Cette connaissance permettra, si nécessaire, une rétroaction afin que les pratiques puissent être conformes aux données probantes. Il s'agit d'une préoccupation des autorités de santé publique. OBJECTIFS 1. Décrire les pratiques des médecins concernant le dépistage opportuniste du cancer du sein (réviser les antécédents familiaux de cancer du sein, enseigner l'autoexamen des seins (AES), faire l'examen clinique des seins (ECS), prescrire la mammographie et référer au dépistage génétique) chez les femmes de 35 à 49 ans et de 70 ans et plus. 2. Identifier les déterminants associés à ces pratiques de dépistage chez les médecins, plus particulièrement ceux associés à la prescription de la mammographie. MÉTHODE Il s'agit d'une enquête postale descriptive à visée analytique, réalisée auprès d'un échantillon aléatoire simple de 1400 médecins omnipraticiens québécois. Les variables abordées dans le questionnaire étaient inspirées du modèle de Walsh et McPhee (1992). Les variables descriptives concernaient les pratiques de dépistage du cancer du sein chez cinq types de clientèle (femmes de 35 à 49 ans avec ou sans facteurs de risque (FR), femmes de 70 ans et plus avec ou sans une bonne espérance de vie (BEV) et toutes les femmes, peu importe leur âge ou facteurs de risque). La pratique de dépistage jugée adéquate a été définie comme suit : chez les jeunes femmes sans FR, l'enseignement de l'AES et la mammographie ne sont pas indiqués. Chez celles de 70 ans et plus avec BEV, seulement l'ECS et la mammographie sont indiqués. Chez les femmes de 35 à 49 ans avec FR, toutes les pratiques de dépistage du cancer du sein sont recommandées alors que chez les 70 ans et plus sans BEV, aucune pratique n'est indiquée. La variable dépendante correspondait à la pratique de prescription de la mammographie chez les cinq types de clientèle décrits précédemment. Les autres variables concernaient les caractéristiques du médecin, celles des patientes, et les facteurs organisationnels ou situationnels. Le questionnaire anonyme et autoadministré a été envoyé en novembre 2009. Des analyses multivariées par régression linéaire multiple et régression logistique ont été conduites entre la variable dépendante, et les variables indépendantes pour chaque type de clientèle. RÉSULTATS Le taux de réponse a été de 36 %. Pour les femmes de 35 à 49 ans, plus de 80 % des médecins rapportaient faire la pratique jugée adéquate sauf pour l'enseignement de l'AES et la référence en consultation génétique où les proportions étaient plus faibles (60 % et 54 %). Pour les femmes de 70 ans et plus avec BEV, seulement 50 % des omnipraticiens prescrivaient la mammographie de dépistage. Alors que, pour les 70 ans et plus sans BEV où le dépistage n'est pas indiqué, 47 % des médecins continuaient à faire l'ECS et 35 % à réviser les antécédents familiaux (AF). Les déterminants de la pratique de prescription de la mammographie jugée adéquate sont: l'attitude favorable au dépistage, les habiletés de dépistage, le support des pairs, la croyance en l'efficacité de la mammographie, les connaissances adéquates des recommandations et de la problématique et le nombre élevé de patientes vues. CONCLUSION Les pratiques de l'enseignement de l'AES aux jeunes femmes et leur référence en consultation génétique ainsi que la prescription de la mammographie chez les plus âgées en bonne santé nécessitent une amélioration. Pour les jeunes femmes à risque, on doit faire l'enseignement de l'AES, l'ECS, prescrire la mammographie de dépistage et référer en consultation génétique si appropriée. Pour les femmes plus âgées en bonne santé, l'ECS et la prescription de la mammographie sont pertinents. Pour améliorer ces pratiques il faudrait agir sur les attitudes et les habiletés des médecins ainsi que diffuser des recommandations plus claires.
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Développement d'une signature moléculaire dans la maladie osseuse de PagetGuay-Bélanger, Sabrina 24 April 2018 (has links)
La maladie osseuse de Paget (MOP) a changé de visage au cours des dernières années, augmentant le nombre d’individus atteints qui demeurent asymptomatiques. Étant donné le risque élevé de développer un ostéosarcome associé avec la MOP, cette maladie est une contre-indication à la prescription d’agents ostéoformateurs. Avec l’apparition prochaine de nouveaux agents ostéoformateurs pour le traitement de l’ostéoporose, il devient crucial de pouvoir dépister de façon fiable la présence de la MOP. Les objectifs de ce projet étaient (1) de mettre au point un test plus sensible permettant de détecter et d’évaluer la fréquence des mutations post-zygotiques SQSTM1/P392L chez les patients pagétiques, (2) de développer un test génétique de dépistage de la MOP incluant les mutations germinales et post-zygotiques dans SQSTM1, (3) et d’évaluer les performances diagnostiques de ce test intégré avec des marqueurs biochimiques dans une signature moléculaire spécifique à la maladie. Une technique de PCR sensible utilisant un acide nucléique bloqué (LNA) spécifique à la mutation SQSTM1/P392L a été développée, puis la présence de cette mutation a été recherchée dans les cohortes disponibles au laboratoire et dans différents tissus. Ensuite, le développement de la signature moléculaire a utilisé les données génotypiques et biochimiques disponibles dans les cohortes du laboratoire, puis des régressions logistiques ont été effectuées afin de déterminer la combinaison de marqueurs ayant la meilleure capacité à identifier correctement les patients avec la MOP. Des mutations post-zygotiques SQSTM1/P392L étaient présentes chez 4,8% des patients pagétiques, et 1,4% des individus sains dans les populations étudiées, cette mutation post-zygotique étant restreinte à la lignée monocytaire. Deux tests moléculaires sous forme d’algorithme en deux étapes ont ensuite été proposés. D’une part, un algorithme génétique pur pourrait être utilisé : des mutations germinales dans le gène SQSTM1 devraient d’abord être recherchées, et si elles sont absentes, le score génétique basé sur la combinaison de cinq marqueurs génétiques développée dans ce projet devrait être calculé. Cet algorithme génétique avait une sensibilité égale à 83,61% et une spécificité égale à 51,03% dans les cohortes étudiées. D’autre part, un algorithme génétique et biochimique pourrait être proposé: des mutations germinales dans le gène SQSTM1 devraient d’abord être recherchées, et si elles sont absentes, le score combiné basé sur la combinaison des marqueurs génétiques et biochimiques développée dans ce projet devrait être calculé. Dans les populations étudiées, cet algorithme avait une sensibilité égale à 93,88% et une spécificité égale à 54,00%. La découverte des mutations post-zygotiques confirme l’existence d’un spectre mutationnel de SQSTM1 dans la MOP et pourrait expliquer en partie son caractère focal. Ces résultats ont par la suite permis de développer deux tests moléculaires capables de dépister la MOP de façon plus fiable que les biomarqueurs actuellement disponibles en pratique clinique. / Paget’s disease of bone (PDB) has changed in recent years, increasing the number of affected individuals who remain asymptomatic. Given the high risk of developing an osteosarcoma associated with PDB, this disease is a contraindication to the prescription of bone anabolic agents. With the incoming introduction of new bone anabolic agents indicated for osteoporosis treatment, it will be crucial to screen accurately for the presence of PDB. The objectives of this project were (1) to develop a more sensitive test to detect and assess the frequency of SQSTM1/P392L post-zygotic mutations in pagetic patients, (2) to develop a genetic test of PDB, including germinal and post-zygotic SQSTM1 mutations, (3) and to assess the diagnostic performance of this test integrated with bone biomarkers in a molecular signature of PDB. A sensitive PCR method using a locked nucleic acid (LNA) specific to the SQSTM1/P392L mutation was developed, and the presence of this mutation was investigated in the cohorts available in the laboratory, and in different tissues. Then, the development of the molecular signature used genotypic and biochemical data available in the laboratory, and logistic regressions were performed to determine the combination of markers with the best ability to correctly identify PDB patients. SQSTM1/P392L post-zygotic mutations were present in 4.8% of pagetic patients, and in 1.4% of healthy individuals in the population studied, this mutation being restricted to the monocytic lineage. Two molecular tests relying on a two steps algorithm were then developed. Firstly, a pure genetic algorithm could be proposed: a screen in the SQSTM1 gene should first be performed to search for disease-causing germinal mutations, and if negative, the genetic score based on a combination of the five SNPs developed in this study should be calculated. In the populations studied, this genetic algorithm had a sensitivity of 83.61% and a specificity of 51.03%. On the other hand, a genetic and biochemical algorithm could be used: a screen in the SQSTM1 gene should first be performed to search for disease-causing germinal mutations, and if negative, the combined score based on a combination integrating both genetic and biochemical markers developed in this study should be calculated. This genetic algorithm had a sensitivity of 83.61% and a specificity of 51.03% in the populations studied. The presence of post-zygotic mutations confirms the existence of a mutational spectrum of SQSTM1 in PDB, and may explain its focal character. These results conducted to the development of two molecular tests which predicted the PDB phenotype better than bone biomarkers already available in clinical practice.
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Le retour pour les résultats et le conseil post-test après un dépistage volontaire du VIH dans la ville de Douala, Cameroun : étude des déterminants individuels, interpersonnels, organisationnels et structurelsNgangue, Patrice 24 April 2018 (has links)
Introduction: Le conseil et le dépistage représentent l’une des principales stratégies de prévention du VIH. Il s’agit de la porte d’accès aux services de prise en charge thérapeutique et psychosociale et d’une opportunité de modifier les comportements à risque. Toutefois, les taux de dépistage du VIH demeurent bas dans les pays d’Afrique subsaharienne. Au Cameroun, les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé à Indicateurs Multiples réalisée en 2011 ont montré que 4,3 % des individus âgés de 15 à 49 ans étaient séropositifs. Selon cette même enquête, une proportion importante de femmes (30 %) et d’hommes infectés (36 %) n’ont jamais effectué de test du VIH ou encore, ont effectué un test, mais n’en connaissent pas le résultat. En vue d’accroitre l’efficacité des stratégies de conseil et dépistage, cette recherche vise à identifier les facteurs qui motivent et empêchent les personnes qui se font dépister volontairement pour le VIH à revenir prendre connaissance de leurs résultats. Méthodes: Afin de répondre à cet objectif, nous avons eu recours à une étude de cas unique combinant des méthodes qualitatives et quantitatives et dans laquelle nous avons réalisé: (1) une recension systématique des écrits sur les barrières et les facteurs qui facilitent le retour pour les résultats; (2) une étude rétrospective, sur 5 ans, des données de routine des personnes ayant fait un test de dépistage dans six hôpitaux de district de la ville de Douala; (3) une étude qualitative visant à identifier les attitudes, les perceptions et les croyances sur le retour pour les résultats des personnes venues se faire dépister pour le VIH; et enfin, (4) une étude qualitative des défis dans la délivrance du conseil et dépistage du VIH et leur implication sur la qualité des services de conseil et de dépistage du VIH selon la perspective du personnel en charge du conseil et dépistage dans les hôpitaux de district de la ville de Douala au Cameroun. La collecte de données a consisté en un recueil des données à partir des registres de conseil et de dépistage, des entretiens semi-dirigés et des observations non participantes. Résultats: Les résultats principaux montrent que les facteurs qui expliquent le retour ou non pour les résultats et le conseil post-test sont à la fois: (1) individuels (âge, profession, la raison du test, le résultat du test, l'état de santé, le besoin de changer de comportement); (2) interpersonnels (l'influence des parents, des enfants et du conjoint); (3) organisationnels (le temps d'attente pour les résultats, l'absence de confidentialité et d'intimité lors du conseil, la formation, la rémunération et la reconnaissance des conseillers) et (4) structurels (la disponibilité de la prise en charge, la peur de la discrimination et de la stigmatisation). Conclusion: Les résultats de ce travail prouvent que le problème du retour pour les résultats après un dépistage volontaire est une réalité et qu’au-delà de la responsabilité individuelle, il existe des problèmes organisationnels et structurels qui y contribuent. Il est donc nécessaire et urgent que les autorités sanitaires de la ville de Douala réorganisent la procédure du conseil et de dépistage afin de la rendre plus efficiente. Mots clés : VIH/SIDA, dépistage, connaissance des résultats, connaissances, attitudes et pratiques en santé, étude de cas, Cameroun / Introduction: HIV testing and counselling (HTC) is a cornerstone of the prevention and treatment of HIV/AIDS. HTC offers the opportunity to benefit of counselling and changing of behaviours. HTC is also seen as the gateway to various other forms of treatment and psychosocial support. However, HIV testing rates remains low especially in sub-Saharan Africa. In Cameroon, data from the 2011 Demographic and Health Survey (DHS) show that 4.3 % of people between 15 and 49 are HIV-positive. In addition, it is estimated that a significant proportion of infected women (30 %) and infected men (36 %) had never tested for HIV or had undergone testing, but ignore the results. In order to increase the effectiveness of HTC procedures in Cameroon, this research aimed to identify factors that motivate and prevent people who are voluntarily tested for HIV to return for their results. Methods: The methodology was a unique case study combining qualitative and quantitative methods. We realized: (1) a systematic literature review of barriers and facilitators associated to the return for HIV test results; (2) a retrospective analysis of HTC records over 5 years; (3) a qualitative study based on theory of planned behaviour to identify the attitudes, perceptions and beliefs that may influence the return for HIV test results; (4) a qualitative study based on Donabedian’s framework to identify the factors influencing the quality of HTC services in six Douala’s district hospitals. Data collection consisted of HTC records, semi-structured interviews with individuals who underwent a voluntary HIV test, nurses and counsellors, and non-participant observation of the physical environment. Results: The main results show that the factors influencing the return for HIV results and post-test counselling are multi-level: (1) individual level (age, occupation and reason for the test, the test result, the health status, the need to behaviour change); (2) interpersonal (the influence of parents, children and spouse); (3) organizational (the waiting time for results, lack of confidentiality and privacy during counselling, training, compensation and recognition of counsellors) and (4) structural (availability of the treatment, fear of discrimination and stigma). Conclusion: The results of this research indicate that the problem of the return for results after a voluntary testing is a reality and goes beyond individual responsibility. There are organizational and structural problems, which play a major role. Therefore, it is necessary and urgent for the health authorities of the city of Douala to reorganize the procedure of counselling and testing to make it more efficient. Key words: HIV/AIDS, screening, case study, knowledge of results, Health knowledge; Attitudes; Practices, Cameroon
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Évaluation de l'intention des femmes enceintes d'utiliser un outil d'aide à la décision basé sur une application mobile et portant sur le dépistage prénatal des trisomies 21, 18 et 13 au QuébecAhouehome, Candide 12 August 2024 (has links)
La décision de recourir à un dépistage prénatal est complexe, mais pourrait être facilitée par les outils d'aide à la décision (OAD). Par des méthodes mixtes, nous avons exploré les facteurs influençant l'intention d'utiliser un OAD basé sur une application mobile (mDA) pour prendre la décision en lien avec le dépistage prénatal des trisomies 21, 18 et 13 au Québec chez les femmes enceintes. L'intention et les variables psychosociales susceptibles de l'expliquer (influence sociale, croyances en les capacités, norme morale, croyances en les conséquences) ont été mesurées à l'aide d'un questionnaire autoadministré validé, le DPC-Reaction. Des entretiens ont exploré l'expérience avec l'OAD papier, l'intérêt pour la version mobile, les fonctionnalités appréciées et les caractéristiques souhaitées afin de soutenir la prise de décision. La sélection des variables indépendantes et les analyses ont été guidées par le modèle intégrateur de Godin et al, ainsi que par une revue systématique sur les prédicteurs de l'intention d'utiliser des applications mobiles de santé chez les femmes enceintes. Nous avons effectué des analyses descriptives, bivariées et multivariées pour évaluer l'intention et identifier ses prédicteurs et aussi une analyse thématique des transcriptions d'entretiens. L'étude a inclus 67 femmes enceintes, majoritairement canadiennes (88,1%), francophones (89,6%), de 25 à 34 ans (59,7%), fortement instruites, utilisant leur téléphone 1 à 3 heures par jour (55,2 %). Le score moyen d'intention était de 4,92 ± 2,03 sur 7. L'influence sociale (β:1,21; p<0,0001) et les croyances sur les conséquences (β:0,17; p=0,03) lui étaient positivement associées. Parmi les femmes enceintes ayant évalué le mDA lors des entretiens (47/67), 89,9 % étaient familières avec les applications et l'ont apprécié. La compréhension de l'influence de ces facteurs sur l'intention des femmes enceintes d'utiliser le mDA pourrait contribuer à l'élaboration de stratégies efficaces pour promouvoir son utilisation afin de soutenir des choix éclairés en dépistage prénatal. / The decision to undergo prenatal screening is a complex one, but could be facilitated by decision support tools (DSTs). Using mixed methods, we explored the factors influencing pregnant women's intention to use an DST based on a mobile application (mDA) to make the decision about prenatal screening for trisomy 21, 18 and 13 in Quebec. Intention and the psychosocial variables likely to explain it (social influence, beliefs in abilities, moral norm and beliefs in consequences) were measured using a validated self-administered questionnaire, the DPC-Reaction. Interviews explored experience with the paper-based DST, interest in the mobile version, features valued and features desired to support decision making. Independent variable selection and analyses were guided by the integrative model of Godin et al, as well as by a systematic review on predictors of intention to use mobile health applications among pregnant women. We performed descriptive, bivariate and multivariate analyses to assess intention and identify its predictors, as well as a thematic analysis of the interview transcripts. The study included 67 pregnant women, mostly Canadian (88.1%), French-speaking (89.6%), aged 25 to 34 (59.7%), highly educated, using their telephone 1 to 3 hours a day (55.2%). The mean intention score was 4.92 ± 2.03 out of 7. Social influence (β:1.21, p < 0.0001) and beliefs about consequences (β:0.17, p = 0.03) were positively associated with it. Of the pregnant women who rated the paper-based version of the app during a personal interview (47/67), 89.9% were familiar with and appreciated pregnancy apps. Understanding the influence of these factors on pregnant women's intention to use the mDA could contribute to the development of effective strategies to promote its use in order to support informed choices in prenatal screening.
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