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Three essays on Innovation and Agrifood Trade

Cette thèse aborde trois questions relatives à l'innovation et au commerce international agroalimentaire. Le premier essai traite des implications de la libéralisation commerciale sur la qualité et les prix des exportations agroalimentaires, tant sur le plan théorique qu'empirique. Basée sur la littérature récente en commerce international, l'investigation théorique étend un modèle existant en introduisant les tarifs des outputs comme facteurs susceptibles d'impacter la qualité des exportations. Le modèle renseigne que les effets de la libéralisation commerciale sur la qualité des produits exportés dépendent fortement du niveau de différenciation des produits. En e et, la libéralisation commerciale induit une amélioration de la qualité des exportations plus importante pour les produits différenciés que pour les produits homogènes. Ces conclusions théoriques ont été testées avec des données des pays membres de l'OCDE. Les résultats empiriques corroborent en grande partie les hypothèses théoriques. Le deuxième essai est consacré à l'analyse des effets directs et indirects (via l'innovation) des contraintes de financement sur les performances à l'exportation des entreprises agroalimentaires dans les pays africains. La littérature soutient que les contraintes de financement impactent négativement les activités d'innovation des entreprises. Par ailleurs, l'innovation constitue un des principaux déterminants de la performance des entreprises à l'exportation. Il est alors pertinent d'envisager que les contraintes de financement peuvent impacter directement les performances à l'exportation des entreprises agroalimentaires à travers la hausse des coûts liés aux activités d'exportation, mais aussi indirectement à travers la réduction des incitations des entreprises à innover. Le modèle théorique développé suggère que l'impact de l'innovation sur les performances à l'exportation dépendent de deux effets : l'e et coût et l'e et de création de demande. L'innovation ne se traduit par une amélioration des performances à l'exportation que si l'e et de création de demande est supérieur à l'e et coût. Par ailleurs, les entreprises les plus financièrement contraintes sont moins enclines à innover et moins performantes sur les marchés étrangers. Ces conclusions théoriques ont été testées à travers des données d'entreprises agroalimentaires de 10 pays africains. De façon générale, l'évidence empirique confirme les conclusions théoriques selon lesquelles les contraintes des financements sont dommageables pour les performances des exportations des entreprises. Le dernier essai de cette thèse questionne les implications des investissements en R&D dans le secteur agricole sur la durée des exportations des produits agricoles dans les pays membres de la CEDEAO. Les recherches sur la survie des exportations dans le secteur agricole sont peu nombreuses. Plus précisément, celles abordant la question des possibles effets des investissements publics R&D sur la durée des exportations sont quasi inexistantes. Au regard de l'importance et du rôle que joue le secteur agricole dans l'économie des pays membres de la CEDEAO et de la faiblesse des investissements dans le secteur agricole, ce troisième essai contribue à combler ce gap. Deux mesures des investissements en R&D ont été utilisées comme variables explicatives de la probabilité de survie des exportations : la moyenne annuelle de la part des investissements en R&D dans le PIB agricole réalisée durant les cinq dernières années avant le début de l'épisode de commerce (investissement en amont) et la moyenne annuelle de la part des investissements en R&D dans le PIB agricole réalisée pendant l'épisode de commerce (investissement en aval). Les résultats empiriques indiquent que de façon générale, les investissements en R&D augmentent la probabilité de survie des exportations des produits agricoles des pays membres de la CEDEAO. Par ailleurs, cet e et n'est pas linéaire dans la mesure où l'augmentation les dépenses en R&D tendent à réduire la probabilité de survie des exportations à partir d'un certain seuil. Les résultats indiquent aussi une hétérogénéité entre les pays et selon le nombre d'épisodes de commerce passés. / This thesis addressed three issues related to innovation and agrifood trade through three essays. The rst essay deals with the implications of agrifood trade liberalization on export prices and quality upgrading, theoretically and empirically. Based on the recent literature on international trade, the theoretical investigation extends an existing model by incorporating the reduction of output tari s as an indicator of trade liberalization likely to a ect export quality. The theoretical model informs that the e ects of trade liberalization on the quality of exported products depend strongly on the level of product di erentiation. Indeed, trade liberalization leads to more quality improvement for di erentiated products than for homogeneous products. These theoretical conclusions have been tested with data from OECD member countries. Empirical results largely corroborate theoretical conclusions. The second essay is devoted to the analysis of the direct and indirect e ects (via innovation) of nancial constraints on the export performance of agrifood rms in African countries. The literature argues that nancial constraints negatively impact rms' innovation activities. In addition, innovation is one of the main determinants of export performance. It is therefore relevant to consider nancial constraints to directly impact the export performance of agrifood rms through increased costs related to export activities, but also indirectly through the reduction of rm incentives to innovate. Our theoretical model suggests that the impact of innovation on export performance depends on two e ects: the cost e ect and the demand-creation e ect. Innovation induces improved export performance only if the demand-creation e ect is greater than the cost e ect. Moreover, the most nancially constrained rms are less inclined to innovate and are less successful in foreign markets. These theoretical conclusions were tested on data about agrifood rms from 10 African countries. In general, empirical evidence con rms the theoretical conclusions that nancial constraints are damaging to the performance of rms' exports. v The last essay of this thesis questions the implications of R&D investment in the agricultural sector on export duration of agricultural products in ECOWAS member countries. There is little research on export survival in the agricultural sector. More precisely, those addressing the issue of the possible e ects of public R&D investment on the duration of exports are almost non-existent. Given the importance and role of the agricultural sector in the economies of ECOWAS member countries and the low level of investment in the agricultural sector, this essay contributes to lling this gap. Two measures of R&D investments were used as explanatory variables for the probability of export survival: the annual average share of R&D investments in agricultural GDP in the last ve years before the start of the trade episode (upstream investment) and the average annual share of R&D investments in agricultural GDP realized during the trade episode (downstream investment). The empirical results indicate that, in general, R&D investments increase the agricultural export survival rate of ECOWAS countries. In addition, this e ect is not linear as the increase in R&D expenditures tends to reduce the probability of export survival above a certain threshold. The results also indicate heterogeneity across countries and the number of past trade episodes.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/66563
Date27 December 2020
CreatorsValéa, Aristide B.
ContributorsRousselière, Damien, Tamini, Lota Dabio
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (xiv, 112 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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