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Activité physique et exposition à l’environnement bâti : analyses d’équité par accélérométrie et GPS

Objectifs. Pour augmenter l’activité physique populationnelle et réduire les inégalités relatives à
l’environnement bâti, on doit identifier le rôle des profils sociodémographiques individuels dans
les niveaux d’activité physique et d’exposition aux environnements bâtis favorables au mode de
vie actif.
Méthodes. Cette étude combine des données d’accélérométrie et de GPS collectées auprès de 820
participants durant 10 à 30 jours entre 2018 et 2020 dans les études INTErventions urbaines,
Recherche-Action, Communautés et sanTé (INTERACT) et Réseau Express Métropolitain (REM).
Différents modèles de régressions multiniveaux ‒journées nichées dans des individus‒ testent les
associations et les interactions entre les profils sociodémographiques, les niveaux d’exposition à
des facteurs environnementaux susceptibles de favoriser le mode de vie actif (infrastructures de
transports, commerces, densité bâtie et espaces verts) et la proportion journalière de minutes
actives. Les résultats sur l’échantillon de l’application EthicaData sont comparés à ceux sur
l’appareil SenseDoc.
Résultats. Les participants plus âgés, universitaires ou sans emploi ainsi que les femmes sont
moins actifs. Les participants plus âgés, non-universitaires, sans emploi ou à haut revenu ainsi que
les hommes sont moins exposés à l’environnement bâti favorable à l’activité physique.
Discussion. Les niveaux d’activité physique et d’exposition à l’environnement bâti ainsi que les
effets de l’exposition environnementale ne varient pas systématiquement en défaveur des groupes
désavantagés systémiquement. Des associations sont inattendues entre l’exposition à
l’environnement bâti et le mode de vie actif. Les résultats basés sur le GPS sont concordants entre
EthicaData et SenseDoc, mais discordants pour ceux basés sur l’accélérométrie. / Aim. To increase population levels of physical activity and reduce inequalities related to built
environment, we must identify the role of individual-level sociodemographic profiles in physical
activity levels, and in levels of exposure to built environment that may contribute to active living.
Method. This study combines accelerometry and GPS data collected among 820 participants
during 10 to 30 days between 2018 and 2020 within the INTErventions, Research, and Action in
Cities Team (INTERACT) and Reseau Express Metropolitain (REM) studies. Multiple multilevel
models ‒days nested within individuals‒ test associations and interactions between socio demographic profiles, levels of exposure to environmental factors susceptible to promote active
living (transport infrastructures, shops, built density and green spaces) and the daily proportion of
active minutes. Results on the EthicaData application subset are compared to those on the
SenseDoc device subset.
Results. Participants who are older, have a university profile or are unemployed, along with
women, are less active. Participants who are older, don’t have a university profile, are unemployed
or have a higher income, along with men, are less exposed to built environment that may contribute
to physical activity.
Discussion. The levels of physical activity and exposure to built environment, and the effects of
environmental exposure on physical activity, do not vary systematically in disfavor of systemically
disadvantaged groups. Some associations between exposed built environment and active living are
unexpected. Results based on the GPS are consistent between EthicaData and SenseDoc, but
inconsistent for those based on accelerometry.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/28595
Date08 1900
CreatorsPaquette, Simon
ContributorsKestens, Yan, Fuller, Daniel
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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