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Du cultuel au culturel : le tourisme international en Arabie Saoudite / From pray to stay : international tourism in Saudi Arabia

Depuis une décennie, on assiste, en Arabie Saoudite, à l'émergence de la problématique d'un développement touristique à partir des activités de pèlerinage. Celui-ci est vu comme l'origine de la venue des étrangers dans le pays; mais aussi comme déclencheur d'une ouverture. Cette approche a d'abord concerné une extension de l'activité autour des sanctuaires ; elle n'a pas envisagé d'autres territoires, d'autres acteurs, d'autres activités. Les acteurs territoriaux entre autres pourraient intervenir en concertation pour valoriser les ressources présentes dans cet espace avec l'accent mis sur celles d'ordre culturel. Il convient en effet de constater un problème d'uniformité des produits offerts à la consommation touristique. Alors que l'exploitation conçue durable de ces ressources permettrait moyennant la réhabilitation des sites et une évolution des habitudes, l'augmentation des flux touristiques, ainsi qu'un effet d'impulsion à l'économie du pays. La pertinence ou l'efficience d'une telle conception est fonction de l'organisation du système touristique, et de la façon dont les acteurs locaux vont réussir l'association d'une part ‘‘produits'' cultuel et culturel, et d'autre part ouverture à l'international. Cette thèse souhaite apporter sa contribution à l'évolution entre une situation de quasi-exclusivité cultuelle et un développement sur une base patrimoniale et culturelle. En nous attachant à une réflexion approfondie sur l'Arabie Saoudite, qui reçoit chaque année des millions de fidèles, nous avons essayé d'établir voire démontrer que, même dans un contexte encore fortement dominé par les activités cultuelles, l'idée du développement d'un tourisme culturel travaillée notamment dans un cadre local et régional, constitue la matière pertinente pour une impulsion de nature politique. En référence aux résultats de cette recherche, le développement du tourisme culturel à partir du cultuel devrait s'appuyer pour le moins deux paramètres essentiels. Dans un premier temps, la valorisation et l'exploitation du stakeholder de connaissances déjà détenues conduirait à une part de redynamisation des politiques publiques, et à se tourner vers l'élaboration d'un système de tourisme favorisant divers partenariats. Dans un second temps, il conviendrait de mobiliser et coordonner les acteurs institutionnels et de terrain ; ce processus touchant donc les secteurs public et privé, s'appuierait sur une meilleure l'harmonisation de la gestion des activités touristiques, et la mutualisation pour partie des compétences. / Over the last decade, tourism has been developing in Saudi Arabia through the pilgrimage to Mecca, seen as a lever for attracting foreigners. This has meant that local stakeholders have primarily focused on the extension of the Holy Places without taking into account the diversification of tourism activities, whereas by working collectively they could enhance the interest of the country's cultural resources. In other words, there is a problem of the uniformity of the Saudi tourism offer. However, cultural sites could be rehabilitated by the sustainable exploitation of existing cultural sites, thus increasing tourist flows and boosting the country's economy. The pertinence and effectiveness of such a strategy would depend on the organization of tourism activities and the manner in which local stakeholders manage to blend the religious, the cultural and opening up to the outside. The present thesis endeavours to contribute to the discussion by suggesting new approaches to encouraging tourists to “pray and stay” – to go from pilgrim to cultural sightseer. In this case study of Saudi Arabia, a country that year in and year out hosts millions of pilgrims, the author seeks to show that, even in a context still strongly dominated by religious activities, the idea of developing cultural tourism is an appropriate analytical framework and could also be a powerful means of boosting regional and local policies. It is shown that cultural development based initially on the religious should meet two essential conditions. Firstly, greater recourse to stakeholder knowledge of tourism would lead to more dynamic public policies and promote partnerships. Secondly, triggering such a process would enable stakeholders to be mobilized and actions coordinated at all institutional levels by pooling skills and having public/private services dedicated to tourism activities.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2014GRENH028
Date19 February 2014
CreatorsAlzahrani, Khaled
ContributorsGrenoble, Bachimon, Philippe
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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