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Moi, chair et corps : sur l’ontologie de Michel Henry / Me, flesh and body : on the ontology of Michel Henry

Comme l’indique le titre de cette étude, notre travail se situe dans le prolongement de celui de Franck, et plus précisément de sa thèse déployée dans son livre, Chair et Corps : sur la phénoménologie de Husserl. Dans ce livre, Franck a démontré clairement le fondement dernier de la phénoménologie de Husserl, en disant que dans la mesure où la chair est définie par Husserl comme « auto-affection pure », cette chair ne peut pas se constituer comme un corps. Notre travail est un essai pour éprouver la phénoménologie de Henry, à partir de cette objection adressée à Husserl par Franck : l’impossibilité de l’incorporation de la chair. Notre question est donc la suivante : comment l’incorporation est-elle possible pour Henry, dans la mesure où, pour lui, l’auto-affection de la chair est pure. Notre travail sera conduit par cette seule question. Cependant, ce dont il s’agit ici ne peut pas être une simple interprétation de la philosophie de Henry. S’il est vrai que la phénoménologie de Husserl est un essai qui, en désirant « la phénoménologie comme science rigoureuse », cherche le fondement indiscutable de la philosophie, notre question touche ce fondement même, c’est-à-dire, le commencement de la philosophie. Lorsque nous interrogeons Henry sur le problème auquel est conduit inévitablement Husserl, cela nous conduit à poser la question du fondement dernier de la philosophie, à savoir, la question de son commencement qui, à vrai dire, est un commencement qui a toujours et déjà commencé. / As like the title of this study, our work is a continuation of the Franck’s work, specifically, which he deployed in his book Flesh and body : on the phenomenology of Husserl. In his analysis on the phenomenology of Husserl, Franck demonstrates that the flesh cannot be embodied, if it is defined as “pure auto-affection.” Our work expands on this thesis : the impossibility of emboyding the flesh, and attempts to examine the phenomenology of Michel Henry. The most important question is : how can Michel Henry explain an embodiment of flesh to the extent that he defines the flesh as pure auto-affection. However, what is involved here cannot be a simple interpretation of the Henry’s philosophy. While it is true that Husserl’s phenomenology is a test that, desiring "phenomenology as rigorous science", seeks the indisputable foundation of philosophy, we are asking for this foundation of philosophy that means the beginning of philosophy, when we ask Henry about the problem which inevitably leads Husserl. So, our question is the ultimate foundation of philosophy, the question of its beginning which, indeed, is a beginning that has always already begun.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PA100043
Date11 May 2016
CreatorsJoe, Tegu
ContributorsParis 10, Franck, Didier
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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