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L'économie circulaire : une solution au gaspillage alimentaire? : Trois essais pour comprendre les facteurs d'acceptabilité de l'innovation circulaire et du consentement à payer du consommateurHellali, Wajdi 09 April 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles / Il est incontestable que les problèmes liés aux pertes et gaspillages alimentaires représentent un fardeau pour l'industrie agroalimentaire dans le monde et au Canada en particulier, où plus d'un tiers de la nourriture produite ne parvient presque jamais à l'assiette du consommateur final en raison de diverses pertes tout au long de la chaîne de valeur. Ce phénomène, aux origines multiformes, constitue un problème à la fois éthique, social, économique et environnemental. L'économie circulaire se veut le nouveau paradigme de durabilité qui propose alternativement de réintégrer les déchets alimentaires dans la chaîne d'approvisionnement afin de produire de nouveaux aliments. Dans la pratique toutefois, on observe que ces produits se heurtent à une certaine résistance chez les consommateurs/citoyens. Cette thèse, qui prend la forme de trois articles empiriques, examine en profondeur les mécanismes psychologiques qui régissent l'acceptabilité sociale des consommateurs québécois vis-à-vis des produits issus des systèmes de circularité. Les résultats de la recherche permettront d'identifier les conditions sous lesquelles ces produits pourront être socialement acceptés par les consommateurs/citoyens. Afin de répondre à ces attentes de recherche, le premier article permettra d'identifier les différents facteurs, affectifs et cognitifs qui sous-tendent l'intention d'achat des produits alimentaires issus des systèmes de circularité. Un accent particulier est porté sur les effets du niveau d'innovation, de l'attrait sensoriel et de l'attitude face au risque étant donné que ces facteurs ont été peu étudiés dans la littérature malgré leur importance. En vue de garantir de meilleures actions pour améliorer l'acceptabilité de ces produits, la littérature souligne le rôle du prix comme l'un des éléments les plus importants. Pour ceci, le deuxième article a pour objectif, dans un premier lieu, de tester l'effet du niveau d'innovation et de l'attitude face au risque sur la disposition à payer pour ces produits, et en deuxième lieu d'étudier l'effet du cadrage informationnel en vue d'identifier les facteurs les plus importants dans l'évaluation du consommateur des prix des produits alimentaires circulaires. Cette analyse est déterminante au regard de l'importance accordée par les recherches antérieures à l'information sur la décision d'achat des produits nouveaux ou non familiers. Enfin, pour avoir une compréhension plus systématique des facteurs d'acceptabilité sociale de ces produits, le troisième article s'intéresse, quant à lui, aux déterminants d'adoption de la technologie qui sous-tend la fabrication des produits alimentaires issus de la circularité par le biais d'une application des éléments du modèle d'acceptation de la technologie (TAM). Le premier article a permis de mettre en évidence l'effet significatif de facteurs cognitifs tels que la néophobie alimentaire, l'utilité perçue (de ces produits dans la résolution des problèmes liés au gaspillage alimentaire et à la durabilité de l'agriculture) et l'attitude (envers les produits alimentaires issus de la circularité) d'une part et d'autre part, de facteurs émotionnels comme le dégoût et la peur sur l'acceptabilité des produits alimentaires issus de la circularité. Le deuxième article confirme la réticence des consommateurs à l'achat de ces produits qui se traduit par une disposition à payer inférieure à leurs homologues conventionnels et met en avant l'importance des informations positives et négatives sur l'amélioration ou la détérioration de cette disposition. En ce qui concerne le contexte, un cadrage environnemental ou sanitaire aurait plus d'effet sur la disposition à payer qu'un cadrage économique de l'information. Enfin, le troisième article a testé des éléments du modèle d'acceptation de la technologie (TAM) qui a réussi à prédire les relations entre les variables de l'étude pour mieux comprendre l'acceptabilité de l'innovation derrière les produits alimentaires issus de la circularité en mettant un accent particulier sur l'importance de la perception de l'utilité de la technologie pour résoudre les problèmes liés au gaspillage aux yeux des consommateurs.
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Commerce agricole et agroalimentaire des pays Nord-Africain : déterminants et potentielJellali, Zohra 15 November 2019 (has links)
L’objectif cette étude est d’analyser les déterminants du commerce des biens agricoles et agroalimentaires ainsi que le niveau d’efficacité et le potentiel des pays Nord Africains avec leurs partenaires de l’Europe du Moyen Orient ainsi qu’entre eux. Pour ce faire un modèle de gravité à frontière stochastique à effet fixes inspiré de l’économie de production a été employé. Nos résultats montrent que l’effet des variables explicatives sur les flux commerciaux suit celui trouvé dans la littérature tant pour les variables économiques que pour variables qui caractérisent les relations bilatérales. L’hypothèse d’existence d’inefficacité commerciale était confirmée. Une estimation des scores d’efficacité par pays variant dans le temps était effectuée. Les résultats montrent que la Mauritanie est le pays plus inefficace suivi par l’Algérie, ceci pour l’ensemble des pays pris en considération. Le Maroc et la Tunisie sont les plus intégrés dans le marché Nord-Africain avec les scores d’efficacité les plus élevés. Tenant compte de l’ensemble des pays de destination, la Tunisie, le Maroc et l’Egypte sont les plus intégrés mais avec des variabilités importantes des scores selon les pays de destination. Ces pays possèdent encore des potentiels importants avec l’ensemble pays. Les estimations soulignent l’importance de l’amélioration des politiques commerciales pour une meilleure intégration dans le marché. / This study aims to analyze the determinants of trade in agricultural and agri-food goods as well as the level of efficiency and potential of North African countries with their partners in Middle Eastern Europe as well as between them. This is based on the fixed-effect stochastic border gravity model inspired by the economy of production. Our estimations have shown that the effect of the explanatory variables on trade flows follows the one found in the literature for both the economic variables and the variables that characterize the bilateral relations between the partners. The hypothesis of commercial inefficiency was confirmed. An estimate of efficiency scores by country varying over time was carried out. The results show that Mauritania is the most inefficient country followed by Algeria, for all the countries taken into consideration. Morocco and Tunisia are the most integrated in the North African market with the highest efficiency scores. Taking into account all countries of destination, Tunisia, Morocco and Egypt are the most integrated but with significant variability of the scores according to the countries of destination. These countries have significant potential remains to exploit. These estimates highlight the importance of improving trade policies for better integration into the market.
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Three essays on Innovation and Agrifood TradeValéa, Aristide B. 05 March 2024 (has links)
Cette thèse aborde trois questions relatives à l'innovation et au commerce international agroalimentaire. Le premier essai traite des implications de la libéralisation commerciale sur la qualité et les prix des exportations agroalimentaires, tant sur le plan théorique qu'empirique. Basée sur la littérature récente en commerce international, l'investigation théorique étend un modèle existant en introduisant les tarifs des outputs comme facteurs susceptibles d'impacter la qualité des exportations. Le modèle renseigne que les effets de la libéralisation commerciale sur la qualité des produits exportés dépendent fortement du niveau de différenciation des produits. En e et, la libéralisation commerciale induit une amélioration de la qualité des exportations plus importante pour les produits différenciés que pour les produits homogènes. Ces conclusions théoriques ont été testées avec des données des pays membres de l'OCDE. Les résultats empiriques corroborent en grande partie les hypothèses théoriques. Le deuxième essai est consacré à l'analyse des effets directs et indirects (via l'innovation) des contraintes de financement sur les performances à l'exportation des entreprises agroalimentaires dans les pays africains. La littérature soutient que les contraintes de financement impactent négativement les activités d'innovation des entreprises. Par ailleurs, l'innovation constitue un des principaux déterminants de la performance des entreprises à l'exportation. Il est alors pertinent d'envisager que les contraintes de financement peuvent impacter directement les performances à l'exportation des entreprises agroalimentaires à travers la hausse des coûts liés aux activités d'exportation, mais aussi indirectement à travers la réduction des incitations des entreprises à innover. Le modèle théorique développé suggère que l'impact de l'innovation sur les performances à l'exportation dépendent de deux effets : l'e et coût et l'e et de création de demande. L'innovation ne se traduit par une amélioration des performances à l'exportation que si l'e et de création de demande est supérieur à l'e et coût. Par ailleurs, les entreprises les plus financièrement contraintes sont moins enclines à innover et moins performantes sur les marchés étrangers. Ces conclusions théoriques ont été testées à travers des données d'entreprises agroalimentaires de 10 pays africains. De façon générale, l'évidence empirique confirme les conclusions théoriques selon lesquelles les contraintes des financements sont dommageables pour les performances des exportations des entreprises. Le dernier essai de cette thèse questionne les implications des investissements en R&D dans le secteur agricole sur la durée des exportations des produits agricoles dans les pays membres de la CEDEAO. Les recherches sur la survie des exportations dans le secteur agricole sont peu nombreuses. Plus précisément, celles abordant la question des possibles effets des investissements publics R&D sur la durée des exportations sont quasi inexistantes. Au regard de l'importance et du rôle que joue le secteur agricole dans l'économie des pays membres de la CEDEAO et de la faiblesse des investissements dans le secteur agricole, ce troisième essai contribue à combler ce gap. Deux mesures des investissements en R&D ont été utilisées comme variables explicatives de la probabilité de survie des exportations : la moyenne annuelle de la part des investissements en R&D dans le PIB agricole réalisée durant les cinq dernières années avant le début de l'épisode de commerce (investissement en amont) et la moyenne annuelle de la part des investissements en R&D dans le PIB agricole réalisée pendant l'épisode de commerce (investissement en aval). Les résultats empiriques indiquent que de façon générale, les investissements en R&D augmentent la probabilité de survie des exportations des produits agricoles des pays membres de la CEDEAO. Par ailleurs, cet e et n'est pas linéaire dans la mesure où l'augmentation les dépenses en R&D tendent à réduire la probabilité de survie des exportations à partir d'un certain seuil. Les résultats indiquent aussi une hétérogénéité entre les pays et selon le nombre d'épisodes de commerce passés. / This thesis addressed three issues related to innovation and agrifood trade through three essays. The rst essay deals with the implications of agrifood trade liberalization on export prices and quality upgrading, theoretically and empirically. Based on the recent literature on international trade, the theoretical investigation extends an existing model by incorporating the reduction of output tari s as an indicator of trade liberalization likely to a ect export quality. The theoretical model informs that the e ects of trade liberalization on the quality of exported products depend strongly on the level of product di erentiation. Indeed, trade liberalization leads to more quality improvement for di erentiated products than for homogeneous products. These theoretical conclusions have been tested with data from OECD member countries. Empirical results largely corroborate theoretical conclusions. The second essay is devoted to the analysis of the direct and indirect e ects (via innovation) of nancial constraints on the export performance of agrifood rms in African countries. The literature argues that nancial constraints negatively impact rms' innovation activities. In addition, innovation is one of the main determinants of export performance. It is therefore relevant to consider nancial constraints to directly impact the export performance of agrifood rms through increased costs related to export activities, but also indirectly through the reduction of rm incentives to innovate. Our theoretical model suggests that the impact of innovation on export performance depends on two e ects: the cost e ect and the demand-creation e ect. Innovation induces improved export performance only if the demand-creation e ect is greater than the cost e ect. Moreover, the most nancially constrained rms are less inclined to innovate and are less successful in foreign markets. These theoretical conclusions were tested on data about agrifood rms from 10 African countries. In general, empirical evidence con rms the theoretical conclusions that nancial constraints are damaging to the performance of rms' exports. v The last essay of this thesis questions the implications of R&D investment in the agricultural sector on export duration of agricultural products in ECOWAS member countries. There is little research on export survival in the agricultural sector. More precisely, those addressing the issue of the possible e ects of public R&D investment on the duration of exports are almost non-existent. Given the importance and role of the agricultural sector in the economies of ECOWAS member countries and the low level of investment in the agricultural sector, this essay contributes to lling this gap. Two measures of R&D investments were used as explanatory variables for the probability of export survival: the annual average share of R&D investments in agricultural GDP in the last ve years before the start of the trade episode (upstream investment) and the average annual share of R&D investments in agricultural GDP realized during the trade episode (downstream investment). The empirical results indicate that, in general, R&D investments increase the agricultural export survival rate of ECOWAS countries. In addition, this e ect is not linear as the increase in R&D expenditures tends to reduce the probability of export survival above a certain threshold. The results also indicate heterogeneity across countries and the number of past trade episodes.
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Modelling, optimization and control of yeast fermentation processes in food industryRichelle, Anne 31 March 2014 (has links)
A macroscopic model describing the main physiological phenomena observed during the fed-batch baker’s yeast production process and including the influence of nitrogen on the key bio-mechanisms is proposed. First, on the basis of a set of biological reactions, inspired by the model of Sonnleitner and Käppeli, a model in which the nitrogen and glucose consumption are coordinated is proposed. Second, an attempt of estimating storage carbohydrate contents in yeast cells through an extension of this model is presented. The model is identified and validated with experimental data of fed-batch yeast cultures and successfully predicts the dynamics of cell growth, substrate consumption (nitrogen and carbon sources) and metabolite production (ethanol and storage carbohydrates). <p><p>The developed model was used for the determination of optimal operating conditions, in the sense of a production criterion. To this end, two different approaches were used: a control vector parameterization approach and a semi-analytical formulation of the optimal operating policy. The two approaches were compared with numerical and experimental data. The results of the two approaches lead to the determination of similar optimal operation conditions, which have been implemented for a new experimental phase. Moreover, these optimal conditions are in agreement with the profiles obtained by industrial manufacturers through an empirical optimization of the process.<p> / Doctorat en Sciences de l'ingénieur / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les restrictions aux exportations des produits alimentaires de 1973 à 2008 : essai d'identification des éléments explicatifs d'une contradiction dans les attitudes de deux conférences sur l'alimentationSlaibi, Rima 17 April 2018 (has links)
Dans le but d'identifier les causes d'une différence entre les attitudes de la communauté internationale, lors de conférences mondiales sur l'alimentation concernant le recours à des restrictions quantitatives aux exportations de produits alimentaires pendant deux crises alimentaires graves - celles de 1973 et de 2008 - on s'est trouvé dans un milieu multidisciplinaire regroupant économie, droit et science politique. L'étude de l'évolution des règles de droit international encadrant les mesures restrictives aux exportations nous a permis de rejeter le postulat selon lequel un développement de ces règles justifiait une plus grande accusation internationale en 2008 de la pratique de ces restrictions quantitatives. Par contre, la grande évolution du mécanisme de règlement des différends de l'OMC explique l'absence de protestation contre les États-Unis, après qu'une étude de la compatibilité de l'embargo américain avec les règles de droit international a dévoilé une violation de l'article XI du GATT de 1947. Après l'étude de l'évolution des règles de droit citées ci-dessus, notre problématique nous a amenée dans les profondeurs de la science politique pour enfin trouver les variables expliquant l'écart entre les attitudes dans le pouvoir d'influence des grandes puissances sur les décisions des organisations internationales.
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Les conditions d’émergence de la lutte contre l’obésitéFraser, Pierre. 24 April 2018 (has links)
Rendre compte des conditions d’émergence de la lutte contre l’obésité, c’est aussi rendre compte d’un corps socialement attendu. Ce corps socialement attendu, en Occident, prend racine à la Renaissance dans les discours du peintre Alberti et le corps de justes proportions, de l’éducateur Mercurialis et le corps transformable à volonté, et avec le médecin Vésale et le corps réparable : il s’agit là de trois constantes qui traverseront toutes les époques. Ce corps socialement attendu sera fédéré sous la contenance de soi et la gouvernance de soi issues de la Réforme. De là, une image sociale du corps émerge qui se doit d’être contenu et gouverné, d’où les jugements moraux de plus en plus en sévères portés sur le corps en excès de masse adipeuse. Au XVIIe siècle, dans la foulée des traités de civilités, c’est le passage de l’idée d’être un corps à celle d’avoir un corps dont l’individu est personnellement et socialement responsable, qui culminera, au milieu du XIXe siècle, avec l’introduction de l’indice de masse corporelle, du pèse-personne, du miroir et de la mode : l’individu est désormais maître et esclave de son image des pieds à la tête. Cette quantification de soi aura comme impact de confronter directement l’individu à son propre poids et à ses propres comportements, d’où la mise en place d’une batterie d’interventions à déployer sur le corps pour le maintenir dans une fourchette de poids idéal. Au milieu du XXe siècle, avec la montée du complexe agroalimentaire, de la montée de l’industrie de la restauration rapide, de la transformation profonde du tissu urbain, de l’arrivée massive de l’automobile, de la transformation des emplois de plus en plus orientées vers le secteur tertiaire, se met graduellement en place ce qu’il est convenu d’appeler l’infrastructure de la prise de poids qui entraînera dans son sillage tout un discours de la modération. Le XXIe siècle se donnera pour mission non pas de modifier l’infrastructure de la prise de poids mise en place au XXe siècle, mais de donner à l’individu les moyens de lutter contre la prise de poids à travers le discours de la saine alimentation et de la discipline personnelle. L’obèse ou la personne en simple surpoids est désormais totalement responsable de sa propre condition.
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Food and beverage manufacturing and retailing sector structure, policies and commitments to improve the healthfulness of Canadian food environmentsGaucher-Holm, Alexa 05 August 2024 (has links)
Les environnements alimentaires au Canada incitent et promeuvent actuellement l'achat et la consommation d'aliments posant un risque accru pour le développement de maladies non transmissibles. Afin de créer des environnements alimentaires sains, plusieurs solutions ont été proposées, qui nécessiteront des efforts de divers acteurs, dont l'industrie alimentaire. Toutefois, les intérêts financiers des entreprises alimentaires, en particulier celles qui sont impliquées dans la production et la vente d'aliments moins sains, peuvent faire obstacle à la mise en œuvre de politiques et d'actions favorables aux environnements alimentaires sains. Ce mémoire visait à évaluer la structure, les politiques et les engagements de l'industrie alimentaire, particulièrement des fabricants d'aliments et de boissons, et des détaillants alimentaires, pour créer des environnements alimentaires favorables à la santé au Canada. La première étude de ce mémoire visait à identifier les plus puissantes entreprises des secteurs des fabricants d'aliments emballés et de boissons non-alcoolisées et des détaillants alimentaires, et évaluer la structure des secteurs et marchés dans lesquels ces entreprises opèrent au Canada. La seconde cherchait à évaluer la spécificité, l'exhaustivité et la transparence des politiques et des engagements en matière d'environnements alimentaires des entreprises identifiées dans la première étude, en faisant usage de méthodes internationalement développées et implémentées. Les résultats de ces études ont démontré qu'un relativement petit nombre d'entreprises, particulièrement au niveau du secteur des détaillants alimentaires, détiennent énormément de pouvoir au niveau des environnements alimentaires au Canada. La majorité des entreprises évaluées ont également présenté d'importantes lacunes au niveau de la spécificité, de l'exhaustivité et de la transparence de leurs politiques et de leurs engagements, s'alignant peu souvent avec les meilleures pratiques recommandées par des instances de santé publique reconnues, telle que l'Organisation mondiale de la santé. Dans l'ensemble, ces études ont mis de l'avant d'importantes limites aux approches autoréglementaires de l'industrie alimentaires au Canada. Davantage de politiques gouvernementales visant à lutter contre le pouvoir concentré des entreprises, en particulier au niveau du secteur des détaillants alimentaires, ainsi que davantage de politiques visant à créer des environnements alimentaires favorables à la santé pourraient contribuer à améliorer le bien-être des Canadien.ne.s. / Existing Canadian food environments incentivize and promote the purchase and consumption of foods that pose a risk for the development of diet-related non-communicable diseases (NCDs). Various solutions have been proposed in order to create healthy food environments, requiring efforts from a multitude of actors, including the food and beverage industry. However, the financial interests of companies, particularly those involved in the production and sales of less healthy foods, may stand in the way of companies choosing to implement voluntary or company-own policies and actions favorable to healthy food environments, and/or lead to companies opposing government-led mandatory interventions. The aim of this master's thesis was to understand how food and beverage companies are shaping the healthfulness of food environments in Canada. The first study aimed to identify the largest companies in the packaged food and non-alcoholic beverage manufacturing and grocery retailing sectors, and to assess the structure of the sectors and markets in which these companies operate in Canada. The second study sought to assess the specificity, comprehensiveness and transparency of the health-related food environment policies and commitments of the companies identified in the first study using a set of internationally-developed and implemented methods. These studies showed that a relatively small number of companies, particularly within the grocery retailing sector, hold a great deal of power within Canadian food environments. The majority of these companies were also found to have considerable shortcomings in terms of the specificity, comprehensiveness and transparency of their food environment-related policies, which were rarely aligned with best practice recommended by public health bodies such as the World Health Organization (WHO). All in all, these studies pointed to important limits of food industry self-regulatory approaches. Additional government policies aimed at combating concentrated corporate power, particularly in the grocery retailing sector, as well as policies aimed at improving the healthfulness of food environments may contribute to improving the well-being of Canadians.
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Stratégie d'implantation de la TPM dans une entreprise agroalimentaireDorval, Valérie 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire traite d'une stratégie d'implantation de la maintenance productive totale à l'intérieur d'une entreprise oeuvrant dans le domaine agroalimentaire et disposant de plusieurs sites de production en Amérique du Nord. Cette entreprise a connu une croissance fulgurante mais a néanmoins conservé une façon de faire informelle que l'on retrouve principalement dans les petites entreprises. Ses dirigeants sont souvent contraints de prendre des décisions basées sur l'urgence d'agir et le court terme, n'ayant pas le temps ni les ressources que nécessite une planification stratégique qui tient compte des impacts à long terme et de la mise en place des structures nécessaires. Les principales difficultés reliées à ce contexte d'implantation sont exposées dans ce rapport. La démarche d'implantation a débuté par le choix d'une unité de production pilote. Cette unité est sélectionnée pour son caractère démonstratif ainsi que son personnel motivé et volontaire. Une étude détaillée de cette unité pilote a été réalisée. Cette étude a permis d'examiner les processus de gestion de la production et de la maintenance ainsi que d'identifier les sources de gaspillage. Un plan d'action a été mis au point et a été validé par l'entreprise pour l'implantation des solutions proposées. Ce travail a permis de mettre en place un système d'information et une standardisation des procédures assurant une meilleure gestion de l'unité de production étudiée. Des outils d'aide à la décision ont été mis au point pour assurer l'acquisition et le traitement des données recueillies en vue d'améliorer les performances globales de l'entreprise. Cette étude a finalement permis à l'entreprise de saisir la contribution de la maintenance et d'apprécier l'envergure du projet de déploiement de la TPM au sein de tout son réseau de production. Satisfaite des démarches entreprises dans le cadre du pilote, l'entreprise s'est présentée à un salon sur les bonnes pratiques d'affaire où nous avons remporté le premier prix du public pour notre exposé du projet.
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Essays on uncertainty and foreign direct investmentsKoné, Mankan M. 21 October 2019 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’explorer l’impact de l’incertitude sur les IDE. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’industrie agroalimentaire en tenant compte des spécificités de la chaîne de valeur agricole. Les flux et les stocks d’IDE sont généralement très instables et il est admis que l’incertitude est le principal facteur causant les baisses fréquentes de l’IDE au niveau mondial. Nous voulons savoir si et dans quelle mesure l’incertitude causée par la volatilité de la demande et de l’offre peut affecter les IDE dans l’industrie agroalimentaire. À cette fin, nous utilisons des modèles théoriques et empiriques. Dans le premier chapitre, nous étudions empiriquement la mesure dans laquelle l’incertitude provenant des variabilités de la demande du marché, de la production et du commerce peut expliquer la probabilité d’avoir des IDE dans l’industrie agroalimentaire. On s’attend à ce que les IDE soient retardés lorsque l’incertitude augmente car les entreprises qui font ces investissements mobilisent des ressources conséquentes pour réaliser leurs IDE. Nous utilisons un modèle d’analyse de survie et des données d’IDE bilateraux. Cela nous permet de constater que la volatilité réduit la probabilité d’observer l’IDE entre les pays. Ce comportement est observé dans l’industrie agroalimentaire mais aussi dans d’autres industries. Cependant, toutes les sources de variabilité ne jouent pas nécessairement un rôle. Par exemple, les IDE des entreprises multinationales européennes et américaines dans l’industrie alimentaire sont négativement affectés par la volatilité des importations du pays de destination. Les IDE de ces pays dans l’industrie des produits chimiques sont négativement affectés par la volatilité de la production. La volatilité des exportations diminue l’attrait de capitaux étrangers dans le secteur des équipements de transport des pays d’accueil. Dans le second chapitre, nous construisons un modèle théorique pour expliquer le compromis entre les exportations et les IDE compte tenu de l’incertitude quant à la taille de la demande. Nous observons que l’incertitude de la demande induit un comportement d’attente des entreprises multinationales qui explique pourquoi les IDE peuvent être retardés dans les marchés où l’incertitude est grande. L’IDE devient une option réelle dans laquelle l’attente permet de réduire l’incertitude. Nous adoptons la littérature sur l’analyse des options réelles pour construire notre cadre théorique. En plus de l’incertitude de la demande, nous examinons également des facteurs comme les coûts au commerce et l’environnement de la concurrence. Nous observons qu’une forte concurrence, une faible différenciation des produits et une diminution des barrières commerciales amplifient le comportement d’attente des multinationales. Par exemple, la réduction des coûts au commerce peut nuire aux IDE, car elle augmente leur sensibilité à l’incertitude et l’attente devient une option plus intéressante. Dans le dernier chapitre, nous analysons les IDE dans l’industrie agroalimentaire en tenant compte des différences de volatilité dans l’offre agricole entre les pays. Cette analyse nous permet d’étudier la question de l’incertitude dans l’industrie agroalimentaire du point de vue de la chaîne d’approvisionnement, car nous considérons l’incertitude dans le secteur en amont. En fait, les variations des prix agricoles ou des quantités livrées aux transformateurs par les agriculteurs sont souvent importantes et imprévisibles. Par conséquent, ces transformateurs de l’industrie agroalimentaire sont exposées à une incertitude croissante et persistante. Notre cadre théorique tient compte du pouvoir de marché des entreprises de transformation et des IDE de type horizontaux et verticaux. Nous obtenons que même les entreprises neutres au risque sont préoccupées par la variabilité de l’offre. En effet, dans le contexte de l’industrie alimentaire, la relation entre le profit et le choc d’offre est concave étant donné la concurrence imparfaite et le moment de la résolution de l’incertitude. Notre approche empirique confirme que les entreprises multinationales réalisent leurs décisions en matière d’IDE en considérant les disparités de variabilité de l’offre entre les pays parce que la volatilité du secteur agricole dissuade les IDE. Nous testons cette prédiction à l’aide de données bilatérales de stocks d’IDE dans l’industrie agroalimentaire. / The three essays of this thesis explore the impact of uncertainty on FDI in the food industry by taking into account the specificities of the food value chain. FDI flows and stocks are very unstable and evidence suggests that uncertainty is the main factor causing frequent declines in FDI globally. We want to know whether and to what extent the uncertainty caused by the volatility of demand and supply affects FDI in the food processing industry by using theoretical and empirical models. The first essay empirically studies whether uncertainty related to variables such as volatile market demand, production variability and trade volatility affects the hazard rate of FDI in the food industry. As FDI is irreversible investment, it is likely to be delayed when uncertainty increases. Using a survival analysis model and bilateral FDI data, we find that volatility reduces the hazard rate of FDI. This behavior is observed in the food industry but also in other industries. However, not all sources of variability are relevant. For example, FDI by European and US multinational companies in the food industry is negatively affected by the import volatility of the country of destination. FDI of these countries in the chemical industry is negatively affected by the volatility of production. Export volatility plays a role in attracting foreign capitals in the transport equipment sector of host countries. The second essay provides a theoretical model to explain the choice between export and FDI given the uncertainty about the size of demand. The fact that FDI is delayed when uncertainty increases is explained by the wait-and-see behavior of multinational companies when investing in very uncertain foreign markets. FDI decisions can be considered as real options in which the decision to invest can be postponed to reduce uncertainty. We build a model that relies on the literature of real options. In addition to the uncertainty of demand, we also examine factors such as trade costs and the competitive environment. We find that intense competition, low product differentiation and reduction of trade barriers amplify the wait-and-see behavior of multinational firms. For example, trade liberalization can be harmful for FDI, as it increases the sensitivity of FDI to uncertainty and waiting becomes a more valuable option. In the last essay, we analyze FDI in the food processing industry, given the differences in the volatility of agricultural supply between countries. This analysis allow us to examine the issue of uncertainty in the food processing industry from a supply chain perspective, as we consider uncertainty in the upstream sector. In fact, variations of farm prices or of quantity delivered to processors by farmers are problematic as they are large and unpredictable. Consequently, food processing firms, as they use massively primary agricultural commodities as ingredients, are exposed to an increasing and persistent uncertainty. Our theoretical framework takes into account the market power of processors and horizontal and vertical FDI are discussed. We find that even risk-neutral companies are concerned by the variance of supply. Indeed, in the context of the food industry, the relationship between profit and supply shock is concave given imperfect competition and the timing of the resolution of uncertainty. Our empirical approach (a gravity model) confirms that multinational firms achieve their FDI decisions by considering the difference of supply shocks between countries as the volatility of the agricultural sector deters FDI.We test this prediction using bilateral FDI stocks data in the food processing industry.
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Analyse de la structure de coût de l'industrie canadienne de transformation alimentaireCouture, Steve 12 April 2018 (has links)
Dans un contexte de libéralisation des marchés agroalimentaires, la taille des firmes et des filières semble être un facteur déterminant de leur compétitivité. L'objectif de cette étude est de déterminer s'il existe des économies de taille dans l'industrie canadienne de la transformation alimentaire. L'analyse est effectuée pour les provinces canadiennes dans les secteurs de la boulangerie, de la viande et des produits laitiers. Une fonction de coût de type translog est construite pour chaque secteur afin de mesurer l'impact d'un accroissement marginal de la production sur le coût moyen de l'industrie. La fonction de coût inclut quatre intrants, soit le matériel, le capital, la main-d'œuvre et l'énergie. Les données proviennent de l'enquête annuelle sur les manufactures administrée par Statistique Canada. Elles couvrent la période de 1990 à 1999. Une procédure économétrique est utilisée pour désagréger les dépenses en capital au niveau des provinces puisque les données ne sont disponibles qu'au niveau national. Une technologie à proportions fixes de type Léontief a aussi été utilisée dans le secteur des produits laitiers pour intégrer le système de contingentement de la production de lait à la ferme et son impact sur la structure de coût des transformateurs de produits laitiers. Les économies de taille sont mesurées au niveau de l'industrie. Elles incluent donc les économies de taille au niveau des usines et des firmes ainsi que les économies de taille externes à la firme. D'une manière générale, il existe des économies de taille dans l'industrie de la transformation alimentaire. Ces économies de taille dépendent cependant de la taille de l'industrie dans les provinces canadiennes. Des économies de taille sont présentes dans la majorité des provinces pour l'industrie de la viande. Cependant, les provinces les plus importantes au niveau de la transformation des produits laitiers ne semblent pas posséder des économies de taille lorsqu'elles sont évaluées au niveau de production de 1999. Dans les secteurs des produits laitiers et de la boulangerie, les petites provinces ont un potentiel plus élevé d'exploiter les économies de taille que les provinces dont la taille est plus importante. / Broad globalization forces are changing the competitive environment of Canadian agri-business firms. One important factor that potentially increases processing firms' competitiveness is the ability to achieve economies of scale. This paper uses Statistics Canada's Annual survey of manufactures to estimate economies of scale at the industry level in the meat, dairy and bread and bakery sectors of each province. The data cover the period 1990-1999. Capital expenses in each province were imputed from available observations at the national level and cross-sectional variations in input price indices were computed using retail price indexes at the provincial level. A translog cost function with four inputs (material, capital, labour and energy) was specified to estimate potential economies of scale in each sector. The homogeneity property was imposed through cross-equations restrictions while concavity was imposed at one sample point following the methodology of Ryan and Wales (2000). The existence of supply management at the farm level was introduced in the empirical model through the assumption of fixed proportions between output, raw milk and the basket of other inputs. The empirical model reveals that there exist statistically significant economies of scale in the meat sector for many provinces. In the other two sectors (dairy and bread and bakery), the presence of economies of scale is dependent on industry output. The two largest producing provinces in the dairy sector (Québec and Ontario) did not have economies of scale to exploit in 1999. Economies of scale in the bread and bakery sector are particularly important for the small provinces.
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