Return to search

Les règlementations environnementales et leurs conséquences en matière de croissance et de bien-être. / Environmental regulations and consequences in terms of growth and welfare

Cette thèse en essais propose une analyse des conséquences de différentes règlementations environnementales sur la croissance et le bien-être des agents économiques. Nous considérons trois instruments de régulation, correspondant à nos trois chapitres: les accords volontaires, les taxes pigouviennes et l'utilisation jointe taxe-subvention.Le premier thème de travail s'intéresse à la profitabilité de différents types d'accords volontaires visant à réduire la production d'un bien non-efficient en utilisation d'énergie. Nous définissons un accord volontaire optimal pour la société et analysons les effets de cet accord sur le marché de l'énergie. Notre conclusion est que l'accord entraîne une baisse de la quantité d'énergie d'équilibre et du prix. Cependant, un effet de détournement estimé à 30% se produit.Le deuxième thème de travail valide l'hypothèse de Porter, selon laquelle une règlementation environnementale stricte mais bien pensée peut engendrer des bénéfices sociaux et des bénéfices privés pour les firmes qui y sont soumises. Plus précisément, nous analysons les effets de l'instauration de différentes taxes environnementales dans le contexte particulier d'un lac superficiel. Nous montrons que l'instauration d'une taxe peut amener les agents économiques à converger vers un état stationnaire supérieur au sens de Pareto.Le troisième thème de travail s'attaque au paradoxe vert, qui énonce que les politiques de lutte contre le changement climatique peuvent provoquer, au contraire de leur objectif, une accélération du phénomène de réchauffement. Nous utilisons un modèle de ressources, combinant une ressource exhaustive, dont l'utilisation engendre des émissions polluantes et une ressource renouvelable, non polluante. L'équilibre sur le marché de l'énergie définit un temps d'arrêt endogène de la production de l'énergie sale, si le stock initial de cette énergie est faible. Si ce stock initial est important, l'économie converge vers un état stationnaire où la quantité produite d'énergie polluante est nulle. L'introduction d'une taxe sur l'énergie sale et d'une subvention à l'énergie propre entraîne une prolongation du régime d'utilisation jointe des deux énergies. A tout instant, la quantité d'énergie exhaustive consommée (et donc la pollution) diminue avec la règlementation environnementale. Nous réfutons le paradoxe vert. / This essay thesis proposes an analysis of the consequences of different environmental regulations on growth and on the economic agents' welfare. We consider three instruments of regulation, corresponding to our three chapters: voluntary agreements, pigovian taxes, and the joint use of tax and subsidy.The first work theme is devoted to the profitability of different voluntary agreement types, the aim of which is to reduce the production of the good which is not efficient in terms of energy use. We define a voluntary agreement optimal for society and analyse its effects on the energy market. Our conclusion is that the agreement leads to a decrease of the energy quantity and of the price. However an estimated leakage effect of 30% is likely to occur.The second work theme validates the Porter Hypothesis, in which a strict and well-thinking regulation can produce social benefits and private benefits for firms which are subject to the regulation. More precisely, we analyse the effects of the set up of different environmental taxes in the particular context of a shallow lake. We show that a tax set up can make the economic agents converge to a Pareto-superior steady state.The third work theme is concerned with the green paradox, which states that policies against global warming can cause an acceleration of the rise phenomenon, contrary to their objective. We use a resource model combining an exhaustible resource which creates polluting emissions, and a renewable, non-polluting, resource. The energy market equilibrium defines an endogenous stopping time of the dirty energy's production, if the initial stock of this energy is relatively weak. If this initial stock is high, the economy converges to a steady state in which the consumed quantity of polluting energy is null. The introduction of a tax on polluting energy and of a subsidy on clean energy leads to a prolongation of the joint use's system. At any time, the consumed quantity of polluting energy (and so the pollution) decreases with the environmental regulation. We refute the green paradox.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2011AIX24015
Date09 December 2011
CreatorsRongemaille, Cécile
ContributorsAix-Marseille 2, Deissenberg, Christophe
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

Page generated in 0.003 seconds