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Le Monstre et le matérialiste dans Le Neveu de Rameau et Le Rêve de D'Alembert

Au milieu du XVIIIe siècle, le pouvoir et la censure exercés par l’État et l’Église étaient très bien connus par Denis Diderot. Incarcéré en 1749 pour la publication de son texte <em>La Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient</em>, et persécuté sans cesse pour son travail sur <em>L’Encyclopédie</em>, Diderot cherchait un moyen d’exprimer sa philosophie matérialiste et d’éviter la prison. Dans <em>Le Rêve de D’Alembert</em> et <em>Le Neveu de Rameau</em>, écrits entre 1762 et 1773, le philosophe a trouvé ce moyen dans les monstres, et il a utilisé la monstruosité physique ainsi que morale comme outils littéraires. Les monstres sont employés de manière didactique, afin d’instruire le lecteur et d’élucider ses idées sur la nature, la biologie, le matérialisme, et même certains aspects de la philosophie athée. L’hybridité associée avec la monstruosité a même influencé la forme de ces deux dialogues, qui sont des œuvres uniquement structurées pour véhiculer leurs messages. À partir d’une analyse du <em>Rêve de D’Alembert </em>et du <em>Neveu de Rameau</em>, ainsi qu’une étude des textes critiques, cette thèse démontre comment la monstruosité est devenue un élément-clé dans l’expression de la philosophie matérialiste de Diderot. / Master of Arts (MA)

Identiferoai:union.ndltd.org:mcmaster.ca/oai:macsphere.mcmaster.ca:11375/11270
Date10 1900
CreatorsHolden, Sabrina J.
ContributorsRush, Jane, French
Source SetsMcMaster University
Detected LanguageFrench
Typethesis

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