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« Demandez conseil aux grandes sociétés pharmaceutiques pour savoir quels produits vous conviennent » : L’État, la loi et l’industrie pharmaceutique au Canada

En 2000, Vanessa Young est décédée suite aux effets secondaires du produit pharmaceutique Prepulsid. Ce produit n’aurait jamais dû lui être prescrit pour son problème de boulimie puisqu’il a été approuvé au Canada pour des maladies différentes. La réaction du gouvernement fédéral fut l’introduction du projet de loi C-17 (Loi visant à protéger les Canadiens contre les drogues dangereuses), appelé communément la Loi de Vanessa, visant à accroitre la sécurité des consommateurs en donnant de nouveaux pouvoirs à Santé Canada. Par l’entremise des concepts théoriques de l’hégémonie de Gramsci et du savoir-pouvoir de Foucault, cette étude se penche sur le développement du projet de loi dans son contexte.
La méthodologie de l’analyse critique du discours permet d’identifier les discours mobilisés lors des débats parlementaires à la Chambre des communes et au Sénat, lors des comités consultatifs, ainsi que dans les médias. En somme, les discours dominants véhiculent les valeurs néolibérales et idolâtrent la science tout en limitant le concept de criminalité des sociétés pharmaceutiques. Cette recherche vise à démontrer que la nouvelle loi est plutôt symbolique en raison des influences contextuelles qui ont contribué à la modification des amendements prétendant accroitre la sécurité des Canadiens.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/36711
Date January 2017
CreatorsGagnon, Evelyne
ContributorsBittle, Steven
PublisherUniversité d'Ottawa / University of Ottawa
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis

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