Return to search

Contraintes institutionnelles et réglementaires et le secteur informel à Djibouti

Cette thèse vise à identifier les contraintes institutionnelles et réglementaires qui limitent le développement des unités informelles à Djibouti en faisant à la fois une analyse microéconomique et macroéconomique. L'examen des institutions montre que des habitudes (corruption, passe droit) en matière de règlement de l'administration créent des coûts de transaction et obligent les micro-entreprises à se réfugier dans le secteur informel. Un modèle de régression montre que la qualité de la justice (mesurée par l'indicateur de Rule of Law de la Banque mondiale) est une variable déterminante pour expliquer le poids de l'économie non observée et donc celui du secteur informel, dans le PIB officiel. La dynamique des micro-entreprises est appréhendée à partir de 2 enquêtes (2001 et 2005) portant sur le même échantillon. L'analyse de la mobilité à l'aide de matrices de transition révèle l'existence non pas d'un seul seuil infranchissable, mais plutôt de trois (1 actif, 2-5 actifs, 6-9 actifs et 10 actifs et plus) et confirme la thèse du "missing-middle". L'analyse factorielle discriminante indique que la légalité est une variable déterminante pour expliquer le blocage apparent des micro-entreprises au-delà de 6 à 9 actifs. Enfin, l'enquête 2007 sur les activités de transfert d'argents (hawalas) montre leur impact important sur le plan macroéconomique ; elle suggère la prise en compte de la spécificité et de l'utilité de ces institutions comme un dispositif complémentaire aux banques dont l'intégration dans le système financier formel devrait être facilitée.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00557989
Date19 September 2008
CreatorsMahamoud Houssein, Ismael
PublisherUniversité Paris-Est
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
Languagefra
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

Page generated in 0.0016 seconds